I, Erzählende Schriften 3, Sterben. Novelle, Seite 51

3.
Sterben
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Home 10t: ni descriptions, ni
tirades; pas mème un dialogue; une
plainte, un cri, et c’est tout. II est vrai
que cette plainte est si profonde, ce cri
si déchirant, que les discours les plus
Donc, Félix vient d’être condamné:
iln'aplus qu'un an à vivre. Tout d’abord,
il doute, il se laisse bercer par l’espol;
il se sent encore une et fort; il veut
vivre! Marie et Alfred l’entourent de
tant de soins, de distractions, de cäline¬
ries, lui montrent des visages si joyeux.
qu'il en oublie presque son mal. Mais ce
mal n’est pas de ceux qui se laissent
oublier: bientôt une lassitude, une
sucur froide, un accès de toux, le coup
sourd della donlenr, Lavertissent à des
intervalles de plus en plus rapprochés,
que les jours s’écoulent et que le terme
approche. Maintenant ce n’est plus une
année, ce n’est que huit mois, six mois
II faut commencer à compter par se¬
maines et par jours
Alors tout s’embrume et s’enténèbre
en lui et autour de lui. Avec l’espoir
tout s’en va: joie, amour, résignation,
reconnaissance; les soins mèmes dont
sa deuce Marie l’entoure ne lui arra¬
chent plus un sourire, un regard de
gratitude. II la soupçonne de l’oublier,
de se fatiguer de lui, de soupirer après
sa mort. Son ceil défiant épie tous les
mouvements de cette jeune femme lasse,
et chachne de ses paroles est un mol
biessant#-ijiiste, amer. II ne peut se
passer d’elle et sa présence mème n'al¬
lege pas le mal dont il souffre. II lui
vient une envie irrésistible et féroce:
cest de ne pas mourir seul, c’est del’en¬
trafner avec lui dans la mort, de l’im¬
moler, de son dernier geste crispé d’ago¬
nisant.
A cette douleur lancinante, aigué
A TRAVERS
LA PERSEE FRANChI
M. Gide dit à l’homme: & Tu travailles,
travaille bien. Pour que ton travail t’en¬
noblisse, toi d’abord ennoblis-le, en en
faisant un sernice, un libre travail au ser¬
vice des hommes. En réalité, sans que tu
ypenses, tout ton travail est uin service.
une peine prise pour antrui. Désormais,
sache cela et veuille cela, joyensement. 5
L’idée, certes, est profonde et belle.
M. Zola, lui aussi, a son idée sur le tra¬
vail, et comme il se sent directeur de
conscience au milien de son peuple, i1 1’a
dite et tres haut. C’élait en 1893, au ban¬
quet de l’association des étudiants. Le dis¬
cours vient d’étre publié ces jours-ci avec
la réplique indignée et cinglante de Tols¬
tol. Ou sait que M. Zola n’arporte pas
— aungsttunos
mes en droit d’attendre de lui.
Samuel Cornut.
Bulletin de I’Rtranger
Notre collaborateur San-Gil a déjä re¬
levé hier le bizarre article de M. Georges
Thiébaud sur Prague. M. Thiébaud, ayant
récemment découvert la capitale de la Bo¬
hème, s’est avisé que la France n’y avait
pas de consul. Un voyageur ordinaire
aurait recherché tranquillement la cause
de ce fait anormal, et le premier venu des
habitants de Prague la lui aurait indiquée.
Mais M. Thiébaud napas besoin de faire
une enquéte; il aune réponse toute préte:
& O’est la faute des protestants! 5.
Jamais cette réponse n’a été moins ap¬
propriée. M. Thiébaud, qui s’étonne que
la France n'ait pas de consul à Prague,
gnore probablement que l'Allemagne et
la Russie n’en ont pas non plus,et que le
seul agent consulaire étranger autorisé
par le gouvernement austro-hongrois, est
celui des Etats-Unis.
La raison de se fait est bien simple: la
Bohème n’a encore ni existence indé¬
Fendante, ni unité nationale; deux millions
d’Allemands, plus de trois millions de
Tchéques s’y disputent la prépondérance.
Dans la capitale, ils forment deux sociétés
nettement séparées. Supposons un consu¬
lat allemand à Prague, il deviendrait un
des points de ralliement de la société alle¬
mande. Au contraire, lesTchegues se
grouperaient naturellement autour des
présentants de la Russie et de la France
Et voilà pourquoi le gouvernement
austro-hongrois, qui n’est pas protestant
que nous sachions, a mis Prague
& l'’interdit diplomatiques qui surprend si
fört M. Thiéband. M. Thiébaud füt-il Jui¬
il
mème ministre des affaires étrangères,
Le traveil est tout, peut tout:cll est l’uni¬
que loi du monde; la vie n’a pas d’autre rai¬
son d’être; nous n’apparaissons chacun que
pour donner notre somme de labeur et dispa¬
raitre. 9 — . On dit au peuple de regarder en
haut, de croire à une puissance supéricure, de
s’exalter dans l’Idéal. Non, non, cest un lan¬
gage qui, parfois, me semble impie. Le seui
peuple fort est le peuple qui travaille.
g leunesse, 6 jeunesse, mettez-vous donc à
ia esogne. Quand vous aurez réglé votre täch¬
sans surmenage, elle vons fera vivre en santé
eten joie, elle vous délivrera du tourment de
infini.. Un homme qui travaille est toujours
bon 2
Voild done M. Zola fondateur d’une re¬
ligion nouvelle, la religion du travail. Elle
délivre de toute faiblesse, de toute souf¬
trance, mais surtout de., l’Idéal. Or
comprend que M. Zola fut bien celui quf
devait la porter au monde.
L’autre fondateur de religion dans ce
siècle, la religion de la douleur humaine
et de la pitié, l’étrange et noble Tolsto)
s’est éma, il a élevé le verbe, et de très
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