II, Theaterstücke 9, (Der grüne Kakadu. Drei Einakter, 3), Der grüne Kakadu. Groteske in einem Akt, Seite 65

ruene Kakadu
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9.3. Der grache aunadu
—.—
nesait rien et à qui ihne dit rien. La scène est #ticulièrement viennoise, ce me semble, sohre,
Idu choix de son tuteur, le banquier amén
fort bien traitée. La double angoisce, de Fritz clair, vigoureux et direct. Il est pour serrerle
Blackson.
sentant qulil ne reverra plus Christine et fei-cceur d’une forte étreinte et pour faire couler
Bien entendu, Blackson, pour garder
gnant la tranquillité et la gaieté, de Christine
de chaudes larmes. Je serais tres curieux de le
lui ou dans les environs de sa personn
sentant & qu'ily a quelque chose, et interro¬
voir sur une de nos scènes et je crois qu'ily
demi-magot encore digne de quelque cons
geantet questionnant, et comprenant, malgré
auraititrès hon succès. En-teut cas, persorhel¬
ration, fait le ferme propos de marier M
tout, qu'un malheur se prépare et sentant
lement, je le verrais, bien joué, avec un grand
avec son flis, le nommé James Blackson.
menter en elle une immense, indécise et folle
plaisir, j’en suis sür. M. Arthur Schnitzter est
qui est bien.
terreur, est, sinon merveilleusement, du moins
6videmment & né pour le théätre ## selon la for¬
Mais, de son côté. un M. Harris, citoyen
#tree puissamment décrite et développée, en unc
mule que notre oncle nous a léguéo.
Chicago, convoite virement Mile Maud. R

Flité, compétition, ccncurrence.
tres profond.
Le Chätelet a aménagé un nouveau spestacle,
Et, enfn. troisième larron probahle, un je
Vous pense bien que le dernier acte, c’est,
[iqui ne le cede en rien à ses inventions précé¬
homme, français, celui-ei, vous pensez b
deux ou trois jours après, Théodore venant
Identes et qui méme a quelque ragoüt d’origina¬
M. Robert. est tout simplement amoureux d
annoncer à Christine, —ille faut bien, — le..
Mfité. Cest P’oncle dAmerique.. (Voyez; entre
jeune fille et tres pres d’étre aimé d’elle.
départ pour un temps tres court, l’absence..
Kee titre et Loncle Sarcey, dont je vons parlais
Forces des belligérants: à Blackson, son
momentanée de Fritz. Après quelques leintes,
tout à Theure, j’aurai pu établir une transition,
torisé de tuteur; à Harris, son domestique
dissimulations, réticences et alibiforains:4 Al¬
ßet je ne l’ai pas fait; vous me saurez gré de
intelligent, rusé, avisé, spirituel, gouaillem
lons! lI est mort! s’écrie Christine.
cela, n’est-ce pasl...) pièce en quatre actes et
dröle, sorte de Panurge moderne. Au je#
Eh bienoui, il est mort. .
vingt-trois tableaux seulement, de MM. Victor
Français, Eros.
C’est alors que l’eau profonde nous montre
de Cettens et Victor Dablay, avec musique
Lignes principales de l’aventure. Au
inédite de Baggera.
son fond pur et tragique. Christine, comme il
ment ou la chasse commence, au moment ou
nous le semblait hien, aimait passionnément
Lhistoire qui sert de plate-forme aux somp¬
docteur Blakson se présente à la pension Ces
Fritz. Elle s’était toujours doutée qulil avait un
tueuses et pittoresques exhibitions, ordinaires
à Courhevoie, la petite Maud vient de file
lien et que ce lien était un danger. Elle est de
dans le théätre du Chätelet, n’est pas plus mé¬
Tanglaise et en Angleterre àla recherche d'
prisable qu'ane antre. Elle est très suffisam¬
celles qui ne survivent pas à un premier et
marraine à elle, dont elle imagine avoir bes
puissand amour: & Je venx aller le veir. Jirei
ment divertissarte et je n’ai pas besoin de dire
et qu'elle croit à Brighton; et M. César, 6
le voir. „
qu'elle est hautement morale.
d’institution et marchand de consommés, pe
Ma pauvre Christine, il est.., oui, nous n’a¬
La petite Mand Duchemin, qui est une orphe¬
nepas avouer l’escapade de sa pensionna
vons pas voulu vous averlir avant quc. oui, il
line délicicuse et qui vit chez M. César, chef
s’avise de faire passer pour Maudsa propre
est enterré.
d’institution et marchand de potages à Cour¬
Lucie, oubliant que la fille de Cesar ne
— Je pars, je vais sur sa tombe.
hevoie, avait pour oncle un milliardaire de se¬
pas mème étre soupçonnée.
— Nefais pas cela, mon enfant; ne fais pas
cond ordre, un de ceux dont Archibald Robin¬
Il s’ensuit que, d’une part, Blackson fait fa
cela. Si tu allais trouver l’autre.,, qui l'aimait
ison, dans ie Maitre de la mer, dit: - M. Un tel
à son fils James un voyage de flançailles an
aussi, là bas, à prier.
s’est acquis une honnéte aisancez, enfin un
la pseudo-Maud, ou, comme on aurait dit
— Moi, je n’y vais pas pour prier
milliardaire de seconad marque, un modeste
temps d’Heraclius, avec Lucie, crue Maud, i#
milliardaire.
Elle écarte tous les obstacles et s’élance.
dis que César court à Brighton pour rattraj
Sen père — il faut supposer que l’émotion lui
Celui-ci, en mourant, a lnissé à Maud une pe¬
sa fugitive, et qu'Harris flaire et cherche
tite mine dans l’Alaska, une mine de second
brise les jambes et qulil ne peut pas courir
piste de cette méme fugace Maud.
après elle — s’écrie: 4 Elle ne reviendra plus..
jeru, une mine de 500 millions, c’est-à-dire d’à
Cela fait trois voyages qui s’entrelacent,
elle ne reviedra plus. .
peine 100 millions de dollars, enfin une demi¬
qui permet aux auteurs de promener leurs p
Ce petit dramo est extrémement touchant, minc. II a laissé cette bague au doigt de Maud sonnages et de nous promener nous-mèmes
ich et là d'une honne couleur allemande et par-à la condition qu'elle devra accepter un mari travers tous les pays du monde, et vous pent