II, Theaterstücke 18, Der einsame Weg. Schauspiel in fünf Akten (Junggeselle, Junggesellenstück, Die Egoisten, Einsame Wege, Wege ins Dunkle, Weg zum Licht), Seite 636

nSam
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18. Der einaane Nen

mes ignorés dont sa maison fut le théä¬
dans le röle un peu traditionnel de la
On nous a présenté deux pièces de John
Stre depuis tant d’années, St Sala, terri¬
sensible Johanna, s’est montrée la digne
Galsworthy, l’un des auteurs les plus
partenaire de Bassermann et a su ren¬
fié par le tragique dénouement de son
cotés chez nos voisins, mais dont les
dre profondément émouvante cette fi¬
aventure avec Johanna se suicide à son
deux cuvres importées, Loyauté et
gure de jeune fille; son succès à elle
tour.
Jastice, ne sont peut-étre pas les meil¬
leures.
aussi fut tres vif. Noublions pas
Ala vérité, cette ceuvre romanesque
Mme Claire Karten, la femme du pro¬
commence à dater quelque peu, et pri¬
Au reste, Loyauié n’était plus une
fesseur, qui disparaft après le premier
vés, comme nous le fümes, de l’analyse
nouveauté pour nous; déjà, en fé¬
acte, et non moins justement applau¬
délicate en profondeur, ou Schnitzler est
vrier 1926, le Théätre Fémina en avait
die.
un maitre, nous ne pümes complétemient
donné une adaptation par Mme Léonie¬
Indépendamment du talent et de l'’au¬
en apprécier la mélancolique grandeur.
Jean Proix, recue honorablement, sans
torité de ces acteurs, la perfection
Elle a cependant enid visiblement le pu¬
plus. Une des erreurs de ces troupes qui
de l’ensemble est telle que cette représen¬
blic allemand formant la majeure partie
nous ont visités, je parle aussi et sür¬
tation d’une cuvre pourtant un peu fa¬
de l’auditoire, et le jeu supérieur des co¬
tout pour les Allemands, aura été de
née, soulève l’intérêt le plus soutenn.
nous apporter des ouvrages commé ce¬
nédiens a fait le reste.
Tous ces beaux artister jouant avec une
Jui-ci, datant déjà trop et dont le dé¬
Car l’ensemble de L’interprétation est
conscience, une gravité et une autorité
modé, si j'ose dire, ncus apparaft en¬
magnifique.; Albert Bassermann, que
rares, mériteraient d’étre connus chez
core plus nettement à cette heure ou
nous attendions avec une curiosité in¬
nous.
le public français s’aiguille incontesta¬
tense, a paru digne de sa grande ré¬
La mise en scène reste assez vieux
blement vers les ouvrages de l’avant¬
putation. Par son naturel, son autorité,
jeu; du reste, pouvons-nous la juger
garde.
T’ampleur de son jeu, il mia rappelé le
dans des décors de fortune, composés
grand Dupuis, non pas celui des Varié¬
On sait que Loyauté est une sorte
de bric et de broc et dont il vaut mienx
de roman policier, et l’une des raisons
tés mais l’autre, le créateur du Demi¬
ne pas parler? C’est dans le mouvement
de la froideur relative des spectateurs,
j'ai
Monde et de Montjoie que
les groupemenis des acteurs que l’on
c’est que ce genre est également fort
pu encore admirer au Vaudeville à
démélé un je ne sais quoi d’attardé
en baisse chez nous. On se souvient qu'il
son retour de Russie dans les dernières
d’encore conventionnel. Certes, beau¬
s’agit d’un vol commis chez un riche
années de sa carrière. Méme talent, puis¬
coup plus que dans le Démon de la
gentleman alors qu’il reçoit dans son cot¬
sant, simple et vrai; on comprend
Terre, ils souent moins direct à la
tage un groupe d’amis venus pour suivre
qu'un tel comédien soit justement illus¬
salle, mais ils subissent encore cette tra¬
tre dans les pays germäniques. A côté
les courses de Newmarket. Un sofr, en
dition de la rampe et de la boite du
de lui, nous avons revu les interprétes
remontant dans sa chambre, l’un des
souffleur, si tenace qu’elle subsiste en¬
la Terre, Tadmi¬
invités, Fernand de Lewis, constate
du Démon de
core chez nous ou, après un effort vers
rable M. Carl Goetz, Stceker et
qu'on lui a dérobé un portefeuille
la vérité, mous recommençons depuis
Théodor Loos, dont nous avions pré¬
assez hien garni, car justement, dans
quelques anndes à retrouver le métier
cédemment signalé la maitrise. Mmne
la journée, il avait touché le prix
suranné d’ily a cinquante ans.
Else Bassermann qui a partagé
de la vente d’un cheval. Le maitre de¬
1
quelquefois les grands succès de
la maison, fort ennuyé, hésite à faire
appeler la police, mais le volé, Lewis,
son mari, ne fait qu'une assez courte
Le Cyele des Etrangers s’est achevé
apparition, mais suffisante pour que
israélite qui. depuis longtemps, souléve
cette semaine à l’Odéon avec les repré¬
nous ayons pu apprécier son charme
sentations données par une troupe an¬
l’antipathie de la haute société dans la¬
et son autorité. Mme Kathe Haack, I glaise, sous la direction de M. Vion. quelle il a réussi à se glisser. exige ab-o