II, Theaterstücke 22, Der junge Medardus. Dramatische Historie in einem Vorspiel und fünf Aufzügen (Altwiener Stück, Doppelselbstmord), Seite 373

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2 Deardus
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—en Kkiden
Sasdaraalunanuetsc
Sn 1
Etre qu'un moyen d’al-une rapidité bien signilicative. M. Schnitzler.
rien (der Unsterbliche Lump), de M. Félix j’se méle à la joie de vivre un
et de retarder le dé¬
a appelé son cuvre une histoire dramatique. Lg,
„Derrmann, pour lequel l’habile compositeur
talisme hon enfant. M. Fél
leurs ce que la piéce
public, qui a assisté à la représentation, saltn
Edmond Eysler a écrit une charmante musique.
est encore un jeune, s’est es
quoi s’en tenir à ce sujet; et il s’est bien aperqu.
C’est unc opérette et ce n’en est pas une, en ce
genres. II a écrit des mono
que M. Schnitzler avait dramatisé une série
Spatz, qui ne vit que
sens que la pièce pourrait exister sans la partic
scabreux, il les a dits dan
d’histoires insuffisamment reliées entre elles.
u départ pour des pays
musicale; mais celle-ci vient compléter fort
nuit, il a écrit des nouvelles,
par une cohésion logique. Un critique a pu dire,
our l’enfant de rester
heureusement le texte. Hans Ritter, instituteur
rettes. II n’a rien fait de mie
que dans le Jeune Médardus on pourrait tail¬
pargner le plus long¬
de village, est musicien à ses heures, voire
#tel raurien. Peut-être sa de
ler trois tragédies complétes. C’est justement
ption et le chagrin. II
méme musicien de talent. II a composé un opé¬
trouverait-elle pas à l’étrang
l’erreur de l’auteur de n’en avoir voulu faire
caractère violent de
ra, qu’il a présenté à la direction du théätre
a cu ici; elle n’y répondrait
qu'une. Le drame de M. Schnitzler parait étre¬
jenne sauvage élevé
de la Cour et qui doit étre exécuté. Hans attend
caractère et an goüt du publ
l’euvre d’un romancier que la fièvre des plan¬,
chenherr aurait bien
ce grand jour avec impatience. La gloire et la
ces pièces voisines de l’opér
es craintes par Chris¬
ches aurait saisi et qui aurait écrit une piéce.
fortune, qu'il escompte, lui permettront d’épou¬
et la valse rythmée viennen
de théätre avec les mémes procédés littéraires
ue avec sa femme. Le
ser la gracieuse Anna, qu'il aime depuis long¬
tion simple, on évoluent des
üt paru moins inad¬
qu'un roman. Si l’on jugeait M. Schnitzler
temps. Mais le théätre de la Cour ne se presse
connus, ont toujours de 1
d’après son Medardus, on pourrait, sans crain¬
le reitre met brutale¬
pas de jouer l'cuvre de Hans, et sa flancee, sur
qu'elles trouvent des interpr
paysans, en leur in¬
dre d’étre injuste, défendre l’opinion qu'il man¬
les conseils des parents, gens pauvres mais
au premier rang desquels o
Spatz s’échappe des
que de la plus élémentaire pratique du théätre.
pratiques, donne sa main au fils du riche bourg¬
Girardi et Mme Hansi Niese
but le retenir. II s’en¬
La place nous ferait défaut ici pour décrire
mestre de l’endroit. Désespéré, Hans s’enfuit, et
ne sont pas sculement les fam
dats, pour les narguer
toutes les péripéties du Jeune Medardus. L’au¬
pressé par la faim, il vend ses droits d’auteur
sont devenus des types vien
s la rivière qui coule
teur, soncienx du pathétique, accumule sur une
pour un morceau de pain; il mène la vie obs¬
l’äme populaire dans ce qu'e
Son père le rapporte
meme famille viennoise plus de catastrophes
cure d’un génie déchu, exerçant, au hasard des
pathique et de meilleur.
1 de douleur, assoiffé
que n’en ont pu attendre cent à l’époque du
fétes populaires, le métier de pianiste dans les
La réputation de Girardi a
sur le reitre, qu'il ter¬
siege de Vienne par Napoléon. Medardus voit sa
cabarets de faubourg. Bien des années s’écou¬
tes de la capitale. II est aus
frapper de sa hache
schur séduite et entrainée au suicide par le
lent ainsi. L’opéra a été joué et il a fait triom¬
magne qu’en Autriche. Depi
nir paralyse son bras;
prince de Valois, le fils d’un émigré français
phalement le tour de toutes les scènes lyri¬
ans qu’il est au théätre, Gi
Pardonne a ton en¬
qui se croit le prétendant au tröne des Bour¬
ques. Le nom de Hans Ritter — que l’on croit
dans tous les genres et y a
à la mémoire. 1I ne
bons. Pour venger sa scur, il conçoit le plan de
mort depuis longtemps — est devenu célèbre,
cellent. Doué d’un talent ext
ain à son adversaire
séduire la fille du due, une prineesse fort hau¬
et les compatriotes du pauvre musicien ont
il a représenté tous les typ
fond. Et pendant que
taine et entichée de ses titres nobiliaires. Après
décidé d’élever un monument à sa mémoire.
théätre classique autrichien.
t le village à la re¬
plusieurs.duels, il conquiert le cceur de la prifl¬
E’inauguration doit en étre présidée par un
troy, Raimund n’ont jamais
le reitre, devant l'’au¬
cesse qui conquiert le sien à son tour, le domine
ministre. Une députation, à la téte de laquelle
terprête que lui. Nous T’avons
iser son épée encore
complétement et en fait le jouet de sa volonté.
se trouve l’ancien rival de Hans, devenu bourg¬
Molière, et son Malade imagin
baysans. Je le répête,
Le drame se complique d’une étrange histoire
mestre à son tour, se rend à Vienne pouf in¬
sont des créations de tout p
plicable. II est certes
de conrplot ourdi par la princesse contre Na¬
viter solennellement ce personnage officiel.
rardi, qui avait une belle vol
ttre qu'un enfant, füt¬
poléon. Medardus, qui eroit, on ne sait pour¬
Le hasard amène la députation à T’auberge
péretic et la joue encore, bi
omme Spatz, se jette
quoi, que la princesse est-la maitresse de Na¬
de la Bouteille-Bleue, à Lerchenfeld, dans la
jourd'hui plutôt qu'il ne chaf
##ère pour narguer
poléon, la tue lorsque celle-ci se rend chez¬
banlieue de Vienne, Justement le malheurenx
le programme est toujours un
peut échapper plus
T’empereur au chäteau de Scheenbrunn. Aprés
Hans tient le piano; mais personne ne le re¬
cès pour le directeur quis#a s
II est impossible de
ce meurtre, bien inutile, Medardus se sacrifie
connait, et on T’invite, parce qu’il est hon gar¬
cet artiste à l’humeur vagabo
a douleur accable et
lui-méme en avonant avoir participé au com¬
gon, à prendre part à l’inauguration du monu¬
Girardi seul que des opérett
pitoyable, et le genou
plot contre la vie de Napoléon, et il est fu¬
ment. Il y dirigesa un cheeur d’enfants extrait
flanies que das Glücksmed
saire, songe à lui par¬
sillé. Ainsi se termine cette étrange suite de
de son opéra et assistera ainsi incognito à sa
Stolz, ou Mein junger Herr, de
le. Là encore la piéce
suicides, de duels, de meurtres. Le drame de
propre apothéose. Mais le jour venu, au mo¬
ont pu tenir l’affiche au Rain
par le côté psycholo¬
M. Schnitzler n’a été accueilli que froidement
ment de prendre le bäton de chef d’orchestre,
théätre An-der-Wien penda
udié. Le public vien¬
par le public vichnois, qui a pris intérét aux
Hans est vaincu par le chagrin et il disparait
maines.
d’ailleurs les fins de
décors et aux reconstitutions historiques faites
avec une pauvre petite musicienne ambulante,
Mme Niese, qui rappelle pa
accepté ce dénoue¬
à grands frais par le Burgtheater et son excel¬
qu’il a connue dans sa jeunesse; il disparait
bles, ses yeux expressifs et n
Volkstheater, par leur
lent directeur, le baron Berger. II a pu ainsi,
pour continuer ailleurs son existence de bo¬
point, ce qu’était notre pauvre
ont rendu, il est vrai,
sans trop d’ennui, assister à une représenta¬
heme et de raté. La féte a lieu quand mème.
dant féminin de Girardi. Con
tion d’une durée de cing heures et qui a né¬
Hans est remplacé au pupitre du chef d’or¬
est douée d’un talent à facc
herr, en somme, mal¬
cessité l’apparition en scène de 160 personna¬
chestre par son vieux maitre, l’organiste Baum¬
tempérament endiablé et d’u
avons signalés, tient
ges, sans compter les simples figurants. Le
gartner, et le ministre décore.,, le bourgmestre.
infaillible. Mme Niese joue i
parmi les cuvres
renom seul de M. Schnitzler, l’auteur applaudi
Tel est le sujet de cette jolie pièce; elle se
tragédie, la comédie, le vand
d’Anatole et du Perroquet vert, a sauvé sa
déroule dans des décors pittoresques qui font re¬
couplets, l’opérette bouffe, la
mposée, elle est d’un
pièce d’un échec complet: le public a fait gräce
vivre le bon vienx temps: Vienne avec ses rem¬
vesti. Elle excelle dans tous
mpressionnant. Nous
a l’auteur en raison de ses succès antérieurs.
parts, ses faubourgs verdoyants, ses honnétes
vers. Sa eréation de la Rose Ben
hutant de la pièce de
La pièce qui a en le plus grand succès de la
auberges ou l’on savoure le vin nouveau. La
mann, an Deutsches-Volksthe
edardus, qui a d’ail¬
saison, après Fot ef Pairie — mais dans un
jolie musique de M. Eysler contribue à déga- les plus blasés. Possédant und
du Burgtheater avec Lgenre tout différent, — c’est l'immortel nmn.
ger cette atmosphère-viennoise particulière, ou] curieuse-étendue, elle s’en ser