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EN C
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AUGVMNASE
Le Chemin Solitaire
Quatre aches de Schyitzler
(Troupe allemande)
—

Dans cette ceuvre, le célebre dramaturge
autrichien a voulu, je pense, nous prouver
qu’au sein mème de la famille et de l’a¬
mitié chacun de nous se trouve, en quel¬
que sorte, isolé, étranger aux autres; suit
son chemin solitaire (un chemin semé de
ronces et d’épines). Malheureusement, cette
au demeurant assez juste en son pes¬
ne, Schnitzler la développe, la dé¬
e à l’aide d’épisodes un peu inco¬
s, et qui n’ont guère de lien, ne se
ordent " que bien imparfaitement!
s conte ici l’histoire d’une famille,
Ie Wegrath, dont les membres sont
sprouvés. En effet, au lendemain
ort de sa femme, M. Wegrath (de
mie des beaux-arts, s. v. p.)se
che de sa fille, de son fils Félix, dont
le vrai père est un ami de la maison. Cela,
le jeune homme l’apprend, et, bien loin
d’écouter la voix du sang, il se rapproche
de son père putatif. Pendant ce temps, la
sceur dudit Félix, séduite par un autre
u ami de la famille n (les Wegraths’en¬
t bien mal), se tue. Tout cela, vous
ez, ne brille point par la cohèr
ne découvre qu’avec peine le
éral o de l’ouvrage. Lorsque
drons, l’an prochain, à l’Odé%
it en français par M. Lenormä
peut-être l’apprécierons-nous davant
Attendons.
Au Gymnase, les principaux interpretes:
M. et Mme Bassermann, MM. Gbetz,
Schoff, Stoeckel et Loos jouent avecsäuto¬
rité, avec une simplicité émouvantest Mise
en scène honnéte, sans plus! — E. S.