II, Theaterstücke 11, (Reigen, 1), Reigen: Frankreich, Seite 86


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11. Reigen
„OBSERVER
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eerrm +1——
MAncy,
Oetohre

##durthe-&-Hoselle)
1932
Signé:—

Paur l’ouverture de ##saison. M. Pitoëif“
#représenté une assez Hrte et tres ancien¬
nes comédie de Hauteuf äutrichien Arthur
Schpitzer, Lo Ronde, Stjaduction de Mme
Suzänne Clauser. 117 a dik tableaux, com¬
me il pourrait y engavolr beaucoup plus.
II sagit en effet deda Ronde d'amour .
et la thèse de Tauteur, un naturaliste assez
morose, tend à prouver qu à lous les de¬
grès de l’échelie sociale, lamour est une
meme et assez miserable comédie.
Au cours de ces dix skeiches, les person¬
nages échangent presque les mèmes mots.
sur un ton différent.
Tu maimes, au moins? , disent la
fille, la domestique, la mondaine, la midi¬
nette, la grande artiste, landis que leurs
interchangeables partenaires, le soldat, le
jeune homme, le mari, I'homme de lettres,
Taristocrate se montrent genés, presses de
partir; salisfaction obtenue.
La mise en scène est ingénieuse: Mme
Ludmila Pitoeff a un gros succès person¬
nel dalis son quintuple röle. M. Pitoëff, Jui,
a peint ses decors et se contente de jouer
un des comparses, au mäme titre que Ray¬
iond Degand Louis Salou, Géo Ferny.
Maia et Chambre d'hôtel ont traité en par¬
tie un sujet identique de façon plus mo¬
derne!
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22 AUE EDOUARD-KOBERT
TT CCrobhe TeeT

THEATRE DE LAVENUE
( LA RONDE „
piece en 10 tableaug d’Arthur SCHNITZLER
Philosophiquement, la Ronde n, est une
klude des plos suggeslives sur les sentimenes
qu'éprouvent à dirers üges ei sous diverses po¬
sitions sociales les amoureus.
L’auteur présente sa # fillc s, sa. u semme de
Schambre , sa a jeune semme n, sa midinelle ett
son defrice, toujours éprise et désireuse d’étre
aimée. Derant elle, on plutôt en paralléle, avec
elle it campe un soldat, un jeune komme, un
mari, un homme de leilres et un comte. Si le
développement des sehliments et de lu passion
diffère auec le rang de lindividu, üese dénoue
toujours de méme, et in # Ronde n n'offre que
peu de variété surtout dans ses conclusions.
L’inerorable loi d’amour dévore les étres,
désir les rapproche ei les lie. Et dest touf
Après, apres. i g a lafsection, in singkrité, ie
loi de lu faiblesse qui u besoin du point d’appud
et celui-ci c’est encore Phomme qui le donne
quand sa täche de mäle est accomplie.
Schnitzler ne conlinue pus sur ce chapitre, 1
#'y#arrive meme pas. II donne auen les intar¬
prétes de la troupe PirokFr su. u Ronde # tout
entière dans le dialoque des deuc sujels attirés
T'un vers Lautre.
a Cheureuses alliludes, de vons senli¬
ments échangés.
Mme Lunam.. Prroger duns le röle complere
des eing amankes est läme de celle ccmédie lan¬
goureuse, enir'coupée de complainies, de chants
de sondtes, et de berceuse.
Le gong écarte le rideau sur des tableaur
simples mais dont la couleur ei Lesset scénique
ajoutent encore au charme de ces scènes fugi¬
tives erprimées dans des abandons de lendresse.
LE PETIT POUF.