II, Theaterstücke 18, Der einsame Weg. Schauspiel in fünf Akten (Junggeselle, Junggesellenstück, Die Egoisten, Einsame Wege, Wege ins Dunkle, Weg zum Licht), Seite 180

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18. Der einsane Neg
— Jodte ia Nous-iia
droit Cavoir raison avant Ihe
arites Mintaltes Lepfeyees-pu. Vs Woupes Japonai¬
de rappeler que J.
ses, me décident à aligmenter notablement nos forces
s pouvons pas avoir raison contre
amis n’ont adopté ce projet qufaprès que le re¬
sur le théätre de la guerre, alln d’arriver à des résul¬
o surtout quand il s’agit d’exercen
fus des Etats-Unis de leur accorder un traite¬
tats décisifs dans lestemps le plus court possible.
„ Taction gouvernementale v. M. 5
ment de faveur eut brisé le mouvement qui en¬] +Par suite, le nombre de nös unités atteindra un
trafnait le Canada vers le Zollverein, puis vers“ chiffre qui ne permettrait plus de les laisser groupées dans ces lignes, qu'en renonçant à



Cette artiste, qui, par sa taille ron
et d’esprit, a dest relations avec un chätelain
FEUILLETON Du Temps
bleus et sa chevelure d’un blond f
marié, qui ne sond pas restées sans suite; mais
DU 26 SEPTEMBRE 1904
pression d’une bonne bourgeoise,
elle est trop fière pour faire à l’homme qu'elle
primitif qui semble créertout d’u
aime réellement Taven de sa maternité, et, d’un
connu. Avec sa langue lourde, elle
autre côté, les idées morales pas trop scrupu¬
capable de prononcer un vers,
leuses de la paysanne lui permettrait de se sau¬
d’elle vaut plus que la déclamation
CHRONIOUE TIEATALE
ver de cette situation en épousant un brave
tistique, etson rire est si doux qu'e
homme quelconque. Cela est déjà arrivé plus
ser des larmes de jole. Elle est 1
d’une fois dans un village, et pour qu'elle en
LE THEATRE A BERLIN
blic, mais elle joue avecune gra
vienne à commettre le crime infanticide, il
et une grande retenue, comme 8
faut qu’elle soit ncculée par les événements
La question qui domine chaque saison iei est
était jamais aperçue.
et par les hommés. Ce dénouement tragique
de savoir quelle pièce donnera Gerhardt Haupt¬
Gerhardt Hauptmann a écrit ic
est amené de façon fine et psychologiquement
mann et cette question est posée par ses admi¬
miere fois une pièce, dont leperson
inéluctable. Cettejeune fille, autrefois si prude
rateurs passionnés non seulement avec espoir
estune femme, et c’est à cet étre
et si courtisée, une fois tombée, la bestialité des
mais aussi avec hésitation. En effet, depuis huit
sympathie et la pitié de l’auteur
hommes se déchafne contre elle, et, après le
ans, un certain flottement s’est manife.t6
sembie n'avoir qu'une froide més
chätelain, qui est du moins un homme conve¬
dans ses productions, et il fait l’impression d’un
hommes. Les chasseurs brutaux
nable, vient un individu brutal et dégradé, qui,
homme qui, voulant élargir son domaine, en¬
la noble proie ne font pas contraste
aussi longtemps qu'elle avait été honnéte, n’a¬
treprend subitement des expéditions de con¬
destraits conventionnels, maisce sd
vait pu approcher Rose, et qui se dit mainte¬
iquéte puis rentre dans son pavs d’origine on
finement différenciées dont chacum
nant: Mais puisqu'elle a appartenu à quel¬
sa prépondérance est établie. Dans ce Berlin
suivant son origine, ses instinct
qu’un, pourquoi nous antres tous qui avons un
qu'aucune considération n’arréte, le pavillon qui
rament, un genre particulier de
appétit aussi grand, ne T’aurions-noue pas? „
lcouvre la marchandise n’est pas toujours res¬
chacun d’eux cherche à nuire à la
I Rose ne peut plus se sauver, ni par son mé¬
pecté. IIn’yaichaucnn succès quisoit la garan¬
à sa façon. Ce qui est manvais p
pris, ni par ses supplications, et, lorsqu'elle
#stie d'autres succès et méme notre dramaturge le
son amourette irréfléchie avec le p
est à demi-morte d’angoisse, il la prend de
plus considérable doit s’attendre tous les deux
Mais ce qui est pire, c’est le dés
force. II Jui a promis, il est vrai, de garder
ans à un échecbrutal. Son avant-dernière pièce
paysan bestial, mais ce qui est len
lesilence, mais la vanité masculine l’empéche
Le Paurre Henri fut l’adaptation au théätre de
c’est l’inflexibilité du sentiment
de tenir sa promesse, parce qu’il veut setar¬
Ia légende moyennageuse du Chevalier malade
son père qui la traine devant 1
guer de son succès par des allusions préten¬
aui devait étre guéri par le sacrilice d’une jeune
amène ainsi la catastrophe. Seu
tieuses. Ces allusions forcent le vieux Bernd,
füille vierge. M. Hauptmann avait conservé le
officiel, un doux piétiste, la prei
qui ne peut pas douter de la pureté de sa
charme de ia vieille légende dans ses vers no¬
en hon chrétien, il respecte ses
fille, à le pourshivre en justice. Rose se
bles et vigoureux, et, psychologue moderne, il
mais elle ne peut plus accep
parjure, parce qu'elle a honte d’avouer le fait
avait réussi en méme temps à donner une in¬
qu'il lui avait offerte, parce
devant son premier amant, et en revenant du
terprétation moderne purementhumaine àcelte
maternité perdue, la force de la#
tribunal elle tue l’enfant venu au monde peut¬
idée mystique: la vertu curative du sang. Cette
anéantie. C’est ainsi que cette 1
étre avant terme äla suite de ces émotions. La
piece ent un grand succès littéraire, mais i
geoise, malgré son cadre intime, off
scène du Tribunakqui se passe dans les coulis¬
n’en fut malheureusement pas de mème du
image de la fragilité des chesesht
succès théätral.
ses, rend la pièce encore plus difficile à suivre.
constituc de longues variations sün
Ce n’est que dans le dernier acte que la
Après cette incursion dans le domaine du
de la moralité, avec des figures
signification typique du problème s’éclaircit. II
mysticisme et des légendes, l’auteur, est re¬
vivantes, dont chacune a une #
s’agit uniquementde la lutte des sexes inhé¬
venn de nouveau à l’actnalité et à son foyer
science dans sa main. Nous pou
rente à Pexistence de Thumanité, entre les
plus restreint, pour nous offrir une tragédie
bler ses fractions en une image
hommes, chasseurs, et la femme, proie, qui dé¬
villageoise en dialecte silésien. Hauplmann
nité, mais la piece est plus forte d
fend son bien le plus précieux, la maternité,
s’est déjà trop éloigné de l’école naturaliste
sentation de la diversité que dan
pour s’arrêter à une peinlure en miniature pure¬
jusqu'à la dernièré extrémité. Dans le dernier
vers l’unité, et nous recevons seul
acte, Hauptmann, à prété à la mère les accents
ment descriptive d’ün milieu provincisl, mais
mière lorsque nous avons pénétre
les plus émotionnants. Elle a un enfant; pen
il a cependant restreint l’importance humaine
et lypique d’une idée tragique par l’emploi
et les complications del’action. D'a
importe de qui; mais on ne veut pas per¬
„du patois, et il a rendu quelque peu diffi¬
allemandes, le röle d'un raisonneur
meitre à cet enfant de vivre, et lorsquil vient
cile la compréhension de la pièce pour les
lesens de l’action est absolument
au monde, il n’y a pas de place pour son
acteurs et le public. Le succes se monlra seu¬
berceau. Le paroxysme flövreux de la désespérée
mais la pièce elle-mème pourrait
Jement lorsque le public, par la crilique, fut
alterne avec des blasphèmes effroyables, des
plus compréhensiblement et nous
mis au courant du sujet de la pièce de fagon à
hurlements de désespoir et des plaintes dou¬
tre plus iôt qu'au dernier momen
ces d’enfant.
pouvoir suivre le dialogue silésien, qui n’est pas
tiens humaines.
compréhensible pour tout Allemand
A côté de Gerhardt Hauptmann,
Cette Rose Bernd est véritablement und
Dans Rose Bernd, pièce en cing actes, il donne
femme magnifique avec sa passion et son'NArlhur Schnitzler qui est resté fide
histeire d’un infanticide, sujet pour lequel
dévouement, avec sa se
tre allemand v. Le Donnay alleman
grende P
auteur avait déja eu beaucoup de prédéces¬
sanne, avec ses mäffères naives et enfantines
mable, sentimental, ironique, es#
zeurs en Allemagne et, parmi ceux-ci, le plus
de dissimulatign et de mensonge. Elle trouva
dramaturge qui sache parler élégan
mporlant de tous, Gesthe, avec Faust. Cette 1 une interprêté parfaite dans Mme Else Leck- I signilie qu'il nous vient d’Autriche
#ante silésienne, robuste. saine de corns I mann. dont l’étre est tout desanté et de nature. 1 pieces semblent se basser dans ung