II, Theaterstücke 10, Das Vermächtnis. Schauspiel in drei Akten, Seite 164

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10. Das Vernaechtnis
Telefon 12801.
Unternehmen für Zeitungs-Ausschnitte.
Ausschnitt
10
„OBSERVER
Nr. 29
I. österr. behördl. concess. Bureau für Zeitungsberichte und Personalnachrichten
Wien, IX/1 Türkenstrasse 17.
Filiale in Budapest: „Figyelö“, VIII. Josefsring 31 a. —
Teleion 18e.
Ausschnitt aus: Jeurnal
Unternehmen für Zeitungs-Ausschnitte.
Aussell
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Nr.
JOBSERVER
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I. österr. behördl. concess. Bureau für Zeitungsberichte und Personalnachrich
Wien, IX/1 Türkenstrasse 17.
LETTRES, sciuncus & AKrs
— Filiale in Budapest: „Figyelö“, VIII. Josefsring 31 a.—
Théátre allemand: le Legs, par M. Schnitzler. —
MArthur Schnitzler, un Viennois Für compte parmi
Ausschnitt aus: #### ###rl, C4 Calt
lesVerivains en vuc de la jeune génération allemande,
n’est point tout à fait un inconnu pour le public fran¬
çais. Mouris, un roman plein de qualités assez rares,
vom 9/1.47
qu'il fit paraitre, ily atrois ans, a mäme été traduit
ctl’auteur fut signalé à cette époque à l’attention
des lecteurs du Journat des Débats. Peut-être, toute¬
Berliner Theaterbrief.
fois, est-ce comme auteur dramatique qu'il convient
surtout de remarquer M. Schnitzler: sans parler d’un
Hier herrscht das regste Interesse für jedes
recueil de saynétes, il nous a donné déjà quatro
Bühnengenre. Das Hoftheater mit seinen muster¬
grande s piéces, dont la dernière, le Leys, joué an
commencemient de la présente saison au Théätre al¬
giltigen, zun eist elassischen Aufführungen unter
lemand de Berlin, vient seulement de paraitre cn li¬
Max Grube's tüchtiger Leitung hat sein vor¬
brairie (1).
nehmes Stammpublicum. Am Deuischen Theater
M. Schnitzler v revient sur un sujet dont il s’était
übt „Cyrano de Vergerac“ noch ungeschwächte
occupé déja, et de diverses manières, dans ses cau¬
Anziebungskraft, während Schnitzler's tief er¬
vres antéricures: l’amour libre et ses conséquences.
greifendes „Vermächtniß", als Rührstück erster
Un jeuno homme vivant dans sa famille a, à l’insu de
Ordnung bezeichnei, nicht die Anerkennung findet,
celle-ci, une maltresse et un enfant. Au moment de
die es verdient. Im Berliner Theater macht „Zaza“.
mourir, il légue l’un et l’autre ä'ses parents en leur
faisant promettre de les recueillir chez eux. La chose
#volle Häuser mit der gemalen Prasch=Greven¬
faite, le monde juge naturellement les parents avcc
berg und dem ewig jungen Herrn Stahl, den
d’autant plus de sévérité qu’ils ont d’autres enfants,
wir schon vor soundsoviel Jahren im seligen
et notamment und fille de vingt ans. Lo bébé étant
Wiener Stadttheater dasselbe Rollenfach spielen
Für
50
100 mort, la situation parait de plus en plus génante, si
sahen. „Das weiße Röß!“ übt seit Monaten
inclusive
200 bien que l’on finit par se décider à renvoyer l’intruse.
Porto.
unverminderte Anziehungskraft im Lessingtheater,
Zahlbar
500 Mais celle-ci, comprenant ou l’on en veut venir, part
im Voraus
obzwar nicht alle Darsteller auf der Höhe ihrer
1000 d’elle-méme pour aller se suicider.
Aufgabe stehen, besonders in Bezug auf den
Et la noblesse de sentiments que M. Schnitzler
Abonne préte constamment à & T’irrégulière n, ainsi que la fülle ist dns
Dialeei, welcher in der scharfen Gegenüber¬
steht es der.
stellung des Berliner und Wiener Idioms auf
Abonne manière dont il oppose sa généfosité au pharisaisme findern.
étroit de plusicurs des autres personnages, semble
Richtigkeit Anspruch erheben würde. Wir nehmen
bien prouver qulil a entendu plaider en faveur de
ja gerne das unverfälschte Gigerlwienerisch des
l'amour libre. Mais sa thése, — si thöse il ya, —
Frl. Jenny Groß mit in Kauf, einen Dialect der
nese dégage pas avec unc netteté parfaite, car on ne
Fer
50 pielleicht am Wiener Turf, nicht aber unter der
inclusive
se sent pas impérieusement conduit à tirer und con¬
Porto.
100 Bevölkerung des Salzkammerguts gebräuchlich ist.
clusion de l'aventure exposéc. La situation imagi¬
Jahlbar
200
während das Kanderwälsch der Anderen, die
née, — bien qulassez bizarre, — est cependant pré¬
im Voraus
500
sentéc avcc une adresse remarquable. Malgré quel¬
„ 1000 nicht zu „berlinern“ haben, unseren Ohren webe
ques longucurs au début, le premier acte est do teus
ithnt. Die Operette „Geisya“ die im Central= hnitte ist das
h steht es den
points exceilent ot l’on retrouve également dans les
Abonnen theater der 300. Aufführung zusteuert, macht ändern.
deux autres I’habileté à faire vivre les personnages
Abonner jäglich ausverkaufte Häuser.
et la précision harmonicuse de la forme dont M.
Schnitzler avait déjà témoigné dans ses cuvres pré¬
cédentes.
Mais ce ne sont point simplement ces mérites in¬
trinséques qui rendent M. Schnitzler intéressant pour
nous. 1l est, dans une certaine mesure, l’un des con¬
tinuateurs du mouvement qui, voici quelqucs an¬
nées, porta de jeunes littérateurs allemands à pro¬
clamer la nécessité d’un retour à l’imitation directe
de la réalité vivante et vraie, en prenant pour gui¬
des Alexandre Dumas, Zola, Maupassant et Bourget.
Encore qu'atténuées et mélangées, ces influences
françaises se retrouvent incontestablement dans des
piéces comme ie Leys, et c’est pourquoi il pourrait
étre curieux, à plus d’un titre, de comparer parfois
certains decos iennne dont#.