II, Theaterstücke 11, (Reigen, 1), Reigen: Frankreich, Seite 89

11. Reigen
box 19/2
„OBSERVER
I. österr. behördl. konzessioniertes
Unternehmen für Zeitungs-Ausschnitte
WIEN, I., WOLLZEILE 11
TELEPHON R-23-0-43

Ausschnitt aus:
Eatrott de:
L·HOTELIER
M. Bue Meslav. 41. 1.
Adresse
Dare
15 OCTOBRE 1932
Stqnature
Exposstion
THEATRE DES ARTS
Spectacles
6 La Leçon d Amour dans un parc n, piece
adaptée du roman de René Boylesve par MM.
et Concerts
A. Birabeau et de la Batst.
Comme à lordimaie, la péce nc vaut pas le
roman, bien que les adaptateurs aient serré
THEATRE DE LA. PORTE SAINT-MARTIN
d aussi près que possible le texte de l auteur dus
Hvre.
6 Le Scandalc.o piéce en 4 actes d’Hemi
Bataille.
Il nien est pas moins vrai que la piècc est
Celte piece füt ’éréée en 1909 à la Renais¬
agréable à suiere. Au XVIII' siècle, comme au¬
jourd hut, la loi éternelle de l ainour dirigean
sance avec Lucien Guitry et Berthe Bady
comnme principaux interprêtes.
les humains, avec plus de miévrerie, de galan¬
terie, de gräce sans doute, mais pour arriver
Aujourd hul ciest Arquillière et Vera Ser¬
au mème résultat.
gine qui ont assumé la täche difheile de les
La belle Ninon inspiralrice de tant de dé¬
remplacer. IIs y ont réussi à merveille si Von
girs a trouvé en Mme Yvonne Garrick unc mn¬
en juge par lovation que le public leur falt
terprête souriante et almable.
tous les soirs.
Armand Bour qui füt de la création et Sam¬
son Fainsilber sci sont également distingués.
THEATRE DES VARIETES
La piéce est très bien montée.
u Avril „, comédie en trois actes de MM.
eorges Beer et Louis Verneuil.
Encore un succès à Tachf de ce théätre.
D’un sujel scabreux les auteurs ont su tirer
THEATRE MONTPARNASSE
une comédie hne, amusante, remplie de bons
( Chambre d’ Hôtel n, 1I tableaux de Pierre
mots et hnalement tres gaie.
Rocher.
Une interprétation de choix la sert à mer¬
veilie.
Nous avons déjä, à deux reprises, vanté les
mérites de cette piéce curieuse que le théätre
M. André Brülé, qut a animé la misc en
Montparnasse vient de reprendre.
scène, est un grand comédien'; il se tire de son
Nous savons que plusieurs höteliers ont en
röle de faux père amoureux avec chic; Mile
la bonne idée d’aller voir ces tableaux qui se
Solange Mloret est une délicieuse jeune hlle,
déroulent dans une chambre dhôtel meublé et
qui s est révälée artiste de grande classe. Mme
qu ils ont été enchantés de leur voyage au 31
Marcelle Praince a un entrain trepidant. En¬
de la ruc de la Gaité.
hn, M. Arnandy le vrai père est d’un comique
mresistiblt. Ses gertes, ses lics, ses attitudes:
brusques, ses eclats de voix lont rire, non seu¬
lement les spectateurs, mais meme ses parte¬
THEATRE DE L’AVENUE
naires en scène. II dérideralt les plus moroses. K
(Compagnie Pitoeff)
La Ronde 9, dik fableaur d’Arthur
THEATRE DE LEUVRE
Schintzer
C’est encore Iamour qui fait l'objet de cette
Corps à corps „, pièce en trois actes des
piéce souvent tres réaliste.
Mlle Forcyce.
Chaque tableau représente une scène d amour
L. auteur est, dit-on, une toute jeune hlle.
différente, entre le soldat et la pierreuse, le
Elle a une expérience de la vie qui s étale
bils de famille et la bonne, I'homme de lettres
dans sa piece audacheuse et qui fait frémir. On#
et la midinette, l'arstocrate et l’actrice, etc.
peut dire qu'il n’y a plus d’enlants!
Ces tableaux irès osés ont été présentés avec
Une jeune hile homme d’affaires # se serti##
inhniment de delicatesse, au moyen de décors
de Pamour comme accessoire pour arriver ag
sobres que des effets de lumière particulière¬
gagner beaucoup d’argent dans le commerce.
ment réussis rendent magnihques; on a beau¬
Elien est certainement pas le type idéal dont
coup applaudi la mise en scène réellement re¬
révent les jeunes gens ou alors ils sont bien
marquable.
à plaindre.
Mais Iäme de cette pisce est Mime Ludmi¬
Alle Jacqueline Hlopstein a tenu le röle
lia Pitoeff qut est la femme dans loutes ses
Ccrasant de gette jeunesse excentrique avec brio
transformations, toujours fine et sédussanle ct
et tact ct on principal antagoniste Jean Dary
qui a conquis le public comme elle avall con- ja éte excellent.
quis tous les hommes.
E. Danglars.