II, Theaterstücke 26, (Komödie der Worte, 1), Komödie der Worte, Seite 433

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26. 1 Konoedie der Vorte—Zykius
Les théätres etrangers à Paris
LA COMEDIE DES MOTS (au Studio des Champs-Elysées)
La troupe des comédiens allemands a. Prien ne peut préter à équiroque. L'écriture
comme kan dernier, sous In direction deset in date ont conrainen Glen gei se retire.
Mile Georgette Boner induguré sa saison
4 su femme qui demonde des ecldircisse¬
de Poris. Disons tout de suite que se füt
hents quent a cette leitre, Herbot, soheug!
un sueces du meilleur alot et pöur ies de¬
comwe un harnentent qut vient de jouer un
teurs et nour Pauore d’Arthur Schnitzler,
boa tour, erplique que la lettre est parfat¬
La Comédie des Mots, trois pieces en un
tement authentique, mais gue
concert
dete.
abec ia fiangee, la date a dté truquée.
Puis avec élan, it redit a sa femme qu'd
.— La Révélation
Le docteur Schold et sa lemme Clara gut, Pavenir it ne rivra plus que pour elle
la reltte, ont marls teur fille, barardent seile, que c’est pour elle seule qu'it va, ce
soir, jouer Hamtet;
directeur
gentiment, devant ane tüsse de ie, en feuil¬
rient le presser d’aller s’habiller. Sophie.
letant des gasettes et Pune d’eltes teur ap¬
prend ie depart imminent c'un de leurg strcudtee, inquiete, avoue au dtrecteur awni
ne ini est plus possibte de vivre aupres d’un
omis ie docteur Ormin, pour te champ de
komme qut n’est que mensonge et incons¬
bataille russo-japonais. Schold reprime mal
cience. Elle veut pärtir, mdis son mari, vetu
un Mouvement c’kumeur enviense: tout a
en Namlet, entre brusquement, réclame
réusst d Ormin, alors que lut demeure un
Tawfelle ailte becuper sd loge, il la supplie,
obscur médeein de quartier. Et voici Ormin
la conjure, P’élourdit. Résig# #e, elle se laisse
qut vient foire ses adleun epres quelques
porter dans ses bras, esclave pour la vie de
Mots, Schold s’ereuse d’étre oblige
ce gental enfant gaté.
rendre d son cabine; de consultations. Clard
et Ormin resient seuls et, bientôt, quiltant
— La Féte de Bacchus
1e ton badin ei le petit sen des allusions,
En Pabsence du romancter Félie Staufer,
Ormin avdue son amdur queit talt depuls
sa femme Agnes
teu GaN
deg annecs: Clurn, kuttement surprise,
Spoftsman Guldo Werni Peur
bonkeur
son tour revele qu'elle aussi, depuis 10 ans,
est d ce point parfait qu’ils décident d’at¬
Palme profondement, muis qw’elle K’a pus
Ptendre Péerienin d son urrivée, pour luis
rolu se donner d Mit de erainte de boute¬
ansöneer teur intention c’aller viere leurg
verser In U
de son Marl, pour aut elle
vie. Stäufer, venn par un train précédent
se satait la compagne indispensable.
Dies aperçoit, sans etre ru, dans la salle d’at-
Ormin parti, Schold, qui a termine ses
tente. Tres à Paise uree une bonhomie iro-g
consultations, sürvient et moitie perststeur,
nique, it les aborde, les turite a gouter.!
suggere d su femmte Paller habiter abce sa
platsante sür la rencontre qu'il a faile, auf
sille. Verant P’ekonnement de Ciarn, le mari,
cours de son vohage, ’une errquise jennes
sarcastique, lut siqnifte
péremptoire
fille. A demi reprise par son mari, Agnès“
quit sait qu'eile jut la maitresse COrmin;
Plente de se soustraire d son ascendant, mais ###
s’il a gordé le silence jusqu'd ce jour, on il
le romaneier, abee beaucoup de verve, dé¬
se complatt, combien dprement! duns sa ven¬
montre à Guido qu'd son dge et avec sag
heance, de füt uniquement d cause de teur
fortune i lut convient d’aller s’instrutre por &#
fille, moinkenant établie. Peut-etre eutei
le raste monde. Quant d Agnès, elle ca Tat-“
st precisement d’Ormin
purdonné, maig 6'
der, dinst qwbelle le fit si gonvent par sa
aien s’agit, ee contrère tonjours Neuren.
tendresse et ses conseils d terminer son
qudl qwit entreprenne, teutours triomphant
nouteat voman 1a
de Bacchus .
et qweit ne peut pas ne pas detester Clard,
4 sd femme, qui ne conndlssdit pas cefte nou¬
que tant de bassesse T’ame rérolte, int erte
velle #euere, V'éeriraln erplique qu'une pres¬
quteile a été lu maitresse d’Ormin, et toute
sante intuition Pa poussé d écrire e Lo Féte des
brisde, s’en 90.
Bucchus #. #, complaisamment, raconte ia 1é¬
5
Toende mutheloniquersUne fols par an, d l’épo¬
II. — La Grande Scène
qne des vendunges, les Grecs, pour eslöbrer
Le comédien de gente, Conrad Herbot,
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qu’on crott diroree, ne compte plus les bon-Bucchus, Sossemeleient, une uuit durant, dans
de bois sderé, pour ekunter et danser et c’est an
#es fortunes, dont lo derniere (la flancee
Ehusard que les coupies se noudlent, alterndient
de leur omi Glen) a deride sa femme à 10
Mitter. Mais les lettres eplorces de son mari, Pibrement a Panrore seion la toi et ta con¬
L’employe
tume, tout devalt étre oubisé
et tes instances du directeur au thédtre quf
annonee ie train de Paris, Staufer mlis
ii fait comprendre que, suns eite, Conrad
Tanes ineitent Guide # le prendre Celut-el
Gerient un acteur distrolt, volre medidere,
parti. Staufer reyurde se femme et lut crie
ont décidé Sophie Herbot d rejoindre son
je te hais , ei Agnès, en de detant dans ses
brund komme. Herbot jure d sa semme de
#e plus mentir (pulsqu'aussi bien, jusqu'a-Tbras, de ini répondre##et moi mille fols
plus. „
lors, dans la vie il se croydit tonjours en
scene) et la poir descendratt sur ie ménage
réconcilié, si ne surrendit teur zenne amf
Par un dialoque haletant, sareustique oul
Glen dont
Tete dernier, suborne in
wointif, diapre de mols, Schnitsler ercelle
kianeée Menacont, Glen reclame toute in
# jeter une ineur dans de sübeonscient de ses
verité Sophie Verbot qut s’est retirce dans
personnages. Ses héros sont des cas d’es¬
une piece ottenante, entendra son mari men¬
pece et nons arons assisté d frois scènes de#
tir arec volubilité, decamer le senne homme
menage tour a tour plaisantes ei doulou¬
de puradores sür la canité des serments et
Tenses.
pour einporter la conriction de ceini-cl aut
Onant & Linterprétation, elle fut en tous
doute tonjoues de Pinnocence de su future
points impeccable, d’abord aree Ame Allce
semme, i Mi montre et int une lettre, on
Luch et M. Eugène Jensen.
s’avere Padlmiration romanesqite
Robert LAVERNV.
jeune filte pour ie grand ucteur, mais on