II, Theaterstücke 11, (Reigen, 1), Reigen: Frankreich, Seite 36

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11. Reigen
„OBSERVER'
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WIEN, I., WOLLZEILE 11
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vom:
T·ECHO -D• PARIS
PLACE-DE POFERA, 6, IX“
1· OeTOBRE 1932
1.10-1932
Les Pieces Nouoelle:
La Ronos, pièce en dir tableaus
d’Arthur Sehnitzler, traduite pa¬
Sukanne Clauser, M. Rémon et W.
Bauer (Théätre de I’Avenue);
Kanoussei., spectacle russe sous
ta direction d’Eugene Iskoldofft
(Potinière).
Quelle soirée pour Mine Lüdmilla
Pitoëff, qui, de neuf heures du soif
à minuit, tour à lour pierreuse,
femme de chambre, femme du
monde, actrice, midinette, demi¬
mondaine, passe successiwement et
avec quelle brusquerie des bras de
deux jeunes gens dans# ceux de
deux barbons, et dun##mmarin, ei
d’un auteur dramatique et d’un
offlcier de la garde..
# Je dis loujours Ja mème
chose parce que c’est toujours la
mème chose.. 9, — mais alors este
il bien nécessaire de le dire, el
surtout de le montrer?
Cette série de duos entre un mon
sieur et une dame, qui se termit
nent tous sur la méme fausse nôte,
donnent une impression, d’ailleurs“
woulue par l’auteur, de möholonie
désolante, un peu révoltante aussi:
et quand on consent à nots pärler
d’autre chose, à mous intéresser à
autre chose, oh! ne füt-ce qulün
moment, avec quel empressement
mous nous divertissons, par exemple,
de la vanité de cet homme de glet¬
tres et de cette actricecha¬
L'attraft de la soirée réside pour
la plus grande parf dans les trans¬
formations de Mme Pitoöff, éton¬
nanle de variété, de vérité# et de
charme, et dans les aspects diffé¬
rents qu’elle prête ich à l’éternel fé¬
minin.
Mais pourquoi l’éternel, masculin
n’est-il pas représenté, lui aussi, par
un seul interprête, et pourquoi M.
Pitoöff, au lieu de se conlenter d’é¬
tre, avec beaucoup de gravité dans
Ja bouffonnerie, ce noble officier au¬
trichien en grand uniforme, ast-il:
pour les autres röles, délégud ses
pouvoirs à quatre acteurs, desa
compagnie, dont l’un, il est vrai, M.
Louis Salou, le jeune homme 6f.
Ihomme de lettros, est tout à falt
remarquable, naturel, intelligent,
plaisant.
Seule contre eing, la victoire de¬
meure à Mme Pitoöff, dans ce récilal
Ludmilla Pitoöff..
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Encore une a Chauve Souris #.
Hélas ! il manque à celle-ch,qui
s intitule a le Karoussel „ d’abord