II, Theaterstücke 11, (Reigen, 1), Reigen: Frankreich, Seite 75

11. Reigen
box 1972
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volx Du COMBATTANT
13. Rue Lafayett¬
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2

" La legon
Oniun prs Anrs.
(amour dans un pare.
Si ce n’est pe: la première cuvre de
Boylesve que l’on adapte au théätre,
c’est la plus illustre de beaucoup. Au¬
trefois, on cut discuté de l’opportunité,
voire du danger de semblables trans¬
positions. Maintenant que le einéma ac¬
capare tous les romans, tous les sujets,
done qu' & on n’y couperait pas „
6
d’une manière ou d’une autre, autant
vant que le théätre, art supérieur au
eind, arrive premier avant Jul.
#ertes les couleurs d’un pastel liber¬
tin du 18e siècle ces sortes d’aites fra¬
papillon, risquent de tomber
giles
##n cherchant à franchir la rampe.
Mais que serait-ce à l’écran !
Quoique les quatre acles soient longs,
on ne s’ennuie pas un instant au mi¬
lien de cent intrigues croisées, entre
deux jeunes gens aux carantères op¬
posés, et les nombreuses femmes inté¬
ressées par un Eros précis.
La partition, qui n crée atmosphé¬
re 9 avant chaque acte ne sert de
rien, hélas, car les publics actuels ont
partout l’impolitesse de ne pas écou¬
ter, et de bavarder jusqv’à ce qu'on
leve le rideau.
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VARIETEs. — Auril, par MM. G. Berr
et L. Verneuil.
On s’amusera plus des mots d’es¬
prit (au 3e acte, notamment, il y en
d’excellents), que la donnée, car
a
elle a beaucoup servi.
Parti au front, un homme riche
amant d’une femme mariée, a appris
en mai 1915 la naissance d’une fllle. II
la croit d’avril et il la croit de lui.
Par circonstances vandevillesques et
pour la faire bénéficier de sa fortune,
il l’épouse en 4932. Nous assistons
alors à ses angoisses, — destinées à
nous faire rire et non frissonner: en
effet au dénouement on nous explique
que la dame lui en a conté et qu'il
n’est point le père. Toute une exis¬
tence aura été bouleversée par ce
e bourrage de crüne „ !
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THIEATRE DE L’AVENUE. — La ron¬
de de A. Schnitzler.
Piéce-autrichterre“ célehre, jamais
jouée à Paris, vieille de cinquante ans
mais tres jeune.,, parce qu’éternel¬
dix tableaux on les hommes ont
1e:
tous le désir passionné, brutal, suivi,
des que contenté, d’un retour à leurs
préoccupations, mélé d’égoisme et de
fatuité, cependant que les femmes, co¬
quettes arant, sont almantes aprés.
Cette ronde systématique, présentée
avee force trouvailles de mise en scé¬
ne par M. et Mmne Pitoöff, obtient un
succes mérité.
André SERPUA