II, Theaterstücke 26, (Komödie der Worte, 1), Komödie der Worte, Seite 434

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26. 1. Konoedie der WorteZykius
Schnitzlers „Komödie der Worte“ in Paris
Die Deutsche Bühne in Paris, die ihre künstlerische Tätig¬
keit vor einigen Monaten mit einer Aufführung von Bruckners
„Krankheit der Jugend“ ausgenommen hatte, gab heute zum ersten
Mal unter der Spielleitung von Georgette Boner=Zürich Arthur
Schnitzlers „Komödie der Worte“ mit bestem Erfolg. In den
Hauptrollen ernteten die deutschen und österreichischen Schauspieler
Emil Ritter, Eugen Jensen, Alfons Steinfeld und Jaro Fürth
sowie die Damen Alice Lach, Emilie Wendt und Käthe Förder
lebhaften Beifall.
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Iimmmt—
ECHOS E
PROPOS

S
PREMTERE EN ALLEMAND
trois petites pièces séparées dont chacune
tend à prouver que les actions ne sont pas,
Les circonstances ont voulu que M. Ar¬
N
dans la vie, l’essentiel, que les mots ont
thur Schnitzler attendit jusqu'à mainte¬
une redoutable vertu opérante; nous
nant pour étre joué à Paris. Plus tôt edt
avions déja: Les paroles restent..
éts trop töt. En attendant, son cuvre eut
Ainsi, apprenons-nous comment
Je temps, partant de Vienne, de parcourir
echange de paroles aigres-douces suffit à
I’Europe, dont les différentes capitales lui
diesocier un ménage, comment on peut,
réservaient l’accueil le plus flatteur.
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avec des phrases, andantir un amour. Le
Le public allemand de Paris n'a point
deuzieme acte est surtout frappant: nous
démenti, lers de la génerale de la Comédie
F voyons un acteur qui, par la seule magie
des Mott, au Studio des Champs-Ely'sces,
ziu verbe, reconquiert la semme qu'il a
ce succks international.
trompée; cest la contre-partie, et les
M. Schnitzler n'’est pas un optimiste. Ses
mots ressuscitent iei ce qu'ils détruisents
romans comme ses pieces accusent son
ailleurs.
goüt pour la vérité sans atténuation, son
M. Victor Jensen tient le röle de cet
dédain de T’euphémisme. C’est que M.
acteur à le, langue dorée. II joue excellem¬
Schnitzler n’est pas qu'un écrivain de li¬
ment. Un spectateur disait: # ll se joue
vres ou de théätre: il est aussi profes¬
Iui-meme. s II convient d’ailleurs de feli¬
scur de médecine. II a lhabitude du scal¬
eiter toute la troupe réunie par Mlle
pel.
Boner. Elle continuera pendant huit jours
La pièce dont le Studio donne aujour¬
ses représentations, qui attirent au Studio
d’hui la première, tout en n’étant pas la
toute la colonie de langue allemande de
plus généralement connue, dans une cuvre
Paris.
qui est déja considérable, est loin d’étre
Robert Dester.
la moins intérersante. Elle se compose de