II, Theaterstücke 29, Komödie der Verführung. In drei Akten (Der Verführer), Seite 110

= Le Chemineau = — Rigoletto = — En Panne¬
partition de Strauss fut rendue de semblahle
taçon. Le pubiie temoigna son admiration par
aLe Bal masqué — - Carmen — -Le Vaisseau
des applandissements vibrants et prolonges. M.
Fantöme=— Tsaret Charpentier-— Salomé¬
Klemperer parnt sur la zcène ainsi que M. Mé¬
bus, auteur de la mise en scche.
A la fin an drame, T’éclairage du seul per¬
11
* Le Chemineau,, Teuvre de Richepin d’une
sonnage de Salemé alors que le reste de la
si réelle Emotion, nous a etc donné par la tour¬
scène est dans la pénomhre est d’un superbe
née Lucien Henry, dans de bonnes conditions.
effet.
Une fois de plus, nous avons en l’occasion de
Emmanuel Gurry
constater quel superbe acteur est M. Lucien¬
Henry.
P
Dans & Rigoletto-, M. Geisse Winkel, a in¬
Création de =La Comédie de la Séduction-, piece
terprété le röle principal de mahière magnifique
en 5 tableaux d’Arthur Schnitzler
vibrante et tres musicale.
& En Panne!,, l'cuvre spirituelle de Mme
Brouyère-Renaudin, vient de remporter au Ré¬
La gräce paradoxale et spirituelle delr
sidence, avec la musique de Camille Parmentier,
Schnitzler le Viennois dans son ironie désabu¬
un succès des plus mérités, et c’est lä le com¬
sée trouve scs racines profondes, non seule¬
mencement d’une brillante carriere.
ment à Scheenbrunn, au temps de la grande Im¬
Mine Kleppe. du Landestheater de Brunswick
peratrice, mais aussi dans les hérédités de no¬
a paru tout d’abord dans le röle d’Amélia du
tre persifleur XVIlIe. Un fin conférencier pou¬
& Bal masqué#. La voix est étendue, elle a
vait dire dernierement parlant de Vienne:
beaucoup de donceur dans les transitions et
a dans les bosquets de Scheenbrunn passes 1
aussi de superbes graves dans le teintes äprés.
l'omhre de Versainles s; et nous ajouterions:
L’aigu est facile. Dans ie medium c’est moins
S:
g lä-bas veille de révolution, iei, peinture de
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bon. L'aria du 2e acte fut très réussi si nous
milien viennois. A la-veille de la guerre c’est
m
exceptons quelques notes an début qui furent un
une société qui finit, bercée de valses. „
peu stridentes. En somme, la nature de Mine
b.
Du reste, dans le théätre de Schnitzler, on
t:
Kleppe est musicale. Le jen nous a parn bien
tronve nettement euracterisce cette note de
h
senti. Mine Kleppe est grande, plutôt svelte, ce
fantastique qui est inhérente à la descendance
qui ira parfaitement bien si toutefois la voix
p
celte, et qui emane du„sol meme de Autriche.
p
de la cantatrice peut toujours se mnesurer avec
Ce fantastique vous le trouvez dans Mozart
les Isolde et Brunehilde, auxquelles sa tournure
P
qui en ent la prédilection. Vons le retrouvez
conviendrait.
dans Schnitzler, qui se soncie infiniment pen
*
10
Dans & Canen“, Mine Muller-Rudolph nous
du vraisemblable.
a enthousiasmé par son interprétation de Mi¬
Pour Mozart tout est prétexte à féerie des
5
So1s.
caela. Voild enfin une actrice, sans la moindre
t
vibration vocale. Pourquoi ne pas faire chanter
Pour Schnitzler tout est prétexte à l’étin¬
10
& La Bohèmes et e Butterfly“, par Mile Muller¬
cellement du dialogue.
Rudolph. Nous n’avons pas de titulair convena¬
Ii reste en dehors des contingences de mo¬s
W
bie de ces deux röles. C’est plutôt extraordi¬
rahlté on de théses sociles. Cela n’est point
d
son affaire.
naire pour une scène comme celle de Wies¬
baden.
La comtesse Aurélie Merkenstein, est année
1
• Le Vaisseau Fontöme: a été donné pour la
de trois hommes. Elle choisit Ulric de Falkenir.
deuzième représentation de Mme Kleppe. lei,
Un peu tard celui ci sänquiète. Suffira-t-il aux
of
survinrent les notes qui offusquèrent vivenient
ardeurs d’Aurélie? II la laissera lihre; il ne
pe
notre oreille. Plus d'un passage fut peut Etre
reviendra à elle que lorsque librement elle re¬
tic
agréable, mais maint autre tres mauvais. A la
viendra à Jui. Décue, blessée, en cette meme
nie
fin du duo, disons, entre antres, que lu canta¬
capiteuse muit de féte viennoise, Aurélie tombe
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trice ne parvint pas anx lianteurs qu'elle ent
dans les bras de Max de Reisenberg. II est fils
tr:
du escallader, et cela par défaut de respiration.
d’nn joniller qui a jadis enlevé la mère de la
nie
D’antres notes furent attaquées trop bas de ma¬
comtesse. Puis Aurélie sera la proie d’un Don
cr.
nière trop stridente. Toit cela est regrettable, ie
Juan artiste peintre. Et enfin pour finir elle se
ge
tinbre est chand, sonvent meme prenant, II est
jettera dans la mer, afin de temoigner par la
lo
Evident aue Je trac contribna lni aussi à ce nom¬
de son dégont d’elle mème. Falkenir auquel eile
bre de fausses notes on d’accrocs. Jeu symmpa-Ta raconte par le menn tous ses emportements,
co
thique, mais pas tonjours expression assez ré¬
reste herohque jusqu'au bout et saute, Jui aussi
velse.
daus la mer pour sauver Aurélic. En récom¬
Tout à sait excellente repris de &Tsar et
pense de ses hons offices, celle ci l’entraine
re
dans l'abime.
Charpentier . Mmne Klemperer a rendu Marie
arec T’esprit et s'est montrée extremement pim¬
Tous les personnages intéressés se sont
lei
donné rendez-vons pour cette conclusion sur
pante. Le Tsar s’était M. Koether dont la voix a
Pi
notablement pris de l'ampleur et T'assurance a
une plage danoise et, afin d’occuper Jeur loi¬
E
beaucoup augmenté. Le Charpentier c’est M.
sirs, des successifs amants d’Aurélie ont exer¬
al
Schorn dont le jen est toujours parfait. M.
cé des ravages dramatiques dans la gent fémi¬
ta
Biehler est inimitable en Van Bett tandis que le
nine, exceptant bien entendu T’irréprochable ct
fidele Falkenir. Cela créc une série d’épisodes
ballet mérite un bravo. Ensembles et orchestre
d0
impeccables sons la baguette du Dr. Tanner.
secondaires, et l'’unité de la piece ne consiste en
CC
Reprise de * Salomé“. Des Tapparition en
somme, que dans la phrase mélancolique de
in
scène de Mlle Maerker nous fümes saisis par
Falkenir:imer, c’est eraindre, combattre,
d.
la fascinante personnalité de lartiste Avec unc
solliciter, c’est à chaque heure devoir recon¬

intensité inouie, elle a rendu vivante et palpi¬
querir ce que l’on aime — etre prêt à renoncer
I1
quand le destin l’exige.
tante à nos yeux, da perversité de in fille d’llé¬
rodiade. Son chant est empreint d’une rare
Jolie mnisc en scène du Dr. Buxbaum, pour
spiendeur; donceur comme violence, elle met
cette eréation en Allemagne de la piece de
tout en relief. La plénititude de cette interpré¬
Schnitzler. Mmne Thila Hummel, a de la com-Tre
tation est admirable. Elle sut donner à sa danse
tesse Aurelie une conception tragique, dui en-7c
P
toute la poésie de l’Orient et nous y montra
levant pent Etre quelque chose de son carac¬
aussi un vrai talent de danseuse. Jusque dans
tère de physgiologique entrainement. M. Sellnik
lles demi-teintes les plus redontables, elle de¬
est extremement bien dans de röle difficile de
meura tonjours merveillensement distincte. Brei.
le
Falkenir. M. Langhoff, sincère en irrésistible
idu tout se dégage une puissance grandiose. L.e
rc
Max aus multiples amours. M. Hernmann, sil¬
11
monologue fut exprümné comme en nostulgie. M.
honettant un prince de Peroso des mienx reus¬
Crenn a chanté Jokaanan. E, y déploie cette
sis. M. Adriano, parfait en Kammersanger et
voix de toute beauté conduite en parfait musi¬
tons les nombrenx röles Spisodiques tenus hono¬
zien, et domina sans effort les vagnes de Vor-Prablement par: Miles Kabisch, Nowack, Wern¬
d
hestre. M. Kronn a outre cela une magnisique burg, Voss, Mines Doppelbauer, Schwaade #i
Weyranch.
ilhouette. Mmne Haas est tout à fait excellente
t très belle en Hérodiade. M. Streib a bien ex¬
Nous avons trouvé particulièrement réussis:
rimé je caractère si changeant et anthipatique
le très élégant fourreau blanc de Mile Karisch,
Hérode. II était particulièrement bien en volx.
toilette neir et jade de Mine Hummel tunique
I. Roffmann est hon dans le petit röle de Narra¬
noire ei euchemire de Mile Wornburg — robe,
oth. M. Klemperer assumait la direction de Sa¬
verte et cygne de Mlle Nowack, toilette noir
iné. L’orchestre sous cette impulsion fut vé¬
et blane de Mine Doppelbauer.
itablement seintillant au-dessus de toute ex¬
Applandissement fournis.
ression, et rarement sans doute la merveillense
Etienne Gurry.


L’Echéanee du Trésor
Un rapport de Puttache
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