II, Theaterstücke 18, Der einsame Weg. Schauspiel in fünf Akten (Junggeselle, Junggesellenstück, Die Egoisten, Einsame Wege, Wege ins Dunkle, Weg zum Licht), Seite 637

W
Isüne
box 2375
18. Der eiag
présenté deux pièces de John
solument des recherches publiques et lui aussi, à son neparition, déter¬
l'un des auteurs les plus
minutieuses. Cette figüre de Lewis don¬
mina chez le public anglais un
nos voisins, mais dont les
nait à l’époque une änimation particu¬
mouvement d’opinion analogue à ce¬
Fres importées, Loyauté et
lière à un spectacle éffleurant des pro¬
lui que Brieux souleva avec la Robe
sont peut-étre pas les meil¬
blèmes antisémites bien éteints depuis.
Rouge. On se souvient que c’est à la
Comme la société réunie chez Windsor
suite de cette forte pièce, que certains
est extrémement distinguée et hors de
points de la procédure criminelle fran¬
Loyauté n’était plus une
tous soupçons, il est bien embarrassant
çaise furent modifiés de méme, aprés
pour nous; déja, en fé¬
de chercher le coupable. Mais l’enquéte
Juslice, on procéda à des remaniements
le Théätre Fémina en arnit
dans les formalités des tribunaux bri¬
adaptation par Mme Léonie¬
haineusement pousséé par Lewis révele
tanniqucs. La mème réflexion que pour
reçue honorablement, sans
des circonstances fort graves au sujet
les erreurs de ces troupes qui
Loyaufé s’impose pour Justice. Clest
d’un officier qui est là, le capitaine
une piece qui, visiblement, date déja
lisités, je parle aussi et sur¬
Dancy, et tout le mönde serait d’avis
les Allemands, aura été de
d’une vingtaine d’années. Ces qua¬
de passer sous silencé une affaire tou¬
ter des ouvrages comme ce¬
tre actes offrent cependant un pit¬
chant l’honneur d’un officier anglais
nt déjà trop et dont le dé¬
toresque assez dramatique, non seule¬
sur la plainte d’un juif antipathique.
ose dire, nous apparaft en¬
ment, nous y voyons fonctionner le tri¬
Mais celui-ci quitte le chäteau en cla¬
nettement à cette heure ou
bunal criminel anglais, mais tout le
quant les portes et en menaçant d’un
rançais s’aiguille incontesta¬
troisième acte, compose d’une série de
scandale. Naturellement, ses amis vont
rs les ouvrages de l’avant¬
tableaux rapides, est un tableau sai¬
obliger Pancy à porter plainte contre son
sissant des meeurs pénitenciaires chez
calomniateur et, en effet, nous retrou¬
nos voisins.
vons tout le monde au troisième acte
que Loyauté est une sorte
policier, et l’une des raisons
chez le sollicitor qui pousse l’enquéte
Un pauvre diable employé chez un
eur relative des spectateurs,
fort activement; on finit par trouver
sollicitor, se laisse entrainer à falsifier
Ee genre est également fort
la preuve irréfutable de la culpabilité
un cheque, pour s’enfuir en Amérique
hnez nous. On se sonvient qu'il
du capitaine qui se fait sauter la cer¬
avec une femme; mais arrété à
vol commis chez un riche
velle dans une chambre voisine.
temps,
il passe en jugement. Tout
alors qu'il reçoit dans son cot¬
un acte, comme dans la Fille Elisa, est
Tout cela est assez dramatique, mais
upe d’amis venus pour suivre
consacré aux plaidoiries et au réquisi¬
fort mélodramatique, et comme, presque
de Newmarket. Un soir, en
toire,et le coupable obtenant les circons¬
des le début de la pièce, le spectateur
dans sa chamhre, l’un des
tances atténuantes, n’encaisse que quel¬
est déjà perzuadé de la culpabilité de
rnand de Lewis, constate
ques années de fravaux forcés. Nous
T’officier, l’intérêt au lien d’augmenter va
a
dérobé un portefeuille
le suivons dans sa prison, et c’est la par¬
en diminuant. Blanchar obtint autre¬
garni, car justement, dans
tie du spectacle certes la plus émou¬
fois un vif succès dans le personnage
il avait touché le prix
vante. Mais, qui a bu boira, et, après sa
périlleux du capitaine.
d’un cheval. Le maitre de
libération, avant réussi à retrouver sa
fort ennuvé, hésite à faire
4
place, le malheureux récidive et se sui¬
police,mais le volé, Lewis,
La täche était moins aisée deux ou
depuis longtemps. souléve
trois jours après pour suivre l’autre
Je vous conte ce que j'ai pu saisir par
de la haute société dans la¬
réussi à se glisser. exige ab- 1 ouvrage de Galsworthy, Justice, qui, le jen des acteurs, car à l’Odéon
comme au Gymnase, on s’est peu pi
cupé de fournir aux spectateurs f
çais un résumé qui leur ent été s
cessaire; d’ailleurs, les program
manquaient absolument Tautre
il me fut impossible d’en trou#
Ces représentations éträngères
raient besoin d’étre préparées äve
de soin, et c’est à cette apparenté
gence qulil faut certainement ätt
une partie de l’insuccès matériel de
lemands et des Anglais. Les R
eux, s’adressaient specialement à
pulation juive, qui est considéra
Paris, et ils cft tout de méme tait
ques belles recettes boulevard Sä
Martin. L’interprétation Justien
paru en somme assez „dible.
M. Lion, le dévoyé, dans le röle pri
pal, qui a montré du métier et de
périence, surtout aux tableaux de la
son. je ne vois pas grand'chose à##
r.
Les décors, comme d’habitude,
taient point fameux, et cette gra
salle de l’Odéon, lorsqu'elle est, con
ce soir-Ià, aux trois quarts vide,
un ennui redoutable. Je continue à
ser qu'à part les représentations de
sermann, cette saison exotique ne#n
aura rien apporté de bien intéressan
ANTOIN
P.-S. — Tavais incidemment conté,
T'affirmation de personnes que j’avais
lien de considérer comme bien inform
que Fresnay insista fort jadis peur
engager à la Comédie-Française une
comédienne qui lui tenait de près. L'art
me prie de démentir ce racontar ei
fais volontiers. Son affirmation catég
que clôt l’ineident.