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18. Der einsane Neg
, ub 8
Mmt ne mamne-ertainement pas de nobleson annonce de N...
que la paix est signée sans con
ee ehe sont excellentes. II exemples de gloire, d’abnégation et de sacriflces dont
on doit s’inspirer. Le nom pris aujourdhui est un de- est confirmé co matin par la l#
16, Han..
en est de môme avecle Montenegro.
voir et impose par Jui-mème une fol. Je reçois avec! à Paris.
M. Pachitch a ajouté en souriant: — D’ailleurs, en
imaginé. Evidemment, quel
avec le rossignol. L’héroine de sa dernière
meurés fideles à leurs encien
binaison invraisemblable, un homme juste qui
pièce Novella d’Andrea est la célèhre sa¬
nuent à protester en souven
voudrait permettre à tous les gens de vivre se¬
vante qui professait comme doctoresse en droit
jeunesse. Nous nommons ces
jon leurs désirs et selon leurs instincts. De ce
à Bologne au XIVe siècle. Le jour le plus glo¬
ceux qui ont été sur les bar
caractère à double face, il résulte une situa¬
Frieux de sa vie, celui de sa promotion solen¬
de 1848 v. Sudermann nous
tion absolument nouvelle et très ingénieuse,
nelle, lui apporte en méme temps l’humiliation
c’est que ce n’est pas la femme adultère qui re¬
vieux héres qui croient touj
la plus profonde; parce que son collégue San
les barricades, et qui, dan
çoit des reproches. Mais cest elle qui sait des re¬
Giorgio'ne la demande pas en marlage mais lui
publique, prononcent des ar
proches au mari trompé. Une femme a failli
demande la main de sa petite scur l’insigni¬
les oppresseurs du peuple.
aux Lois du mariage et attend le pardon ou la
flante Bettina.
de se considérer comme des
vengeance, un acte d’amour ou de haine, la
Après dix ans, ils se rencontrent à nouveau
gereux et ils se complaisent
gräce ou la mort. Mais ce qu'elle ne supporte
et San Giorgio lui confesse la déception de son
tions, tandis que tout le
pas, parce que cela froisse le plus profondément
mariage. La prédilection des hommes pour une
leurs secrets. Ce que Suder
ses sentiments de pudeur, c’est une discussion
femme simple et modeste l’avait induit en er¬
personnages, surtout avec
tranquille, scientifique, qui constate simplement
reur, parce que sa Bettina s’était révélée trop
cipal qui porte dans les a
un écart érolique sans importance là ou elle
simple d’esprit pour pouvoir vivré avec lui, en
club le nom de guerre 7
croyait avoir donné tout son ccur. Bien qu’elle
commanauté iptellectuelle. Et maintenant, il
clair. II voulait dire que
en ait le loisir, elle préfère ne pas rester avec
apprend qulil a passé à côté de son bonheur,
mème est une beile chose,
les grands hommes qui planent au-dessus de
parce qu'il n'a pas su reconnaftre la femme al¬
idéals individuels changent
toute vie sentimentale, elle préfère l’homme
mante dans la collégue savante. Jusqu’à cette
à vouloir vivre éternellemen
plus simple qui a souffert avec elle et qui a pu
scène, M. Fulda n'a employé que des effets con¬
Mais il n’en est pas mol
avoir des faiblesses à son égard. Cette scène
nus de comédie et des personnages purement
s’est grandement trompé, p
était assez sérieuse pour provoquer chez le pu¬
conventionnels, de sorte que nous autres, spec¬
de 48 b sont presque tous d
blic du & Théätre allemand d un intérét sympa¬
tateurs, nous ne sommes plus prédisposés à
aux révolutionnaires comm
thique; mais il ne s’était pas encore suffisam¬
accepter sérieusement cette philosophie du ma¬
jouent aux Indiens. Plus
ment écarté de ses bons vieux principes pour
riage. Le triste entretien de deux étres de¬
cöre que le côté superficiel
consentir à ce qu’on lui imposät un adjoint ja¬
venus malheureux n'a rien de bien probant; on
est l’invention de mauvais
ponais du maftre, qui, en qualité de conlident
pourrait tout aussi bien admettre le contraire,
Taction est mise en mouv
et raisonneur, avait à commenter la civilisation
c’est-à-dire que si San Giorgio avait épousé No¬
Socrate est dentiste, et con
européenne au point de vue asiatique et d expli¬
vella, il se serait plaint auprès dé sa belle-scur
un tel point fidele à ses p
quer constamment le sens de la pièce. Les traits
Bettina que sa femme était plongée toute la
d’esprit médiocres du causeur jaune diminué¬
ques, qu'il refuse d’opérer
journée dans ses livres au lieu de s’occuper de
au chien de chasse d’un pri
rent simplement le succès de la pièce, landis
son ménage et de ses enfants. Si la pièce prouve
fils, d’un temps plus pratig
que, quelques années auparavant, ils l’auraient
quelque chose, c’est qu'elle confirme la vieille
et comme le prince est ires
fait échouer complétement.
vérité, que les hommes préfèrent volontiers les
a des esprits de deuxième ordre qui,
tion, il décore le père. Les#
femmes bornées aux femmes intelligentes et
de lui remettre l’ordre, le
mienx que les génies originaux, caractérisent
qu'avec celles-ci ils ne trouvent pas le bonheur
vienx révolutionnaires on
un mouvement, général, parce qu'ils suivent
non plus.
tout mouvement en y opposant une moindre
année à mort, et son en
II nous reste à jeter un regard sur les au¬
résistance. Acette catégorie appartient M.Louis
terreur générale, parce qu
tres théätres de Berlin. Au Lessing Theater, qui
Fulda, quin'a jamais provoqué d’orage, mais
se croient découverts et
n'a de son grand patron que le nom, il faut no¬
qui sait tonjours habilement conduire sa bar¬
prison. Le décoré ne
ter un échec complet d’un auteur célèbre et tres
que. II aécrit une tres jolie comédie satirique
de regarder un momen
expérimenté et le triomphe éclatant d’un jeune
1e Talisman, il a admirablement traduit Mohère
plaisance, puis il le rej
qui se risquait pour la première fois à la scène.
et rendu avec une telle facilité et unstel succès
pleure sur sa faiblesse et
A Berlin, on ne tient pas compte des années
les vers gracieux dé Cyrano qulil öserà Safta¬
qui ne peut plus supporte
littéraires, vérité que M. Sudermann a dd ap¬
velle génération n’est pag
quer aussi à la Princesse lointaine.
prendre à son détriment par sa dernière comé¬
Il voulut également figurer parmi les dicta¬
M. Sudermann. Les üls de
die Der Sturmgeselle Socrates. L’auteur del'Hon¬
des häbleurs, des arriviste
teurs qui s’étaient proposés de révolutionner la
neur et du Foyer (Magda), dont les premiers
des commerçants égoiste
littératare allemande. II y a douze ou quinze
succès ont été fropfaciles, etqu’on lui fait payer
ans, il était naturaliste intransigeant. Dans une
parmi eux montre des ten
maintenant, voulait écrire une satire politique,
prose vigoureuse, alors de mode, il critiquait
par là, l’auteur veut proba
et, bien que progressiste lui-méme, il prit pour
notre état social et il invitait surtout les femmes
les vieilles idées démocrati
cible les vienx démocrates qui ne peuvent pas
à briser courageusement les liens qui les en¬
refuge, sous une forme
se faire aux condilions du nouvel Empire. De¬
chafnaient depnis des milliers d’années. Au¬
parti démocrate-socialist
puis la Révolution de Juillet jusqu'à la guerre
Jourd'huiil écrit en vers, comme c’est la mode,
que des allusions dont
de 4866, presque tous les étudiants en Alle¬
fl fuit l’actualité prosaique et dans deux pièces
son incarnation artistiqu
magne ont été démocrates. Ils portaient le ru¬
comédie ou les hommes
Ha déjà fait passer devant nos veux l’époque si
ban noir, rouge et or, symbolé de leur idéal.
des marionnettes, ennu
priste actuellement de la Renaissance, etil dit
Beaucoup furent mis en prison, et un grand
aux gracieuses dames qu’elles ne sont pas failes
que d’esprit, aufant qu
nombre se réfugia pendant l’époque révolution¬
pour Findépendance intellecluelle et qu'elles
manque de cceur, le
naire en Amérique. La plupart adhérèrent à la
n’ont à attendre d’aucune émancipation une
tement manifesté son 1
politique de Bismarck, et ils acceptèrent que
ples grande part de bonheur. Après avoir
erbassé avec les corbeaux, il chante maintenant] l’Empire füt fondé autrement qu'ils ne l’avaient 1 laissé tomber la pièce de
De de desense
Sneche beguee
+
un
ee
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que la paix est signée sans con
ee ehe sont excellentes. II exemples de gloire, d’abnégation et de sacriflces dont
on doit s’inspirer. Le nom pris aujourdhui est un de- est confirmé co matin par la l#
16, Han..
en est de môme avecle Montenegro.
voir et impose par Jui-mème une fol. Je reçois avec! à Paris.
M. Pachitch a ajouté en souriant: — D’ailleurs, en
imaginé. Evidemment, quel
avec le rossignol. L’héroine de sa dernière
meurés fideles à leurs encien
binaison invraisemblable, un homme juste qui
pièce Novella d’Andrea est la célèhre sa¬
nuent à protester en souven
voudrait permettre à tous les gens de vivre se¬
vante qui professait comme doctoresse en droit
jeunesse. Nous nommons ces
jon leurs désirs et selon leurs instincts. De ce
à Bologne au XIVe siècle. Le jour le plus glo¬
ceux qui ont été sur les bar
caractère à double face, il résulte une situa¬
Frieux de sa vie, celui de sa promotion solen¬
de 1848 v. Sudermann nous
tion absolument nouvelle et très ingénieuse,
nelle, lui apporte en méme temps l’humiliation
c’est que ce n’est pas la femme adultère qui re¬
vieux héres qui croient touj
la plus profonde; parce que son collégue San
les barricades, et qui, dan
çoit des reproches. Mais cest elle qui sait des re¬
Giorgio'ne la demande pas en marlage mais lui
publique, prononcent des ar
proches au mari trompé. Une femme a failli
demande la main de sa petite scur l’insigni¬
les oppresseurs du peuple.
aux Lois du mariage et attend le pardon ou la
flante Bettina.
de se considérer comme des
vengeance, un acte d’amour ou de haine, la
Après dix ans, ils se rencontrent à nouveau
gereux et ils se complaisent
gräce ou la mort. Mais ce qu'elle ne supporte
et San Giorgio lui confesse la déception de son
tions, tandis que tout le
pas, parce que cela froisse le plus profondément
mariage. La prédilection des hommes pour une
leurs secrets. Ce que Suder
ses sentiments de pudeur, c’est une discussion
femme simple et modeste l’avait induit en er¬
personnages, surtout avec
tranquille, scientifique, qui constate simplement
reur, parce que sa Bettina s’était révélée trop
cipal qui porte dans les a
un écart érolique sans importance là ou elle
simple d’esprit pour pouvoir vivré avec lui, en
club le nom de guerre 7
croyait avoir donné tout son ccur. Bien qu’elle
commanauté iptellectuelle. Et maintenant, il
clair. II voulait dire que
en ait le loisir, elle préfère ne pas rester avec
apprend qulil a passé à côté de son bonheur,
mème est une beile chose,
les grands hommes qui planent au-dessus de
parce qu'il n'a pas su reconnaftre la femme al¬
idéals individuels changent
toute vie sentimentale, elle préfère l’homme
mante dans la collégue savante. Jusqu’à cette
à vouloir vivre éternellemen
plus simple qui a souffert avec elle et qui a pu
scène, M. Fulda n'a employé que des effets con¬
Mais il n’en est pas mol
avoir des faiblesses à son égard. Cette scène
nus de comédie et des personnages purement
s’est grandement trompé, p
était assez sérieuse pour provoquer chez le pu¬
conventionnels, de sorte que nous autres, spec¬
de 48 b sont presque tous d
blic du & Théätre allemand d un intérét sympa¬
tateurs, nous ne sommes plus prédisposés à
aux révolutionnaires comm
thique; mais il ne s’était pas encore suffisam¬
accepter sérieusement cette philosophie du ma¬
jouent aux Indiens. Plus
ment écarté de ses bons vieux principes pour
riage. Le triste entretien de deux étres de¬
cöre que le côté superficiel
consentir à ce qu’on lui imposät un adjoint ja¬
venus malheureux n'a rien de bien probant; on
est l’invention de mauvais
ponais du maftre, qui, en qualité de conlident
pourrait tout aussi bien admettre le contraire,
Taction est mise en mouv
et raisonneur, avait à commenter la civilisation
c’est-à-dire que si San Giorgio avait épousé No¬
Socrate est dentiste, et con
européenne au point de vue asiatique et d expli¬
vella, il se serait plaint auprès dé sa belle-scur
un tel point fidele à ses p
quer constamment le sens de la pièce. Les traits
Bettina que sa femme était plongée toute la
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journée dans ses livres au lieu de s’occuper de
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rent simplement le succès de la pièce, landis
son ménage et de ses enfants. Si la pièce prouve
fils, d’un temps plus pratig
que, quelques années auparavant, ils l’auraient
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et comme le prince est ires
fait échouer complétement.
vérité, que les hommes préfèrent volontiers les
a des esprits de deuxième ordre qui,
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femmes bornées aux femmes intelligentes et
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mienx que les génies originaux, caractérisent
qu'avec celles-ci ils ne trouvent pas le bonheur
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un mouvement, général, parce qu'ils suivent
non plus.
tout mouvement en y opposant une moindre
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II nous reste à jeter un regard sur les au¬
résistance. Acette catégorie appartient M.Louis
terreur générale, parce qu
tres théätres de Berlin. Au Lessing Theater, qui
Fulda, quin'a jamais provoqué d’orage, mais
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n'a de son grand patron que le nom, il faut no¬
qui sait tonjours habilement conduire sa bar¬
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que. II aécrit une tres jolie comédie satirique
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plaisance, puis il le rej
qui se risquait pour la première fois à la scène.
et rendu avec une telle facilité et unstel succès
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A Berlin, on ne tient pas compte des années
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qui ne peut plus supporte
littéraires, vérité que M. Sudermann a dd ap¬
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Il voulut également figurer parmi les dicta¬
M. Sudermann. Les üls de
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ans, il était naturaliste intransigeant. Dans une
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prose vigoureuse, alors de mode, il critiquait
par là, l’auteur veut proba
et, bien que progressiste lui-méme, il prit pour
notre état social et il invitait surtout les femmes
les vieilles idées démocrati
cible les vienx démocrates qui ne peuvent pas
à briser courageusement les liens qui les en¬
refuge, sous une forme
se faire aux condilions du nouvel Empire. De¬
chafnaient depnis des milliers d’années. Au¬
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puis la Révolution de Juillet jusqu'à la guerre
Jourd'huiil écrit en vers, comme c’est la mode,
que des allusions dont
de 4866, presque tous les étudiants en Alle¬
fl fuit l’actualité prosaique et dans deux pièces
son incarnation artistiqu
magne ont été démocrates. Ils portaient le ru¬
comédie ou les hommes
Ha déjà fait passer devant nos veux l’époque si
ban noir, rouge et or, symbolé de leur idéal.
des marionnettes, ennu
priste actuellement de la Renaissance, etil dit
Beaucoup furent mis en prison, et un grand
aux gracieuses dames qu’elles ne sont pas failes
que d’esprit, aufant qu
nombre se réfugia pendant l’époque révolution¬
pour Findépendance intellecluelle et qu'elles
manque de cceur, le
naire en Amérique. La plupart adhérèrent à la
n’ont à attendre d’aucune émancipation une
tement manifesté son 1
politique de Bismarck, et ils acceptèrent que
ples grande part de bonheur. Après avoir
erbassé avec les corbeaux, il chante maintenant] l’Empire füt fondé autrement qu'ils ne l’avaient 1 laissé tomber la pièce de
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