II, Theaterstücke 16, (Lebendige Stunden. Vier Einakter, 1), Lebendige Stunden. Vier Einakter, Seite 267

16. 1. Lebendige Stunden zvklus
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Gug & Gdau.
ETRANGER
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femme: pour pouvoir la reprendre, il est obligé, d’après la loi arabe,
de la marier à un autre... Moyennant finances, un pauvre marchand
de pasteques consent à simuler une union qui n’est contractée que sur
le papier... jusqu'au moment ou les deug jennes gens s’aperçoivent
qulils s'aiment et se le prouvent... La-dessus dissertations de porne¬
graphie assez lourde sur hamour à un certain äge, le tout encndré
dans un décor oriental asse modern style...— A. S. F.
KCUkkiE Di BERLIN.
Wschmer Lebendige¬
UNNU E M S N S Stunden. — Sunermann:
Vive la Vie! — Avant de
vous parler des pieces ässez
insignißantes que les directeurs de théätres, au commencement d’une
saison nouvelle, aiment à mettre en avant-garde pour täter le terrain,
pour exciter plutôt que de satisfaire le gout de Sa Majesté le public,
je vondrais combler une lacune: reprendre le fil de ma correspondance,
la on des contrariétés de toute sorte miont forcé, au mois de février
passé. de Linterrompre.
Ma täche ne sera pas trop disticile. Je n’aurai à examinerque les
ouvrages quella e postérite n trouva encore en vie, apres und exis¬
tente de six mois. Du sont les neiges d'antan: Combien sont restees
Ides pièces qui, pendant-###seconde moitic de la#saison dernière, önt
passe sur la sceher Ea-plupart d’elles, congues aree tant Gesperamest
et répétées avec non moins de zele, ont vecu, ece que vivent les
roses # et sont desparues pour ne plus revenir. Le lemps, representé
pour elles par ces quelques mois, a fait son cuvre: il a jugé et pro¬
nonce condamnation.
II a — je T'ajoute. apres avoir consciencieusement revn la liste des
ouvrages enterres — bien juge: aucune des pieces que les theatres ont
dedaigné de reprendre ne me semble meriter une mention plus longue
et plus détaillée que nien font les Enumerations données si soigneu¬
sement au jour le jour par votre revue. Combien la tache de la eri¬
#tique ne serait-elle pas simplitice si elle pouvait loujours se placer à un
point de vue si éloigné!
Sans étre des chefs-d’cruvre auxquels on vondrait promettre l’éter¬
nité, quelques ouvrages, toutefois, surnagent du deluge qui a englouti
les autres. Le Deutsches Theater a repris et bien fait de reprendre
quatre petites pièces d'un acte chacune, d’Arthur Schnitzler, cei
aimable pocte viennois qu'on joue à Berlin aussi souvent que dans sa
vilie natale. Comme dans ses ouvrages antéricurs, nous goutons dans
les pieces réunies sous letitre de Lebendige Stunden, le charme d’un
dialogue elegant, spirituel et l’agrément de situations adroitement
posces, de personnages finement dessines. Mais l’auteur nous donne
davantage: qulil soit sentimental ou finement railleur, qulil prenne le