II, Theaterstücke 24, Das weite Land. Tragikomödie in fünf Akten, Seite 797

W
Land
box 2
24. Das seite Jund
lomites, à l’Etang de Veels, l’ascension d’un fment de milieu. En tout cas, il est certain quende Vols, pres de l’Aigner
sommet tres difficile, qui a été gravi pour la
je dois m’cloigner d’ici. — Dici? be moi? — Depour directeur Aigner Jui-m
première fois par le père d’Otto, et qui ’appelle
toi, Genia? Je ne l'ai pas dit. Mais puisque tu longtemps de sa femme et
de son nom l’Aignerturm. Hofreiter en a fait
veux absolument l’entendre, oui, de toi. Oui, 'Aigner est un vieil homme 1
aussi l’ascension, avec un de ses amis, qui s’y
Genia. „
voyons tour à tour occupé
est tuc. Mauer, comme Hofreiter, comme le
Elle est stupéfaite. Frédéric lui rappelle la
maitresse dhier, d’une Amd
vieil Aigner, est hon alpiniste. II essaie d’em¬
mort de Korsakow. & Cest parce qu'il a dü se
aujourd'hui, d’une Français
pécher Erna d’aller à Voels. Mais elle lui
tuer, aleterrible.,, c’est pour cela que je
main. Tout l’acte est d’aille
ordonne dyvenir avec elle, et olle l’engage
m’en vais.2 La situation estscabreuse. C’est pro¬
termede. On y voit des voya
en riant comme guide. Puis elle lui rend aussi¬
bablement la première fois qu'un mari, au théa¬
timide, qui consulte le port#
töt sa liberté. — 4 Dois-je venir ou non? dit le
tre, reproche à sa femme sa fidélité. Ilyalà
l’aigre, qui se juge sans ce
pauvre homme. s Elle répond sans se compro¬
ce je ne sais quoi d’un peu explicite, d’un pen
diant, qui arrive apres
mettre: Vous m’étes sympathique. Ce serait un
appuyé qui est le caractère de toute la piéce.
marche, ne trouve pas de
moyen de mienx nous connaitre. Mais ne vous
Et pourtant le sentiment de Frédéric se com¬
dans le hall; le jeune seri
croyez pas engagé. Surtout ne vous imaginez
prend assez. Cet amoureux de la vie pense an
n’étonner personne. Mme W
pas que vous me deviez déjà de la fidélité. „
malheureux couché dans la tombe: : Je ne
plaisante par ses terreurs
Mauer, qui a cinquante-trois ans, proteste qu'il
pense qu’à cela, qu’on peut tourner comme on
partie pour une breve prom
n’a aucun attachement. Erna reprend avecune
veut: que le pauvre Korsakow est couché sous
et Hofreiter. IIs devaient ren
ironie méprisante: : Vous étes vraiment un
terre.et que tu en es cause... La cause in¬
II est lheure du diner et ils
homme très convenable, docteur Mauer. On a
nocente, naturellement, dans les deux sens.
Acoup leur guide arrive. II a
le sentiment que si quelqu'un vous conflait son
Un autre que moi se mettraft peut-étre à tes
Ils ont gravi l’Aignerturm. II
destin, il serait au port, il ne pourrait plus rien
genoux, te prierait comme une sainte, à cause
fet. Mais Mauer a disparu.
lui arriver.,. Seulement, je ne sais pas bien si
de cela. Je ne suis pas ainsi... Tu m’es à cause
solument qu'il soit mort. L
cesentiment de sécurité est particulièrement
de cela devenue étrangère. * Et plus loin:
tragique. II a vu Hofreit
souhaitable. Pour étre tout à fait sincère, doc¬
& Cette pensée.,, que ta vertu a précipité un
brasser, et il est parti. Er
teumMuner, il me semhlesonzenanerata
homme dans la mort, m’est pénible. Oui, je ne
Joyeuse et résolue. Elleplais
sonhaiter ou à altendre de Texistence autte
Deun pe
Pnstenest-fon-de-pahste
chose que la sécurité et que la paix. Meilleur
avecle temps, dans la montagne, et quand nous
fermé l’ceil de la nuit, Er
ou pire, je n’en sais rien.
nous retrouverons dans deux semaines... Mais
de la peihe, répond-elle.
Et voici que tout à coup Hofreiter déclare
maintenant c’est ainsi, et on n'’y peut rien
dormi e. II dit encore: Je
qu'il part avec Mauer pour Vols. S’est¬
faire.,. Oui, ma chère Genia. Je suis ainsi.
Ia déraison, dont je me
II concerté avec Erna? Nous n’en savons
D’autres seraient autrement.
Je comprends qu’on passe
rien. Toutefois elle écoute tres attentivement la
Ils’en va donc. Et l’acte se termine par un
qu'on donne des sérénade
conversation. Mauer, qui n’y entend pas ma¬
petit dialogue ibsénien, fait d’allusions et de
rival avec un couteau, qu'b
lice, se réjouit d’emmener son ami. Mais Genia
symboles. Onaproposé une partie d’automobile
précipice quand on n’est
s’étonne du brusque projet de son mari, et
au clair de lune. - Mais il n'ya pas de lune, dit le
Thomme en proie au démon
comme à la fin du premier acte, une explica¬
jeune Otto.IIn’y a méme pas d’étoiles.— Eh bien!
& Erna, dit-il, fais bien atten
tion éclate entre les époux. Mais cette fois,
dit Erna, nous filerons hardiment dans l’obs¬
dire. Si cette nuit ta port#
Genia interroge: + Pourquoi, pourquoi pars¬
curité. — Oui, répond Genia, c’est peut-étre
T’enfonce et c’est fait de nou
tu? : Frédéric répond: - Ma chère enfant, je
le plus amusant de tout. Et elle éclate de
sera pas fait de nous deu
ne me sens pas bien; cela passera; mais j’ai rire.
prévois qu'ily aura encored
besoin d’un changement d’air, d’un change-] Le troisième acte se passe à Thôtel de l’Etangque la-haut, sur T’Algnertür