II, Theaterstücke 11, (Reigen, 1), Reigen: Frankreich, Seite 38

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11. Reigen

SSLaWL
eile Nr. 11
28.0-4
L’INTRANSIGEANT
RUE REAUMUR, 100. II
— Cbroche Hosz
P0.— —

11 eee
Oi neatre 0
THEATRE DE. LAVENUE (Compa¬
gnie Pitoéff). — La Ronde, pièce en
10 tableaux, d’ArthurSchnitzler,
traduite par Suzanne Clauser, M.
Rémon et W. Bauer.
U faut féliciter M. Pitoöff d’avoir.
drec des mopens restreints, mais une
7oi inébrankable, monfé cette piece d’Ar¬
thur Schniteler, né d Vienne en 1862 ct
mort Ponnée dernière.
C’est, je crois bien, Antoine qui la sit
connaitre cheg nous, au beau temps du
naturalisme en steun; mais alors, et
depuis, la présentation de La Ronde,
teuvre de jeunesse de Schniteler, soule¬
rait des difficultés d’ordre scénique, les¬
quelles poraissdient insurmonkables dur
4 techniciens 2.
Pitoëff les a surmonkées, auec le con¬
cours de sa femme qui joue, arec mai¬
trise, les röles d’une pierreuse, d’une
bonne, d’une femme du monde, dune
midinette et d’une grande detrice.
Car it ne se rencontre pus tous les
jours une comédienne capable Cincar¬
ner dans la mème soirée, eing person¬
nages aussi différents que ceun de cettc
chaine des dames. Tcamour donne d
Taction son unité. L’amour, non, mais!
1e désir seruel, lu convoitise plus forte
que tont. Cest elle qui méne la ronde.
Quand ie désir est salissait, ckacun re¬
tourne immédiatement d son écuelle, d
ses occupations et d ses soncis quoti¬
diens. Lamour-tyran n’u retourne pas,
Jui, aussi facilement.
Schnitzler qni excellait dans la nou¬
velle, la brève narration, d été juste¬
Ment comparé d notre Maupassant. Les
dir tableaug de La Ronde sont dir nou¬
velles rapides et qu'une dpre ironie
sous-jacente drrache d la hanalité.
Schnitzler, fils de médeein, médeein Jui¬
mème. regarde la comédie kumaine en
clinicien et ne nous fait assister, dans sa
8d pièce, qu'd de légères opérations suns
danger pour le patient. Lo rie continuc.
I faut méme tout le tulent de Tauteur
et toute Tadresse du metteur en scène
pour ne pas rendre monotone, à la sin,
le défilé de ces animang que leur ins¬
tinct conduit au fouet pers le plaisir
phusique d’un instaant.
C’est tout de mème un spectucle d
voir; il a trouné dans Ludmilla Pitoöff.
dans Pitoéff, Lovis Salon, Geno-Fernn
et Raymond Dagand, les interprêtes que
devait souhditer Schniteler, ceug qui ne
trahissent pas sd pensée #n# # mélant un
peu d’érotisme d beaucoup de mélan¬
colie.
LUCIEN DESCAVES.
„GRAFRUER
KA
N• DE DE1T
LE JOPRKAL
RUE DE RICHELIEG, 100, II
Wecrecne Wer



LES PREMIERES ET LES REOUVER¬
TURES DE CE SOIR:
Au Théätre Mogador & 20 h. 30 tres
précises, première de l'Auberge du Chevalt
blanc, d’Erik Charell, adaptation de M. Lu¬
eien Besnard, lyrics de M. René Dorin,
musique de Benatzkv.
Ala Potinière, à 21 h., première (cou¬
pons vlolets) du spectadle du Théätre rüsse
Karoussel.

Au Théätre Montparnasse. à
réouverture: reprise de Chambre d’hôtel,
de M. Pierre Rocher.
A leeu d’elephiant, à 24—u., reou¬
verture, 94
OPERA. — Ce sotr, M. Marcel Journet
falt sa rentrée dans le role du rol, de
Lohengrin, qul est un de ses plus beaux
succès. M. Viliabella fera sa rentrée lundt
dans le röle de Marouf, que le brillant
artiste chantera pour la premilère fols.
(OMEDIE-FRANGAISE. — M. Denis d’ines
fera sa rentrée mardt dans Modemot¬
selle de la Seiglière et jouera le lendemaln
les Grands gurçons. Ce mème solr, Mme
Dussane fera également sa rentrée dans
le Deptt amoureur, et elle paraitra le di¬
manche 9 octobre, en matinée, dans I’Ecole
des bourgeois.
L'abonnement aux matinées dassl¬
ques du Jeudi (billens blancs) commencera
Jeudi prochain avec le Baiser, Rodogune st
l’Anglais tei qu’on le parle.
première représentation de la série
rose aura lien le jeudt sufvant.
DORTE-SAINT-MARTIN,
Aujourd’huf à
. 45, matinée populaire à; prix
réduits du Scandale, le chef-d’euvre d’Henry
Batallle. (Prix des places de 3 à 19 francs.)
Matinée à prix rédults tous les Jeudis
et samedis.
DONDE D’AMOUR.— Ludmilla Pitoëff dans
40 les cing femmes de la Ronde, de
ler, misc en schne et dir décors d##err.
au Théätre de l’Avenue. Tous les solrs et
demain en matinée. Ronde d’amour.
FIMH. MICHIEL. — La répétition générale de
Valentin le Desossé, de M. Claude-André
Pugel, est reportée au jeudi 20 cctobre en
soirée.
MBIGU. — Topaze, le chef-d’euvre de
A. Marcel Pagnol. Aujourd’hul, matinée
populaire. Orchestre à partir de 10 francs.
DENAISSANCE. — Aujourd'hul, matinée
40 populaire à prix tres réduits de la Dame
de ches Murim.
HVIIANON-LYRIOUE. — Tous les solrs, la
1 délicleuse opéreite le Grand Mogol.
(RAND-GUIGNOL. — 145- de Serunlité et
U Zanzi-Bor. Aujourd’hul, matinée à 15 h.
TIIIIEATRE FIGARO. — La répétition géné¬
1
rale de la revue Figaro-Cocktail est re¬
portée au mardi 14 octobre en solrée. Mer¬
credi 12, réception du service de première
à bureaux fermés.
DERFECTIONNEZ-VoUS dans la langue
anglaise en allant au Théätre Albert-Ter
entenüre Edward Stirling et les English
Players. Aujourd'hui ei demaln à 14 h. 30,
The Importance of being Eurnest, d’Oscar
Wilde, et cc soir à 20 h. 45, While parents
sleep. Lundi soir dernière de la saison angl.
N CE MOMENT, toutes les femmes disent
L a leurs marls: * Ce solr, Je vals volr
Mon amant! Le mari, enchanté, répond:
* Entendu, ma chérie, Je l’accompagneral! .
Et tous les deux partent pour la Scala, on
triomphe en effel Mon umant, la joyeuse
Popéreile de M. Victor Allx.
E PETIT MONDE effeciuera sa réouver¬
1 füre, zux Folles-Wagram, un des pre¬
miers Jeudis d’oclohre, aver le Petit Cha¬
peron roupe, de Alle Thérèse Lenötre,
d’après le conte de Perrault.