II, Theaterstücke 24, Das weite Land. Tragikomödie in fünf Akten, Seite 795

71
W
24 ite Land
box 29/6
courant à Tau¬
terait difficilement. Nous verrons tout à
se heurtent, et
Quelquefois il me fait vraiment de la peine.
Theure une mère qui,faisant visite à une femme
Genia a écouté fort tra
ncore. La piece
Vraiment, docteur, je pense souvent que c’est
qu'elle croit la maitresse de son fils, lui expli¬
tout à coup; ollo se 80
le vrai.
un démon qui le pousse."
que tout au long les sentiments qu'elle a pour
Mme Wahl a en tout de st
as de caraclère
Sa punition sera d’aimer sans s’attacher, cf.
elle, et comment, ne pouvant que l’aimer on la
mander cs qu’étaient dev
er. Ce riche in¬
de s’écrier à la fin que tout est illusion. Voilà
hair, elle a choisi'de l’aimer, pour l’amour de
domostique lés à rappo
onds soient déja
Thomme; voyons maintenant la piéce.
son enfant. Ge sont de ces choses qui s’enten¬
Frédéric en fume un, et fl
femmes etilen
Ilest, àrept lieues au sud de Vienne, unc sta¬
dent ordinairement à demi-mot, et que, de co
Celui-ci l'allume et s’en
ébut de la pièce,
tion d’eaux sulfureuses qui se nommo Baden.
côté du Rhin et des Alpes, les mères ne croient
femme restent seuls. II n
égant, pas tres
Les Hofrciter y ont une villa. C’est dans le jar¬
pas devoir oxpliquer.
turel et de plus paisible g
t un bellätre; il
din de cette villa que se passe le premier acte:
Hofreiter explique donc à Adele les nouveaux.
Et tout à coup le drame 6
rochés; il porte
jardin entouré seulement d’une barrière de
transports qulil ressent pour une autre. Adelo
Frédéric doit aller en
efréquemment:
bois peint en vert et que longe une route. Los
Jui répond avec calme: 4 Je ne te comprends
faires, II propose à sa fem
Sa façon de par¬
amis disent bonjour par-dessus la barrière, et
vraiment pas. II y a pourtant autre chose auf
Elle refase. Elle craint la
féminine; mais
ils entrent. C’est Mme Wahl et sa üille Erna;
monde que les femmes. : — Oui, répond-il, i!
fère s’installer près de so
en un accent
c’est un jeune enseigne, Otto von Aigner; c’ost
Fales pauses entre un amour et un antre.
sos études on Angleterre.
bments sont sou¬
le docteur Mauer, Hofreiter est en ville
Elles ne sont pas sans intérét. Quand onale
II se tait. Puis tout à coup
pour l’enterrement d’un de ses amis, le
temps, et qu'on est d’humeur à cela, on cons¬
sals peut-être pourquoi
r, la femme du
pianiste Korsakow, qui s’est suicidé. Co sui¬
truit des fabriques, on conquiert des pays, on
Quc signifie cette quosti
vec elle. II est
cide est le sujet des propos. On dit que le pia¬
écrit des symphonies, on devient millionnaire.
quillement. Tu sais que
C’est la l’essen¬
niste s’est tué par orgueil: on lui reprochait de
Mais, crois-moi, tout cela est laccessoire. Le
que toi. — Alors, repren
hloins un homme
ne bien jouer que Schumann et Chopin. La
principal c’est vous, vous, vous
tut’éloigner de moi, ains
ür qui gague und
veille, il avait joué au billard avee Hofreiter:
Cette frénésie chez cet hommme almablo
main? Elle nie, olle se dé
lairage électri¬
il avait gagné une hoite de cigares. Lo lon¬
nous avertit encore que nous sommes dans un
biais. II pose enfin bruta
td’une liaison:
demain, le domestique va lui porter les ci¬
autre pays. Un séducteur allemand est tou¬
& Etait-il ton amant, ou nor
nt. — Qu'est-co
gares et le trouve mort, lo rovolver à la
Jours grave par quelque côté. Quand Adele
n’était pas mon amant. II
resse abandon¬
répond à Hofreiter: Et dire que des gens
ment pas mon amant. Cela
fois! — Tul'as
Hofreiter revient, et, comme tout le monde,
vons prennent pour un homme sérieux!, Ho¬
— 4 Malheureusemont, 1
mais je l’étais
il parle de Tenterrement. Hs’éionne-du-¬
freiter réplique: & Ce que je viens de vous dire
uireprend-to-Me#
je saurais étre
cide. Non, ce n’est pas par vanité qu'un garçon
est-il donc si plaisant!. La femme de Hofrei¬
étais done sa maitresse. Qu
nt fait. C’est à
si intelligent s’est tué. & Jouer du piano n’étaittu as rompu, etil s’est tuc.
ter, Genia, ne pense pas autrement. Un vieil
ir jeune.Dois-je
pour lui que l’accessoire. Avez-vous idée de, Lis:, répond simplement#
ami, le docteur Mauer, qui lui non plus
tout mon passé
tout coqui l’intéressait! Il possédait sur le bout
ne laisse pas échapper und occasion de man¬
la dernière lettre du malh
a vie et l’amour
du doigt Kant, Schopenhauer et Nietzsche, et
quer de lact, vient de lui dire combien son
& Adieu, Genia, dit cette lett
Marx et Proudhon aussi. C’était fabuleux. Jo
sentiment de la justice supportait mal qu’ello
être raison quand vonsV
d’entendre un
sais qui je choisis pour causer... Et, avec cela,
ne trompät point son mari, et que Hofreiter
veeux. Nous n’étions pas
ces termes à la
six heures d’exercices par jour. Od prenait-il
menät sa vio sans l’expier. Genia répond:
songe... Moipeut-être, vous
le temps pour toutl.,, Et vingt-sept ans! Et il se
ant cette mal¬
4 Etqui vous dit, mon cher docteur, que Frédé¬
vous ne voulez pas le quitte
tue. Seigneur Dieu, un garçon qui avait tout
faut en prendre ric ne paye pas? Faut-il donc que ce soit de la
à cette heure. Vous l'aimez,
pour lui.,. Jeune et illustre, très joli garçon,
ges ont le cceurI mème monnaie? Il paye déja, à sa façon. II
toujours votre mari. Volla
en outre, etil se brüle la cervelle. Qu’un viell
leur simplicité n’est pas si heureux quo vous le croyez. II n’est
nigme. .
Ane fasse cela, à qui la vie n'a plus rien A of¬
ançais suppor-Jpas si heureux que lui-mème le croit souvent.
Sans doute, Genia aime
frir.,. Mais justement celul...
Nous le savions déja. An d