Kakadu
ruene
Der
9. 3. Anene. Senennnn
Wideher.
Le théatre Antoine, ayant souvent réussi!
box 15/1
ACFand. —
LGavec les spectacles coupés, nous a dönnéchier.
trois pièces de dilférentes longueurs et de dits
férentes valeurs et d’inspirations très différen¬
tes qui constituent un menn tres varié. Za Ma¬
7#, #elle n’est qu'un dialogue, co que cette damo¬
appelait, et peut-être élait-olle moins sotte
qu'elle ne paraissait, un monologue à denx
personnages II s’agil de denx abonnós de pri¬
sons qui combinent d plans pour une promo¬
tion, pour avoir mienx encore que la prison, 1e
délicienx asile des fous. C’est un peu long;
c’est assez dröle. Berthier et Tunc conscien¬
cieux et agréables.
La Guerre an village est unc étude destinéo.
à démontrer l’effroyable tyrannie cléricaie sous
laquelle est écrasée actuellement la France.
C’est plutôt un article politique de Impartial
d’Agen qu'une pièce; et elle concerne plutôt
mes camarades du premier étage qu'elle no
ressortit à moi; elle ne me regarde mème au¬
cunement. M. Antoiney fut d’une bonne tenue
ecclesiastique, et Mme Després assez ordinaire,
contre son ordinaire.
Au Perroquet vert d’un auteur allemand in¬
connu de moi, Schnitzler, traduction Lutz, est
un ouvrage plein de talent. Je suis assez pen
atteint, je crois, du snobisme exotique pour
qu'on m’en croie. I. s’agissait de peindre un
bouge de Paris en 1789, sorte de cabaret artis¬
tique en mème temps que tapis franc, ou les
grands seigneurs et grandes dames du temps
viennent coudoyer les assassins et les futurs
hommes des journées révolutionnaires et les
futures tricoteuses. Et, il est hien entendu
que tout cela est truqué et que ces assas¬
sins et Ravachol sont des comédiens du crime
ou de la révolte. Oui, mais nous sommes
précisément le 14 juillet 1789 et à la fiction
commence à se méler la réalité, et la liction
elle-méme devient réalité, et ce mélange et
cette progression étaient à peindre et étaient
tres difficiles à peindre en restantclair. Et c’est
ce qui est fatt admirablement dans AAu perro¬
quet vert, et cette pièce commençant par des
bourdes et rigoleries, prenant des teintes in¬
quiétantes en avançant et se terminant dans
une tuerie, est un objet d’art extrémement bien
fait et curieux. — Miile acteurs environ, si j'ai
bien compté. Tous fort bons. Mouvements de
scène réglés comme chez Antoine, et c’est dire
tout.
EMTLE FAGUEr.
90
ruene
Der
9. 3. Anene. Senennnn
Wideher.
Le théatre Antoine, ayant souvent réussi!
box 15/1
ACFand. —
LGavec les spectacles coupés, nous a dönnéchier.
trois pièces de dilférentes longueurs et de dits
férentes valeurs et d’inspirations très différen¬
tes qui constituent un menn tres varié. Za Ma¬
7#, #elle n’est qu'un dialogue, co que cette damo¬
appelait, et peut-être élait-olle moins sotte
qu'elle ne paraissait, un monologue à denx
personnages II s’agil de denx abonnós de pri¬
sons qui combinent d plans pour une promo¬
tion, pour avoir mienx encore que la prison, 1e
délicienx asile des fous. C’est un peu long;
c’est assez dröle. Berthier et Tunc conscien¬
cieux et agréables.
La Guerre an village est unc étude destinéo.
à démontrer l’effroyable tyrannie cléricaie sous
laquelle est écrasée actuellement la France.
C’est plutôt un article politique de Impartial
d’Agen qu'une pièce; et elle concerne plutôt
mes camarades du premier étage qu'elle no
ressortit à moi; elle ne me regarde mème au¬
cunement. M. Antoiney fut d’une bonne tenue
ecclesiastique, et Mme Després assez ordinaire,
contre son ordinaire.
Au Perroquet vert d’un auteur allemand in¬
connu de moi, Schnitzler, traduction Lutz, est
un ouvrage plein de talent. Je suis assez pen
atteint, je crois, du snobisme exotique pour
qu'on m’en croie. I. s’agissait de peindre un
bouge de Paris en 1789, sorte de cabaret artis¬
tique en mème temps que tapis franc, ou les
grands seigneurs et grandes dames du temps
viennent coudoyer les assassins et les futurs
hommes des journées révolutionnaires et les
futures tricoteuses. Et, il est hien entendu
que tout cela est truqué et que ces assas¬
sins et Ravachol sont des comédiens du crime
ou de la révolte. Oui, mais nous sommes
précisément le 14 juillet 1789 et à la fiction
commence à se méler la réalité, et la liction
elle-méme devient réalité, et ce mélange et
cette progression étaient à peindre et étaient
tres difficiles à peindre en restantclair. Et c’est
ce qui est fatt admirablement dans AAu perro¬
quet vert, et cette pièce commençant par des
bourdes et rigoleries, prenant des teintes in¬
quiétantes en avançant et se terminant dans
une tuerie, est un objet d’art extrémement bien
fait et curieux. — Miile acteurs environ, si j'ai
bien compté. Tous fort bons. Mouvements de
scène réglés comme chez Antoine, et c’est dire
tout.
EMTLE FAGUEr.
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