II, Theaterstücke 22, Der junge Medardus. Dramatische Historie in einem Vorspiel und fünf Aufzügen (Altwiener Stück, Doppelselbstmord), Seite 371

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22. Der junge edardus

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comme un dénonement définitif du drame, et
lage du Tyrol autrichien. Un reitre impérial,
tout jeune homme de beaucoup de
le publie se frouve sans doute fort surpris
avec sa horde de soldats, vient d’y arriver, por¬
a été jdué déjà, non sans succes, an
d’étre encore dans la salle an second acle. Ce
#teur d’un décret de l’empereur bannissant tous
Les destinées de la fille para¬
second acte est à notre gré beaucoup frop
les paysans luthériens qui ne vondront pas
Ferdinand de Castille, Maria-Dulce,
long; l’intèrét y languit. Toute T’action tourne
abjurer leur soi. Une scene d’exposition courie
ant guérit par la suggestion et qui
autour du personnage du vienx Rott. La con¬
et précise pose netiement le sujet et nous
kuser de sorcellerie gräce aux in¬
version publique desson fils l’a rendu inquict.
éclaire des l’abord sur le conflit psyehologi¬
rival écönduit, n'ont pas eu le don
Va-t-on le forcer à quilier le sol natal comme
que qui fait le fond de la pièce“; la lutte,
le publie: le treizième siècle est
son fils Christophe, qui au moins pourra fon¬
dans T’äme du paysan, entre l’amour pour le
ous! La Houppe d poudrer, de MMl.
der un nouveau foyer à l’étranger, vivre heu¬
sol natal et la foi dans la vraie religion, dans
Ehfeld et Siegfried Geyer veut étre,
reux avcc sa compagne, la Rottin, et son en¬
le vräi Dieu.
fe, une comédie très moderne. Mais
fant Spatz? Lui, qui n’a plus longtemps à vi¬
Christophe Rott et son père, le vieux Rott.
bas jugée beaucoup plus amusante.
vre, mourra au premier détour de la route et
sont secrélement devenus protestants. Fils et
sont des débutamts, ils feront cer¬
on le couchera dans la terre à côté d’inconnus.
petit-üls, père et frère de luthériens, martyrs
Emienx une autre fois. Nous en di¬
II ne peut se résigner à ce sort; il continue¬
de leur foi, ils ont tenn leur conversion se¬
de M. Wolfgang Madjera. Sa piéce,
ra à s’affirmer pienx catholique, à mentir à
crête pour ne pas étre obligés de quitter le
omne ou le Voleur malgré lui, est
sa conscienee; il renverra ses deux fils; il re¬
sol natal auquel ils sont allaches par toutes
nquatre actes — c’est bien long —
fusera mème le giie sous son toit à son mal¬
les fibres de leur étre. Ils veulent achever leur
sme judiciaire. Elle a cependant
heurenx enfant Pierre, un des convertis luthé¬
vie dans cs village qutils n’ont jamais quitté,
iccès d’estime que le passé littérai¬
riens chassé déjà du pays et que l’amour du
et transmeltre intact à leurs descendants le
norable, de son auteur ne pouvait
sol natal ramène an village. II n’a pas un geste
patrimoine, unc pauvre ferme, que les Rott
e lui assurer.
de pitié, pas un eri d’amour paternel lorsque
possedent de père en fils. IIs se cachent pour
haturges de l’école naturaliste alle¬
les soldats chassent brutalement le pauvre hö¬
prier, pour lire la Bible défendue qu'ils ont
une prédilection marquée pour
re. Le vieux Rott se réserve toutefois, lors¬
enfouie dans l’une des poutrelles du plancher.
Leur maitre à tous, M. Gerhart
qu'il sentira la mort l’étreindre, de confesser
, leur a donné le premier l’exem¬
Jusque-la, rien que de normal dans la con¬
sa religion et sa vraie foi. Cette casuistique
on Florian Geier: exemple pen
duite de ces deux hommes. Protestants convain¬
du vicillard, ces restrictions mentales sont fort
Ant s’il en fut. Car le drame, comme
cus, ils n’ont pourtant pas l’ardeur religieuse
déplaisantes. M. Schonherr y a trop lourde¬
échoua, et les essais répétés des di¬
qui anime ies martyrs; en lisant la Bible ils
ment insisté; il a trop enlaidi moralement le
Lessing-Theater et du Deutsches¬
croient avoir assez fait pour leur salut futur.
personnage du vienx Rott, dont l’amour du sol
Berlin, pour secouer Tindifférence du
Rien dans leur attitude ne fait prévoir l’élan
natal n’excuse pas unc pusillanimité sénile,
rent aucun résultat.
d’enthousiasme qui forcera l'un d’eux, Chris¬
qui le rend odieux au public. Son sort tragi¬
tophe Rott, en fin d’acte, à faire l’aveu de sa
t donc quelque audace à faire unc
que ne nous Cmeut pas; nous éprouvons à
foi. M. Schcnherr parait s’étre rendu compte
ntative dans le genre historique
peine pour lui de la pitié; cet égoisme du
de ce défaut dans la contexture psychologique
iccès de Hauptmann, et il faut savoir
vieux Rott nous blesse. M. Schenherr, dom les
de son drame. Aussi, pour impöser au spec¬
chenherr de l’avoir osée. M. Schoen¬
sympathies pour son personnage paraissent
tateur ce denouement imprévu, il à eu recours
vrai, possede à un plus haut de¬
augmenter à mesure qu'elles diminuent chez
au moyen facile du coup de théätre, ou di¬
Hauptmann ce qu'on pourrait appe¬
Ie public, s’est avisé tout de méme, en lin T’acte,
solis mienx, des coups de théätre: successi¬
ice du public: le don de découvrir
d’apaiser le courroux moral des spectateurs par
vement l’arrivée du reitre, le carnage auquel
ces et ses goüts. Le public moderne,
un beau geste du vicillard. S’il ent fallu sans
il se livre parmi les pavsans protestants, et
u énervé, aime les émotions fortes,
doute donner une explication psychologique de
enfin la mort de la Sandpergerin, une voisine
err ne lui épargne pas les secous¬
ce beau geste, la täche de M. Schenherr n’eüt
des Rott, que la valetaille du reitre tue pour
es. Le naturalisme a une tendance 5.
peut-étre pas été facile. Il s’est servi d’un
Jui faire livrer la, Bible, qu'elle serre dans ses
chez lui par un excès de brutalité;
moyen plus simple. Le reitre, qui a bien T’air
bras.
e-t-il quelquefois des coups de
dans la pièce d’un simple deus er machina, a
sensation.
Nous savons bien que ce spectacle agit puis¬
encore une fois tiré l’auteur d’embarras. Le
samment sur T’esprit de Christophe Rott; nous
uvrier dramatique d’ailleurs, il sait
meurtre de la Sandpergerin avait provo¬
doutons pourtant que le timoré que nous a de¬
es effets, exciter la curiosité de son
de Christophe Rott;
qué la confession
crit M. Schcnherr dans les premières scènes
a tenir en haleine, tirer tout l’in¬
la décision du reitre de faire jeter, après
soit capable d’un acte de foi qui peut à co
Etique d’une situation. Les qualités
leur mort, les corps des hérétiques au
moment meme lui coüter la vie. Toutes les notes
et de composition qui distinguent
charnier, provoque celle du vieux Rott:
pour la scène par lesquelles M. Schenherr a
M. Schenherr ont contribuc sans
4 Un Rott au charnier, s’écrie-t-il, le vienx
voulu préciser et régulariser le jeu de l’acteur
surer ie succès de sa piéce en Au¬
Rott à côté d’un chien crevé! Chevalier, j'en
n’y font rien. Le meilleur artiste ne peut ex¬
e public est moins sensible que dans
suis un aussi, moi, un chrétien évangéli¬
primer que les sentiments que l’auteur a mis
protestante aux malheurs des pay¬
que! " La scène ne manque pas de pathétique.
dans son Guvre. La conversion publique de
és au luthérianisme et chassés de
C’est un coup de théätre habilcment amcné.
Rott reste donc insuffisamment expliquée. En
au moment de la contre-Réforme.
Lhabileté encore une fois ici remplace chez
outre cette fin d’acte a un second défaut: par
époque que dramatise M. Schonherr.
T’action de Foi ck Pairic est un vil-] sa brutalité meme, elle agit sur le spectateur M. Schenherr le talent. Le troisième acte est