II, Theaterstücke 18, Der einsame Weg. Schauspiel in fünf Akten (Junggeselle, Junggesellenstück, Die Egoisten, Einsame Wege, Wege ins Dunkle, Weg zum Licht), Seite 634


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18. Der einsane Neg
Geecnene
iter
Sainte-Laure de Kiev, qui a lieu chaque! sà polit
pür et, vers ia i ront habillés comme les preires ordmnar
flance a
annde, vers la fin du mois de juin, a attiré¬
ilsé d’Autriche res, mais ils porteront au collet, brodés en Lire en troisième page:
1 les mémes foules qulautrefois.
A son
LES COURSES
or, les insignes du Faisceau des licteurs.
# ils d
vantage à l’entrée de Petit Paul, à son
jeune femme à son mari, et la lecture
corvees du bord, l'auteur va nous con¬

tour débarqué. IIs assistent, impuissanis
de ces lignes naives et simples redouble
ter une émouvante et assez trouble his¬
riche ei
et navrés, au désespoir du pauvre gar¬
l’étrange passion des deux compa¬
toire. Ce Petit Paul, jeune recrue, tour
PALE
antricht
con.
gnons; Jules, celui qui s’empara de
à tour brutalisée et caressée par ses an¬
tement
Ja lettre et qui l’a gardée, sans souci du
Tout cela est curieux, étrange e
ciens, se laisse arracher de naives con¬
les spec
chagrin de Petit Paul étonné et inquiet
fidences qui irritent d’abord, puis
excellemment traduit par un dialogue
plus cer
de ne pas recevoir de nouvelles, concoit
émerveillent ses copains par se croyan¬
souvent brutal, mais ennobli d’une se¬
passé d
le projet d’aller, des le débarquement,
ce fervente au bonheur. C’est que tout
crête ardeur et d’une poésie dont le con¬
dans le genre
coins o
faire visite à cefte inconnue qui l’ob¬
traste est d’une singulière beauté. Evi¬
nouvellement marié, il a laissé au pays
nais comme de
facon de
sede.
demment, il s’agit peut étre là de sou¬
sa jeune femme qui l’attendra jusqu'à
aires qui souf¬
ient des
venirs personnels évoqués par un tem¬
la fin de son service. La candeur de
Au troisième tableau, en Bretagne.
reste, c’est-à¬
cette äme toute fraiche éveille chez les
pérament de jeune homme vibrant ét
Le pr
dans la chaumière de Petit Paul, un
que la Bonté
loups de mer qui l’écoutent, des réves
sensible, mais il serait dommage que#
femme
vieillard et une jeune fille veillent une
s qu'ils appel¬
inconnus Et en dépit de la hardiesse
ce ne füt qu'un accident, car, dans ces
etres si
agonisante; la femme du petit matelot,
sonnages igno¬
et la verdeur de son dialogue, M. Pierre
trois tableaux on déméle un remarqua¬
pare
Iterrassée par un mal foudroyant. Al’ins¬
parce que les
ble don d’auteur dramatique. On ne¬
Brasseur s'affirme un vrai poete, un
trop
tant ou ces braves gens viennent de rece¬
verra tout à fait clair dans les qualités
peintre subtil et délicat des plus légeres
ign
voir son dernier soupir, un marin se
lous mène au
de M. Pierre Brasseur qu’à son pro¬
ir
émotions.
présente. C’est Jules débarqué, qui a pris
avire, avec les
chain ouvrage; il jouera là une fameuse
le
de l'avance sur ses camarades avec l’in¬
Nous retrouvons les trois mémes per¬
ge, réduit som¬
partie; car, si l’impression produite par
f
conscient désir de voir le premier cette
sonnage au second tableau dans la
ent les bruits
re
Hommes du Monde s’y confirme, nous
femme, à laquelle il atant pensé; comme
chambre des machines, autre prison
ans une atmo¬
aurons un dramaturge de belle classe.
la petite voisine, Marie-Berthe, nel'a ja¬
aussi obscure que le cachot au con¬
de tristesse et
mais vu, elle le prend tout bonnement
tart du Petit Paul et à la suite de ses con¬
nnages seule¬
#
pour le mari, et alors se déroule une au¬
fidences ingénues, les compagnons ré¬
niers tableaux,
La troupe allemande de M. Eugen

tre scène singulière, ou la paysanne,
vent de cette jeune paysanne pure,
aussi dans les
Robert nous a donné cette semaine, au
pl
moitié par curiosité, moitié par un senti¬
robuste et fraiche qu’évoque sans cesse
bres des machi¬
Joht
Symnase, apres le Démon de la Terre,
ment assez mystérieux, consent un ins¬
T’amoureux. IIyalà une gamme obs¬
e. Deux mate¬
une magnifique représentation d’une
proft
tant à passer pour la morte. Sa première
cure de sentiments équivoques et
subissent la
cuvré. CArthur Schhitzler, 1e Chemin
tresse
inquiétude dissipée, elle se montre mé¬
d’échappées vers le bleu, d’une qualité
leur fut in¬
Solitaire, écoutée par une salle encore,
me indulgente aux entreprises de Jules,
bien rare. Un instant on ne distingue
blement deux
hélas, trop peu garnie, mais avec la plus.j. lix.
jusqu'à ce que la venue de l’autre com¬
pas nettement de quelle nature est T’in¬
grossiers, qui
fervente attention. Plus que jamais, j’ai
Au trd
pagnion Martin, poussé lui auss par la
térêt porté à ce jeune garcen par ces
avec leurs
plier so
regreité de e pouvoir suivre un texte
méme vague et perverse curiosité, obli¬
ämes troubles; mais, peu à peu, Tidée
vecabulaire
dont les péripéties extérieures ne suffi¬
mener,
ge la jeune fille à leur montrer dans le#
se dégage; les deux hommes sont va¬
souvre et

sent pas à traduire lidée maitresse qui
rée, la
lit breton clos la morte devant laquelle
guement amoureux de cette fille incon¬
t un troisième
est fört belle: & Les étres vivant dans
le secre
les deux hommes restent incertains, en¬
nue dont parle avec fant de ferveur
sägé que les
& l’intimité la plus compléte, restent
Enfin,
vahis par la souffrance d’une vague espé¬
leur jeune camarade. Une jalous“
Abandonner un
toujours enfermés en eux-ménes,
chant à
#ierance trompée et la douleur des deux
consciente s’empare d’eux au po¬
de ces lascars
e et les dures I l’un. Jules, escamote une lettree la pauvres bougres va se creuser encore da-## ignorant ceux qu'ils coudoient. dont 1 de son