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n
18. Der einsane Nen
en ee Trereune
unie g u 2e
ikrever!
sä politique financière inspiraient con¬
Sainte-Laure de Kiev, qui a lieu chaque
s oranar¬
fiance au pays et à Tétranger.
année vers la fin du mois de juin, a attiré
#brodes en Lire en troisième page:
A son appel, les porteurs de bons de
1 les mémes foules qulautrefois.
LES COURSES
licteurs.
a ils demeurent à peu près inconnus. „
vantage à l’entrée de Petit Paul, à son
jeune femme à son mari, et la lecture
nous con¬
Ce nest que var le dialogue, si
tour débarqué. IIs assistent, impuissanis
de ces lignes naives et simples redouble
Juble his¬
riche et si nuancé du grand dramaturge
et navrés, au désespoir du pauvre gar¬
T’étrange passion des deux compa¬
erue, tour
antrichien, que l’on peut goüter complé¬
con.
gnons; Jules, celui qui s’empara de
ar ses an¬
tement la valeur d’un pareil ouvrage ét
Tout cela est curieux, étrange et
la lettre et qui l'a gardée, sans souci du
alves con¬
les spectateurs français en perdent les
excellemment traduit par un dialogue
chagrin de Petit Paul étonné et inquiet
ord, puis
plus certaines beautés. Il existe dans le
souvent brutal, mais ennobli d’une se¬
de ne pas recevoir de nouvelles, conçoit
ßa Croyan¬
passé de chacun des personnages des
crête ardeur et d’une poésie dont le con¬
le projet d’aller, des le débarquement,
Sque tout
coins obscurs et le drame est dans la
traste est d’une singulière beauté. Evi¬
faire visite à cette inconnue qui l’ob¬
é au pays
facon dont ces terribles secrets remon¬
demment, i! s’agit peut-étre lä de sou¬
a jusqu'à
sede.
tent des profondeurs des consciences.
venirs personnels évoqués par un tem¬
indeur de
Au troisième tableau, en Bretagne.
Le professeur Wegrith qui adore sa
pérament de jeune homme vibrant et
e chez les
dans la chaumière de Petit Paul, un
femme et ses enfants, ignore tout de ces
sensible, mais il serait dommage que
des réves
vieillard et une jeune fille veillent une
étres si chers; dans si demeure d’ap¬
ce ne füt qu'un accident, car, dans ces
hardiesse
agonisante; la femme du petit matelot,
parence calme rödent outes les catas¬
treis tableaux on déméle un remarqua¬
M. Pierre
terrassée par un mal foudroyant. Al’ins¬
trophes. Ainsi, le professeur Wegrath
ble don d’auteur dramatique. On ne
poete, un
tant ou ces braves gens viennent de rece¬
ignore que sa femme fut jadis la mai¬
verra lout à fait clair dans les qualités
us légeres
voir son dernier soupir, un marin se
tresse de l'’un de se amis de jeunesse,
de M. Pierre Brasseur qu'à son pro¬
présente. C’est Jules débarqué, qui a pris
le peintre Julian Fichtner et que son
chain ouvrage; il jouera là une famense
de T’avance sur ses camarades avec l’in¬
zemes per¬
fils Félix n’est pas de lui. Julian n’est
partie; car, si l’impression produite par
conscient désir de voir le premier ceite
dans la
revenu que parce que Mmne Wegrath,
Hommes du Monde s’y confirme, nous
femme, à laquelle il a tant pensé; comme
zre prison
gravement malade est cohdamnée par
aurons un dramaturge de belle ciasse.
la petite voisine, Marie-Berthe, nel'a ja¬
au con¬
le bon docteur Reumann, et, en effet,
mais vu, elle le prend tout Bonnement
de ses con¬
au début du second acte, elle est morte.
pour le mari, et alors se déroule une au¬
agnons ré¬
Un autre personnage, l’explorateur Sté¬
La troupe allemande de M. Eugen
tre scène singulière, ou la paysanne,
inne pure,
phan von Sala, secrêtement aimé de
Robert nous a donné cette semaine, au
moitié par curiosité, moitié par un senti¬
sans cesse
Johanna, la romantique jeune fille du
Gymnase, après ie Démon de la Terre,
ment assez mystérieux, consent un ins¬
imme obs¬
Professeur, finira par en faile sa mai¬
une marnifique représentation d’une
tant à passer pour la morte. Sa première
Foques et
tresse avant de s’éloigner pour un loin¬
cuvré. CArthur Schnitzler, 1e Chemin
inquiétude dissipée, elle se niontre mé¬
ine qualité
tain voyage ou doit l’accompagner Fé¬
Solitaire, écoutée par une salle encore,
me indulgente aux entreprises de Jules,
distingue
lix.
hélas, trop peu garnie, mais avec la plus.
jusqu'a ce que la venue de l’autre com¬
re est l’in¬
Au troisième acte, Johanna vient sup¬
fervente attention. Plus que jamais. j'ai
pagnon Martin, poussé lui aussi par la
#n par ces
plier son amant de l’épouser et de l’em¬
regretté de ne pouvoir suivre un texte
méine vaguc et perverse curiosité, obli¬
peu, lidée
inener, mais celui-ci hésite et désespé¬
dont les péripéties extérieures ne suffi¬
ge la jeune fille à leur montrer dans le
4s sont va¬
rée, la jeune fille se suicide en gardant
sent pas à traduire l’idée mastresse qui
lit breton clos la morte devant laquelle
Gille incon¬
le secret de sa faute.
est fort belle: & Les étres vivant dans
les deux hommes restent incertains, en¬
ferveur
Enfin, le professeur Wegrath cher¬
a l’intimité la plus complête, restent
vahis par la souffrance d’une vague espé.
Halousie in¬
chant à éclaircir le mystère de la mort
a toujours enfermés en eux-mènies,
rance trompée et la douleur des deux
point que
ettre de la ] pauvres bougres va se creuser encore da-1 a ignorant ceux qu'ils coudeient, dont 1 de son enfant, trouve la piste des dra¬
n
18. Der einsane Nen
en ee Trereune
unie g u 2e
ikrever!
sä politique financière inspiraient con¬
Sainte-Laure de Kiev, qui a lieu chaque
s oranar¬
fiance au pays et à Tétranger.
année vers la fin du mois de juin, a attiré
#brodes en Lire en troisième page:
A son appel, les porteurs de bons de
1 les mémes foules qulautrefois.
LES COURSES
licteurs.
a ils demeurent à peu près inconnus. „
vantage à l’entrée de Petit Paul, à son
jeune femme à son mari, et la lecture
nous con¬
Ce nest que var le dialogue, si
tour débarqué. IIs assistent, impuissanis
de ces lignes naives et simples redouble
Juble his¬
riche et si nuancé du grand dramaturge
et navrés, au désespoir du pauvre gar¬
T’étrange passion des deux compa¬
erue, tour
antrichien, que l’on peut goüter complé¬
con.
gnons; Jules, celui qui s’empara de
ar ses an¬
tement la valeur d’un pareil ouvrage ét
Tout cela est curieux, étrange et
la lettre et qui l'a gardée, sans souci du
alves con¬
les spectateurs français en perdent les
excellemment traduit par un dialogue
chagrin de Petit Paul étonné et inquiet
ord, puis
plus certaines beautés. Il existe dans le
souvent brutal, mais ennobli d’une se¬
de ne pas recevoir de nouvelles, conçoit
ßa Croyan¬
passé de chacun des personnages des
crête ardeur et d’une poésie dont le con¬
le projet d’aller, des le débarquement,
Sque tout
coins obscurs et le drame est dans la
traste est d’une singulière beauté. Evi¬
faire visite à cette inconnue qui l’ob¬
é au pays
facon dont ces terribles secrets remon¬
demment, i! s’agit peut-étre lä de sou¬
a jusqu'à
sede.
tent des profondeurs des consciences.
venirs personnels évoqués par un tem¬
indeur de
Au troisième tableau, en Bretagne.
Le professeur Wegrith qui adore sa
pérament de jeune homme vibrant et
e chez les
dans la chaumière de Petit Paul, un
femme et ses enfants, ignore tout de ces
sensible, mais il serait dommage que
des réves
vieillard et une jeune fille veillent une
étres si chers; dans si demeure d’ap¬
ce ne füt qu'un accident, car, dans ces
hardiesse
agonisante; la femme du petit matelot,
parence calme rödent outes les catas¬
treis tableaux on déméle un remarqua¬
M. Pierre
terrassée par un mal foudroyant. Al’ins¬
trophes. Ainsi, le professeur Wegrath
ble don d’auteur dramatique. On ne
poete, un
tant ou ces braves gens viennent de rece¬
ignore que sa femme fut jadis la mai¬
verra lout à fait clair dans les qualités
us légeres
voir son dernier soupir, un marin se
tresse de l'’un de se amis de jeunesse,
de M. Pierre Brasseur qu'à son pro¬
présente. C’est Jules débarqué, qui a pris
le peintre Julian Fichtner et que son
chain ouvrage; il jouera là une famense
de T’avance sur ses camarades avec l’in¬
zemes per¬
fils Félix n’est pas de lui. Julian n’est
partie; car, si l’impression produite par
conscient désir de voir le premier ceite
dans la
revenu que parce que Mmne Wegrath,
Hommes du Monde s’y confirme, nous
femme, à laquelle il a tant pensé; comme
zre prison
gravement malade est cohdamnée par
aurons un dramaturge de belle ciasse.
la petite voisine, Marie-Berthe, nel'a ja¬
au con¬
le bon docteur Reumann, et, en effet,
mais vu, elle le prend tout Bonnement
de ses con¬
au début du second acte, elle est morte.
pour le mari, et alors se déroule une au¬
agnons ré¬
Un autre personnage, l’explorateur Sté¬
La troupe allemande de M. Eugen
tre scène singulière, ou la paysanne,
inne pure,
phan von Sala, secrêtement aimé de
Robert nous a donné cette semaine, au
moitié par curiosité, moitié par un senti¬
sans cesse
Johanna, la romantique jeune fille du
Gymnase, après ie Démon de la Terre,
ment assez mystérieux, consent un ins¬
imme obs¬
Professeur, finira par en faile sa mai¬
une marnifique représentation d’une
tant à passer pour la morte. Sa première
Foques et
tresse avant de s’éloigner pour un loin¬
cuvré. CArthur Schnitzler, 1e Chemin
inquiétude dissipée, elle se niontre mé¬
ine qualité
tain voyage ou doit l’accompagner Fé¬
Solitaire, écoutée par une salle encore,
me indulgente aux entreprises de Jules,
distingue
lix.
hélas, trop peu garnie, mais avec la plus.
jusqu'a ce que la venue de l’autre com¬
re est l’in¬
Au troisième acte, Johanna vient sup¬
fervente attention. Plus que jamais. j'ai
pagnon Martin, poussé lui aussi par la
#n par ces
plier son amant de l’épouser et de l’em¬
regretté de ne pouvoir suivre un texte
méine vaguc et perverse curiosité, obli¬
peu, lidée
inener, mais celui-ci hésite et désespé¬
dont les péripéties extérieures ne suffi¬
ge la jeune fille à leur montrer dans le
4s sont va¬
rée, la jeune fille se suicide en gardant
sent pas à traduire l’idée mastresse qui
lit breton clos la morte devant laquelle
Gille incon¬
le secret de sa faute.
est fort belle: & Les étres vivant dans
les deux hommes restent incertains, en¬
ferveur
Enfin, le professeur Wegrath cher¬
a l’intimité la plus complête, restent
vahis par la souffrance d’une vague espé.
Halousie in¬
chant à éclaircir le mystère de la mort
a toujours enfermés en eux-mènies,
rance trompée et la douleur des deux
point que
ettre de la ] pauvres bougres va se creuser encore da-1 a ignorant ceux qu'ils coudeient, dont 1 de son enfant, trouve la piste des dra¬