II, Theaterstücke 11, (Reigen, 1), Reigen: Frankreich, Seite 13

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11. Reigen
N• DE DEBIT ureSesserereeeeetne
Ertrait de □
DALLY MAIL
RUE DU SENTIER, 36, II
Adresse: ——
Date:
25 SEPTEMBRE 1932
7
——
Signatur (S—
ExposidFIVE ROLES IN ONE PLAY,
The Pitoeff Ceinpany re-opens the
Avenue theatre this weer with Arthur
Schnitzler’s comedy La Ronde,“ in
which Mme. Ludmilla Pitoeff plays the
röles of the five feminine characters:
Owing to pressure on space
the Concert-Goer’s weekly
article is held over until to¬
morrow.
it is a play for a female Fregoli. M.
Pitoeff also contemplates the production
of a Norwegian comedy,“ Un Voyage
dans la Nuit,“ by M. Sigurd Christian¬
sen; and of M. Edward Dujardin's cycli¬
cal comedy.“ Le Retour Eternel,“ which
#eadlast season at the Atelier.
Wa
Sr 1 120
NEDR-Bäeri
Ertrelt de:
DEUTRE
RUE LOUIS LE GRAND, 9, 1
Adresf
Date:
26 SEPTEMBRE 1932
Signalur
Exposikonensseasnausseneasageeuesseesseenneeenueraer
Recommande: #rnkaraus

Turs Nonwraures
ET LES REPRISES DE LA·SEMAINE
Lundt. — Aux Variétés, en matinée,
gépétition generale d’dvril, -de MM.
Georges Berr et Louis Verneuil. —
Mardi, première.
Au Théätre de I'(Euvre, en soi¬
rée, répétition générale de Corps d
Corps, de M. Fordyce. — Mardi, pre¬
mière.
Murdi. — Au Théätre des Arts, en
soirée, réxétition générale de La Le¬
gon d’Amour dans ur parc, de MM.
A. Birabeau et-P de la Batut, tirée
du roman de René Boylesve. — Mer¬
credi, première.
l’Athénée, en soirée, répétition
générale de Foukt, de M. Félix Gan¬
déra. — Mercredi, première.
A la Galté-Lyrique, Guillaume
Tell
Mercredi. — Au Thédtre de l’Ave¬
nue, en soirés. répétitien générale de
Za Ronde, d’Arthur Schnitzler. — Jeu¬
di, premiée
Jeudi
la Potinière, en soirée,
répétition génerale A
de Le Karus¬
Se1.
Vendredi, générale B.
Tendredi. — Au Théätre Mogador,
en soirée. répétition générale de
L'Auberge du Cheval Blanc, d’Erik
Charell, adaptation de M. Lucien Bes¬
nard, lyries de M René Dorin. musi¬
que de Bénatzky — Samedi, première.
Samedt.
Au Théätre Montparnas-
Se
(Cie
Gaston Baty)
reprise de
Chambre d’Hôtel, de M. Pierre Rocher.
LA SEMAINE
DANS LES SUBVENTIONNES“
Opéra. — Lundi, Faust: mererefl.


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Wied, I. Vollzeng
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de. — 1
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Avänt & La Ronde 9
Une piece de Schnitzler
au Théätre de l’Avenue
Sur le proscenium du plateau du#
théatre de l’Avenue, M. Georges Pi¬
toöff est assis. Entouré de ses colla¬
borateurs il regle la plantation du
décor et les éclairages du dernier ta¬
bleau de La Ronde. On sent tout de
suite sa foi et son enthousiasme
pour l’euvre de Schnitzler, II sait
qu’il doit résoudre des difficultés de
mise en scène, c’est un novateur que
l’audace ne rebute pas.
Près de lui se tient Mme Suzanne
Clauser, venue spécialement de
Vienne pour suivre les répétitions
de la piéce de Schnitzler dont elle
fut l’une des plus grandes amies et
la principale traductrice française.
G’est elle qui va nous parler de l’au¬
teur de Lo Ronde.
Pouvez-vous nous dire quel¬
ques mots sur cet esprit qui a animé
Schnitzler et l’a amené à composer
La Ronde ?
La Ronde n’est pas une pièce
gaie. C’est, en dix tableaux, une pein¬
ture de T’amour tel qu’il est et non
pas tel que nous voudrions le voir.
Maitre du dialogue, il n’a pas voulu
cependant faire de La Ronde une
ceuvre d’un style trop recherché.
Bien au contraire, il faut voir dans
ces dix tableaux, une parodie quif
n’exclut pas le lieux communs, ce qui
la rend d’autant plus directe et plus
accessible au grand public.Schnitzler
a voulu traduire, aussi exactement
que possible, les réflexes normaux
des étres humains devant l’amour et
ce sont ces obsenvations qu'il nousg
livre.
— Son cuvre refléterait-elle quel¬
que amertume devant les faiblesses“
humaines?
Non. Schnitzler n’était pas di
ces auteurs que la connaissance de 18
vie rend amers, mais plutôt de ceu#
qui, sachant tout comprendre, sar
vaient tout pardonner.
Schnitzler ne voyait-il que 10
côté instinctif de l’amour
Bien au contraire, Schnitzler :
parlé d’amour comme personne avah“
Jui.
Schnitzler n’était-il pas méde¬
cin et, à ce titre, n'a-t-il pas étudie
les sciences psychiques?
Il a été en effet médecin et file
d’un grand médecin de Vienne. Avant
Freud, il a cherché à connaftre le
subconscient de l’äme, mais intuiti¬
vement, en poéte et non en médecin
Et c’est cette étude qui l’a amené à
traduire au théätre les inquiétudes
de l’äme.
Pour Schnitzler, tous les étresg.
humains portent un masque qui ne