II, Theaterstücke 11, (Reigen, 1), Reigen: Frankreich, Seite 61

box 1972
11. Reigen
Nue Dne-GRATIS
LE JOI#, II.
Errtroit de
RUE DE RICHELIEU, 100, I.
Adresse
pate. 6 OCTOBRE 1932
re
#raalHnn
RETETITION DE GE SOIR:
répéliiton
Aux Ambassadeurs, à 21
génerale de Edilion speciale, de M. Weltzeh¬
korn, adaptation de M. Henry Torres.
LA FRENTERE PE CE SOIR:
Au Tceaire Albte-Ter à 20 h. 45, première
de GerminiePteug, d’Eimond de Gon¬
couri.
L2.—
HNOMEDIE-FRANGAISE. — Ce soilr, dans
□ Primerose remtrée de M. Dessonnes.
— M. Jean Välcourt comtinuera ses debuts
Oidimanche, en matinte, dans le Misanihrope.
— Lundi soir, rentrée de Mile Mary Mar¬
qiret dans le Maitre de son cceur.
DORTE-SAINT-MARTIN.
Aulourd'hul à
14 h. 45, le Scandale, le chef-d’euvre
hd’Henry Batallle. (Grand succès.)
Mat. à prix rédutts jeudls et samedis.
Aujourd’Hul,
TIIII. SARAH-BERNHARDT.
matinée et solrée de Ces dames aus
chapeaus veris avec Renée Bartout ei Allee
Tissot
TUIENEE. — Fonki! c’est du Charme!
AA de l’émotion! du rire !!! C’est Parisys.
Aquistapace, Palau, Christiane Dor et Paul
Bernard vons diverlissant follement pendant
wrois heures.
T UDMTLLA PITOEFF dans les eing femmes
1 de la Ronde au Théätre de l'Avenue.
#Dimanche, matinée.
UJOURD’HUI à 14 h. 30, an Théätre
XA. Mogador, matinée du nouveau grand
spectacie d’Erik Charell, l'Auberge du Cheval
blanc, aver Georges Milton en téte d’une
Cclatante Imderprétation.
OHATELET. — Aujourd’hul à 14 h. 30, ma¬
tinée de l’opéreite iriomphale Nina Rosd
avec André Baugé ei Sim Viva.
GATTE-LYRIOCE. — Aufourd'hul, en marl¬
née et en soirée, denx dernières des
Nousquetaires au coupent. Demain, reprisd
Ide Chanson d’amour, musique de Schubert;
esschnlt
WIEN, I., WOLLZEILE 11
TELFPHON R-23-0-43
Ausschnitt aus:
vom:
CORRESPDNDANFE HANA
rott de:
13. Place ét i2 Bourse. I.
344:
6 OCTOBRE 1932
alure:—
2h9a—
LES PREMIERES
du Théätre
0
A LAVENUE
LA Roypk, piece en dix tableaux d’Ar-
thur Schnitzler, traduction dé Mme
Suzanne Clauzer ei MM. M. Rémon
cl W. Bauer.
On pourrait inlerpréter ce litre La
Ronde de la façon suivante des senti¬
nelles doubles sont chargées de la ronde
de Pamour, ou plutôt du désir; l’une,
d’elles, alternativement un homme ou
une femme, change à chaque iableau, à
chaque Ctape de la ronde, la fille dug
premier épisode se retrouvant au der¬
nier avec le compagnon qu’on a vil ?
Pavant-dernier: à ce moment, la ronde,
est linie; elle nous a mis en présence de
eing lypes d’hommes et de cinq types
de femmes.
Bien qu’appartenant à des milieux so¬
cianx, à des professions, à des äges trés
divers, lous sont mus par le mème esen¬
timent) allruiste (ne serait-il pas plus
juste de dire: égoiste 2), le besoin de¬
l’eireinte, lequel prépare sa satisfaction
par d’hypocriles travaux d’approche quf
n'ont guère changé depuis le commencer
ment du monde, et laisse derrière cettt
salisfaction le mème détachement, le men
me désenchanteinent, la mème joiee
promptitude à se liberer d’un esclyage
momentané.
L’on pensera peut-être que Schnitzles
exagère ie pessimisme de sa vision de
hommes. Cerles; mais le dramaturg
viennois écrivait en plein naturalisme,
et le naturalisme recherchait les noir#
ceurs humaines. Des sortes de tableauz
vivants, mais qui se meuvent, et dont lei
personnages parlent. D’un dialogue bref
il est vrai, quasi schématique, et d’or
se dégage, à travers des mots parfois
différents, parfois subtils, une impression
analogue: & Faisons vite !
Tout l’intèrét — disons presque tou
est, au théätre de i'Avenue, dans 12
mise en scène pitloresque, colorée, inge
nieuse, realiste, altrayante, dont M. Geor¬
ges Pitoöff a vetn la piéce, et dans l’in¬
terprétation des eing röles feminins par
Mme Ludmilla Pitoöff, qui s’y montre,
avec la sensibilité et le charme qui ne¬
sont que d’elle, aussi diverse, aussi va¬
riée, aussi disparate qu’il convient. Sest
partenaires masculins sont habiles ett
bien caractérises.
CHIARLES FLORENTIN.