I Dnda sbente helenunschescen
plus hardie que nos producteurs, failt une expor¬
que pratiques, l’cuvre de M. Gabriel
tation coloniale considérable. Pour vous en don¬
Trarieux, remplie d’observation et de fi¬
ner une idée,1 ville de Stuttgard a requ, en une
seule saison, 6.000 wagons de pomines (wagons
nesse, atteste un talent très distingué,
de 12.000 à 20.000 kilos), dont 1,200 provenant de
tres sobre et tres original, qui produira
France et 1,100 provenant de Belgiqute et de Hol¬
du bon et méme du très hon théätre,
lande.
quand il voudra prendre la scène pour
II faut que le spectacle de ceitte activité
ce qu'elle est en réalité, un champ d’ac¬
exalte Normands, Bretons, Picardsi. Ce breu¬
tion et non pas une salle, plus ou moins
vage, qui est leur, ils je doivent imposer aux
animée, de conférences.
autres provinces françaises et 5. Tétranger.
Cette intéressante pièce a été fort bien
Eux-mémes en boivent-ils assez? Pourquoi
jouée par Mme Suzanne Desprès qui
un Rouennais se contente-t-il de 168 litres an¬
nuels? un Rennais en boit 496... Qua“ au
excelle dans ces röles de révoltée ou elle
Parisien, 6 litres lui suffisent. Et dans la plu¬
peut déployer à l'aise sesqualités d’éner¬
part des villes, la consommation est nulle.
gie, de vérité, d’émotion simple et forte.
Pourtant le cidre est sain, de prix minime; il
M. Antoine qui, dans la distribution,
rafraichit sil’on a chaud, et si l’on a froid
s était tres modestement servi, a dessiné
réchauffe; contre une vingtaine de maux, la
en perfection une fugitivé silhouette de
médecine a institué des cures de cidre. Le
curé de campagne, craintif et bon. M.
cidre a bien des vertus et leur panégyriste
sut toutes les mettr“ en relief.
Signoret faisait le professeur Masseron,
syrupathique raté dont il a très exacte¬
ment rendu le débraillé physique etmeme
BUICIDE
moral. Les antresröles sont tenus avec
wne Prague. — A GGablonz (Bohème),
beancoup de soin par MM. Matrat, Mos¬
Luigi Gedolin, Vénitien, siest mis sous l'ais¬
nier, Degeorge, Saverne, Mmes Jeanne
selle une cartouche de dynamite et l'a fait
Lion, Grumbach, Ellen Andrée, Marie
éclater.
Besson.
Argus.
Le spectacle était complété par deux
pièces en un acte: d’abord la Matérielle,
AVIS DIVERS
une amusante fantaisie de M. Gabriel
—
Astruc, qui se passe dans une prison.
IiEiNr osscuner redevient clair instantané¬
Deux détenus causent. L’un, un vaga¬
A ment avec le DUVET DE NINON, poudre
bond misérable, s’étonne de voir son
de riz de la Parfumerie Winon, 31, r. du 4-7bre.
camarade s’amuser à se dandiner cons¬
tamment comme un ours et demande
MORT AUX-RATS STEINER, sans rivale.
des explications. Le camarade, qui est.
bacheller, lui fait alors un cours sur le
NOFTRR LIS MAUE DETORAG
confortable dans les prisons; il a étudié
ET LES DIGESTIONS DIFFICILES
à fond la question et, après avoir essayé
LIOUEUR NORMALE
de tous les établissements pénitentiaires,
anx trois ferments (Pepsine, Diastase et Pan¬
il en est arrivé à conclure que l’asile
créatine). Flacon de 3 fr. 50, 6 fr., 9 francs.
révé c’est celuf de Sainte-Anne, celui
PHARMACIE NORMALE
des fous, ou l’on a à sa disposition de!
17 et 19, rue Drouot,Pants.
jolis jardins fleuris et d’ou lon sort en
—.
permission. II a pour but, avec son dan¬
dinement, de se faire passer pour #tim¬
7
bré v. II v réussit d’ailleurs pleinement,
car le médecin qui vient l’exhminer l’ex¬
EÄS PHEAYRRS
pédie en effet à Seinte-Anne. L’autre
—
reste seul, désespéré ét jaloux, s’effor¬
çant de chercher quelle monomanie il
Théatre Antoine: Lu Guerre au village,
pourrait bien avoir pour s’assurer le
piéce en trois actes, de M. Gabriel Tra¬
méme sort.
rienx; la Matérielle, coniédie en un acte,
de M. Gabriel Astruc; Au Perroquet vert,
Ce gentil petit acte est parfaitement
sotie en un acte, de M. Schnitzler, traduc¬
joué par MM. Berthier, l’intellectuel, et
tion de M. E. Lutz.
Tunc, le vagabond vulgaire.
Le théätre Antoine nous donnait hier
Pour finir, Au Perroquet vert, une
un spectacle coupé dont le morceau de
curieuse pièce qui a au moins le mérite
résistance était la Guerre au village, trois
de la nouveauté.Nous sommes, le 14 juil¬
actes de M. Gabriel Trarieux que l’on
let 1789, dans le cabaret du & Perroquet
pourra discuter, mais dont on ne contes¬
vert v. G’est une sorte de bonge ou la
tera ni l’intérêt ni la sincérité. On avait
noblesse vient chercher parmi les pires
n’est pas
annoncé une pièce à these.
canailles des sensations inédites. Pros¬
es äthese
tout 5 fait cela, car dans #e 8.
per, le patron de cet étrange établisse¬
unethese.
on nesoutientgénéralemen
ment recrute des individus qui passent
sentées, et
lei, ilyen aplusieurs der
aux yeux de la noble clientèle pour des
amistres
Tauteur, sans tricherie au
malandrins, des voleurs, des assassins.
chacun de
loyalement dans la boueh
IIs sont payés pour raconter des forfaits
ui Jui était
ses personnages le lan¬
imaginaires terribles et donner le petit
rement te¬
propre et qu'il devait n
frisson aux seigneurs et aux belles da¬
en bon so¬
nir. Ilyaun socialiste g
mes blasées. Loriginalité et la trouvaille
hon prêtre,
cialiste, un prétre quip
c’estle mélange saisissant du truqué et
tout juste
une institutrice laique
du réel: un véritable assassin qui a réel¬
et un maire
les choses qu'elle doit
Jement & refroidi v sa tante, mais qui
de campagne dont les les égoistes et
ignore l’art de dramatiser une histoire,
seches sont bien dan physionomie
est traité d’ C amateur , et conspué par
un peu étroite de son ploi,
Tassistance, tandis que celle-ci n’est pas
Tous ces’gens dont chacun dit ce qu'il
éloignée de croire à lanthenticité du poi¬
faut tournent autour d’une action qui
gnant récit que lui fait le célebre acteur
ne m's pas paru aussi nette que leurs
Didier. Cet acteur, pour terroriser son
paroles. Cette Guerre au village cest
Thistoire d’une jeune institutrice, Hen-] public de choix, invente un drame saisis¬
ette Pastoret aui a éfé jadis séduite; saht: il'raconte qulil vient de tuer le
à sürpris avcc sa
plus hardie que nos producteurs, failt une expor¬
que pratiques, l’cuvre de M. Gabriel
tation coloniale considérable. Pour vous en don¬
Trarieux, remplie d’observation et de fi¬
ner une idée,1 ville de Stuttgard a requ, en une
seule saison, 6.000 wagons de pomines (wagons
nesse, atteste un talent très distingué,
de 12.000 à 20.000 kilos), dont 1,200 provenant de
tres sobre et tres original, qui produira
France et 1,100 provenant de Belgiqute et de Hol¬
du bon et méme du très hon théätre,
lande.
quand il voudra prendre la scène pour
II faut que le spectacle de ceitte activité
ce qu'elle est en réalité, un champ d’ac¬
exalte Normands, Bretons, Picardsi. Ce breu¬
tion et non pas une salle, plus ou moins
vage, qui est leur, ils je doivent imposer aux
animée, de conférences.
autres provinces françaises et 5. Tétranger.
Cette intéressante pièce a été fort bien
Eux-mémes en boivent-ils assez? Pourquoi
jouée par Mme Suzanne Desprès qui
un Rouennais se contente-t-il de 168 litres an¬
nuels? un Rennais en boit 496... Qua“ au
excelle dans ces röles de révoltée ou elle
Parisien, 6 litres lui suffisent. Et dans la plu¬
peut déployer à l'aise sesqualités d’éner¬
part des villes, la consommation est nulle.
gie, de vérité, d’émotion simple et forte.
Pourtant le cidre est sain, de prix minime; il
M. Antoine qui, dans la distribution,
rafraichit sil’on a chaud, et si l’on a froid
s était tres modestement servi, a dessiné
réchauffe; contre une vingtaine de maux, la
en perfection une fugitivé silhouette de
médecine a institué des cures de cidre. Le
curé de campagne, craintif et bon. M.
cidre a bien des vertus et leur panégyriste
sut toutes les mettr“ en relief.
Signoret faisait le professeur Masseron,
syrupathique raté dont il a très exacte¬
ment rendu le débraillé physique etmeme
BUICIDE
moral. Les antresröles sont tenus avec
wne Prague. — A GGablonz (Bohème),
beancoup de soin par MM. Matrat, Mos¬
Luigi Gedolin, Vénitien, siest mis sous l'ais¬
nier, Degeorge, Saverne, Mmes Jeanne
selle une cartouche de dynamite et l'a fait
Lion, Grumbach, Ellen Andrée, Marie
éclater.
Besson.
Argus.
Le spectacle était complété par deux
pièces en un acte: d’abord la Matérielle,
AVIS DIVERS
une amusante fantaisie de M. Gabriel
—
Astruc, qui se passe dans une prison.
IiEiNr osscuner redevient clair instantané¬
Deux détenus causent. L’un, un vaga¬
A ment avec le DUVET DE NINON, poudre
bond misérable, s’étonne de voir son
de riz de la Parfumerie Winon, 31, r. du 4-7bre.
camarade s’amuser à se dandiner cons¬
tamment comme un ours et demande
MORT AUX-RATS STEINER, sans rivale.
des explications. Le camarade, qui est.
bacheller, lui fait alors un cours sur le
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confortable dans les prisons; il a étudié
ET LES DIGESTIONS DIFFICILES
à fond la question et, après avoir essayé
LIOUEUR NORMALE
de tous les établissements pénitentiaires,
anx trois ferments (Pepsine, Diastase et Pan¬
il en est arrivé à conclure que l’asile
créatine). Flacon de 3 fr. 50, 6 fr., 9 francs.
révé c’est celuf de Sainte-Anne, celui
PHARMACIE NORMALE
des fous, ou l’on a à sa disposition de!
17 et 19, rue Drouot,Pants.
jolis jardins fleuris et d’ou lon sort en
—.
permission. II a pour but, avec son dan¬
dinement, de se faire passer pour #tim¬
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car le médecin qui vient l’exhminer l’ex¬
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pédie en effet à Seinte-Anne. L’autre
—
reste seul, désespéré ét jaloux, s’effor¬
çant de chercher quelle monomanie il
Théatre Antoine: Lu Guerre au village,
pourrait bien avoir pour s’assurer le
piéce en trois actes, de M. Gabriel Tra¬
méme sort.
rienx; la Matérielle, coniédie en un acte,
de M. Gabriel Astruc; Au Perroquet vert,
Ce gentil petit acte est parfaitement
sotie en un acte, de M. Schnitzler, traduc¬
joué par MM. Berthier, l’intellectuel, et
tion de M. E. Lutz.
Tunc, le vagabond vulgaire.
Le théätre Antoine nous donnait hier
Pour finir, Au Perroquet vert, une
un spectacle coupé dont le morceau de
curieuse pièce qui a au moins le mérite
résistance était la Guerre au village, trois
de la nouveauté.Nous sommes, le 14 juil¬
actes de M. Gabriel Trarieux que l’on
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pourra discuter, mais dont on ne contes¬
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ses personnages le lan¬
imaginaires terribles et donner le petit
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en bon so¬
nir. Ilyaun socialiste g
mes blasées. Loriginalité et la trouvaille
hon prêtre,
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c’estle mélange saisissant du truqué et
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du réel: un véritable assassin qui a réel¬
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Jement & refroidi v sa tante, mais qui
de campagne dont les les égoistes et
ignore l’art de dramatiser une histoire,
seches sont bien dan physionomie
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un peu étroite de son ploi,
Tassistance, tandis que celle-ci n’est pas
Tous ces’gens dont chacun dit ce qu'il
éloignée de croire à lanthenticité du poi¬
faut tournent autour d’une action qui
gnant récit que lui fait le célebre acteur
ne m's pas paru aussi nette que leurs
Didier. Cet acteur, pour terroriser son
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ette Pastoret aui a éfé jadis séduite; saht: il'raconte qulil vient de tuer le
à sürpris avcc sa