II, Theaterstücke 18, Der einsame Weg. Schauspiel in fünf Akten (Junggeselle, Junggesellenstück, Die Egoisten, Einsame Wege, Wege ins Dunkle, Weg zum Licht), Seite 182

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18. Der einsane-eß
Les daporens Ccnundchanerclicer—
1y a-til de ## Loves qui soient
avecune extrömé lenteur.
kpliquer proprement le sens du mot
Une brigade d’infanterie, appuyée par de l’artille¬
1 viendra donc un moment ou les Fran¬
rie, a été aux prises avec de la cavalerie russe à Da¬
line, le 20 septembre. L’engagement semble avoir
sont plus du tout ce que vondront dire
été vik.
Is auront le plus souvent l’occasion de
Le quartier général de Kuroki est près de Bensi¬
es mots servant à désigner des inven¬



meilleure si le jeune homme ne se plaçait pas
is lequel retentissent les derniers
de facon si claire et si critique en face des ses
douce valse viennoise. Mais ses per¬
instincts, puisqu'il aurait pu sauter à la gorge
edansent plus, peut-étre parce que
du séducteur de sa mère.
ont trop dansé; ils sont tres fati¬
Mais méme les lieutenants de Schnitzler sont
brudents et préfèrent vivre dans le
si prudents qu’ils raisonnent sur leur mère,
dans l’actualité. Choses mortes ré¬
comme sur une étrangère qu'ils comprennent
ie, tel est le titre d’une de ses nou¬
parfaitement; il pardonnent volontiers. Le
peut baisser les rideaux, quand le
peintre au tempérament ardent qui aurait vonlu
frappe à la fenétre, on peut fermer
arracher encore à la vie un lambeau de bonheur
Hlevant le soleil et le printemps
a donc perdu son unique espérance. II résiste
n’ezistent plus. L’äme peut ré¬
encore un peu jusqu'à ce que son ami, M. de
réfractaire à tout ce qui est
Sala lui ait expliqué que des hommes comme
ut ce qui est vivant, elle ne peut
eux qui ont été si avares de leur cceur, n’ont pas
fermer contre le souvenir. Sans
le droit de compter sur une affection quelcon¬
ppelé, il se présente et il nese laisse
que; nos folies, nos infamies peuvent rester
er. M. Schnitzler est un fin connais¬
cachées àd’autres, mais pas à nous-mémes. Au
me moderne, par laquelle, en sa qua¬
plus profond de notre äme nous savons tou¬
imental, il se laisse facilement sé¬
jours ce que nous valons.
toutefois, se laisser tromper. Doux
Enfin ce jouisseur très expérimenté qui a
cadent viennois, il n’a pas la main
l’intelligence si vive pour les choses de la vie,
reuse pour conduire la lourde ma¬
doit encore supporter une catastrophe au déclin
Fame dans un mouvement ininter¬
de son existence, catastrophe qui, par son re¬
t pourquoi il n’est bien à son aise,
tentissement sensationnel, blesse son goüt
eurs aussi, que quand il peut laisser
discret. Il a des relations avec la fille du direc¬
s personnages. Alors, observateur
teur de l’Académie, ce qui frise presque l’in¬
il entreméle leurs destinées à l’aide
ceste parce qu'il est considéré comme son ami
suggestives qu'il leur met dans la
paternel, et comme la jeune fille, un person¬
ur cette première raison, ses pièces
nage un peu énigmatique, se précipite dans
d’énergie dramatique; les per¬
l’étang de son jardin, il ne restera d’autre
ont trop savants. IIs ne peuvent
ressource à de Sala que de disparaftre lui¬
souffrir, ce qu'ils n’ont
dre, ni
mème d’une manière élégante. Les deux
Ablement pensé. Plus ses inven¬
égoistes s’enfuient comme des hommes qui ont
simples, comme dans sa première
fait faillite à la vie, de la maison de l’ami qu’ils
purette, plus on oublie l'absence de
ont trompé comme époux et comme père, et
construction, par suite des artifices
on ressent vivement combien les frissons dela
de sa gräce ct de son amabilité.
vieillesse viennent peser sur eux, lorsqu'ils
Pre pièce. le Chemin solilaire, a é16
entrent dans le chemin solitaire. Lhonnéte
Ent alourdie d’une quantité d’hypo¬
directeur est le seul qui soit sorti vainqueur,
faut plus de temps que d’habitude
c’est-à-dire qui ait gagné un fils sur lequel la
er à goüter la finesse de ses ré¬
nature seule ne lui avait donné aucun droit. Et
Enprincipe, c’est Thistoire tragique
la dernière scène sonnerait une fanfare pour la
mmes vieillissants, qui doivent par¬
vertu qui se sacrifie, si Schnitzler ne nous faisait
emin solitaire jusqu'à leur fin, par¬
observer en méme lemps qu'il faut étre tres aveu¬
t toujours détruit, jamais construit.
glepour étre hon.
Fichtner a séduit la flancée d’un
Dans cette fine comédie, l’épisode dela jeune
quelque vingt ans, et lorsquc, épouse
fille est un sujet de bouleversement, II doit
Ete direcleur dAcadémie, elle est
probablement son origine à cette considéra¬
svele à son fils Félix, un lieutenant
tion que l'’auteur ne voulant pas donner à M. de
le secret de sa paternité, non pas
Sala, qui a les choses les plus sensées à dire,
timent de remords, mais par simple
1 le röle d’un simple raisonneur, a introduit son
ärce que, frölé par les premiers fris¬
personnage dans l’action en la rendant lourde
pnaux de la vie, la solitude commen¬
et diffuse an déiriment de la pièce. C’est ainsi
er. La scène prend un développe¬
que cclle comédie qui fait penser ne donne
Wraisemblable, parce que, contraire¬
pas la meilleure impression, la première fois
e vieille convention de théätre, la
qu'on la voit représenter. II faut l’avoir vue
voix de la naiure ne se manifesie
à plusieurs reprises pour en apprécier la fi¬
Félix était habituc à considèrer le
nesse et la delichtesse psychologique. Nous som¬
ur comme son père, qui, sans Cgols¬
mes habilues à ce que nos meilleurs dramatur¬
blises devoirs, ct la verité qulil vient
ges ne se meuvent pas à Taise sur la scène, atel
fr n'a pour lui aucun effet, sinon que
point que l’habileté technique chez nous est
Kilestimait et aimait, lui est devenn
tranger. Cette scène serait encore j considèrée comme une qualité suspecte.
ed banls drapen.:
tovitch, avale valllamment
à la récente bataille de Qua-fan-gou.
Le général de brigade Fomine, du détachement
Orlof, que l’on croyait tué à Liao-Vang, a été seule¬
ment grièvement blessé. On espère le sauver.


C’est surtout le public cruellement sévère du
& Théätre allemand nqui se plaçait à ce point
de que. C’était un tyran austèrc qui ne suppor¬
tait ri concessions, ni flatteries, et le meilleur
moyen pour lui déplaire était de chercher à lui
plaire. Par l’éducation naturaliste de son direc¬
teur, il avait été habitué à demander au théätre
toujours et toujours un coin de la nature qui
n’avait pas méme besoin d’étre vu à travers un
tempérament et la nature peut étre lourde, pro¬
lixe et confuse. Si une pièce se permettait d’étre
légère, claire, joveuse et méme gaie, on disait:
Elle n’est pas littéraire... On n’allait pas au
théätre pour s’amuser. Cet exclusivisme respec¬
table pouvait se maintenir aussi longtemps que
florissait le naturalisme sévère, aussilongtemps
que l’analyse cruelle d’Ibsen excitait lesresprits
chaque année par une nouvelle pièce.
Enfin, ce public réduisit aussi ses prétentions,
etle directeur profita de cette fatigue pour ac¬
cucillir dans son théätre les petits auteurs qu'il
avait écartés jusqu'alors. On essaya, non sans
succès avec Hermann Bahr, feuilletoniste vien¬
nois, qui cherchait à jouer chez nous le röle de
Jules Lemaitre, qui, comme lui, ne devint dra¬
maturge qu’après hon nombre d’années passées
à la critique. Ce publiciste spirituel a cherché à
indiquer pendant des années à la littérature
allemande la direction du lendemain et du
surlendemain, et comme il avait pour habi¬
tude de fréquenter les cercles littéraires d’Lu¬
rope ou il avait des relations internationales,
il put, à son retour, nous dire chaque fois
ce que l’année suivanie nous apporterait: soit
du naturalisme, soit du mysticisme, soit du
symbolisme, soit de l’art pour l’art ou de l’art
pour le peuple. II acxercé avec énormément
d’esprit celte fonction d’intermédiaire rapide
entre Paris et l’Allemagne, et dans ses innom¬
brables feuillelons il a laissé mainies pages,
dont la souplesse et la facilité d’assimilation ne
sont pas les seuis caractères admirables. Lors¬
qu'il devint dramaturge, quoique la naturc en
eüt fait un feuilletoniste, il'se erca par prudence
une théorie pour excuser le manque de force
eréatrice originale. Après avoir été revéche avcc
le public, il vint lui dire subitement à peu près
ceci: & Lelhcäire est convention; il appartient
à celui qui peut vons amuser pendant trois
heures etque iaisse indifférent ce que vous pen¬
sercz de lundemain et méeme si vons vpenserez. „
Avec sa comédie Le Muftreil üit un ragont
de mets provenant de la cuisine d’lbsen, de Su¬
dermann, de Schnilzler et méme de François
de Curel. Le Maitre est un charlatan qui, sans
avoir des titres officiels, se permet de traiter
des gens malades, et aussi de les guérir, ce quf
était plus grave aux yeux des médecins diplö¬
més. II est trompé par sa femme, comme cela
serait arrivé au docteur Donnat de la Nou¬
belle idole. Mais ce garcon robuste et plein de
tempérament est en méme temps, par une com¬