Liebelei
1 box 13/8
Telefon 12801.
Unternehmen für Zeitungs-Ausschnitte.
Ausschnitt
9105
„OBSERVER“ ur. 36
I. österr. behördl. conc. Bureau für Zeitungsberichte u. Personalnachrichter
Wien, IX/1. Türkenstrasse 17.
Filiale in Budapest: „Figyelé“
Vertretungen in Berlin, Chicago. London, Newyork, Paris, Stockholm.
FigarolParis)
Ausschnitt aus:
vomügft
PROPOS DE THEATRE
CHEZ MIme SORMA
Pres du lac de Wannsee, luisant
comme une plaque d’étain sous le soleil
de juillet et, de velours assombri, dans
les soirs d’automne, se dresse la villa de
la plis grande actrice de I'’Allemäglie, de
celle qu'lbsen a coutume d’appeler ala
meilleure de mes Norà v. Ete comme
hiver, Mme Sorma y habite avec son
mari le baron de Minotto et son fils.
Elle s’yplait surtout, alors que ie brouil¬
lard crépe les sapins de dentelles, que la
June baigne les clairières, et qu'à travers
les arbres pareils à des Dianes Fantemesn
il sembie que Rautendelem doive appa¬
raitre, gaie ou pensive, éveillant les
échos par'son rire aux grelots d’argent.
Car Mme Sorma esi Rautendelein elle¬
môme et, malgré ses grands yeux noir
Für 50 Zeitu d'ltalienne, ce sont les légendes et les
inclusire
„ 100
héroines du Nord que cette Polonaise in¬
200
carne à la perfection. Gest leur Charme,
Zahlbar
500
c’est leur aderable naiveté qu’elle vien-j im Voraus.
„ 1000
dra défendre et mettre en valeur, à Paris,
Im Gell’année prochaine. Et c’est pour cetté fhnitte ist
Abonnement fraison, à mon avis, qu'elle saura, à côté sch stehte#den
Abonnenten fie la Diise, à ôtc de Sarah Bernlierdt. ändern
nous donner une note d’art originale,
nous procurer un frisson nonveau. Gest
##rctemme-enfant v, sans afféterie, sans
coquetterie, jeune par la simplicité de sa
nature, par la vivacité de ses mouve¬
ments, par la limpidité de ses yeux, sur¬
tout par la frascheur exquise du senti¬
ment. Telle je Ivais vue dans Nora, télle
je l'ai retrouvée dans la Cloche enchan¬
tce. Telle, elle doit étre aussi, dans la
Gretchen de Faust. Ce naturel, d’on jail¬
lit la vie de ses röles, elle sait le conser¬
ver pour exprimer une profonde deuleur
et après nous avoir enchanté par le
charme de sa galté primesautière elle
nous serre, elle nous brise le cceur, en
nous la montrant s’étioler, s’éteindre,
mourir devant le malheur.
Sans doute cest dans des pièces fran¬
çaises qufelle a remporté quelques-uns
de ses beaux succès. C’est le röle de Su¬
zanne dans ie Monde ou V’on Fennuie qui
T’a mise cn évidence. Cyprienne et Dorz
ont compté parmi ses triomphes les ple
éclatants. Il eüt été infimtment intéres
sant pour des Français de la voir inter¬
préter le röle de Celimène. J’estime tou¬
tefois qu'elle a raison de venir à Parris
comme e femme du Nord ##et d’y livrer
cränement balaille à la fois pour-son
art si personnel et pour toute la jeune
école dramatique allemande, sous le pa¬
tronage du grand maltre Gethe.
1 box 13/8
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„OBSERVER“ ur. 36
I. österr. behördl. conc. Bureau für Zeitungsberichte u. Personalnachrichter
Wien, IX/1. Türkenstrasse 17.
Filiale in Budapest: „Figyelé“
Vertretungen in Berlin, Chicago. London, Newyork, Paris, Stockholm.
FigarolParis)
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vomügft
PROPOS DE THEATRE
CHEZ MIme SORMA
Pres du lac de Wannsee, luisant
comme une plaque d’étain sous le soleil
de juillet et, de velours assombri, dans
les soirs d’automne, se dresse la villa de
la plis grande actrice de I'’Allemäglie, de
celle qu'lbsen a coutume d’appeler ala
meilleure de mes Norà v. Ete comme
hiver, Mme Sorma y habite avec son
mari le baron de Minotto et son fils.
Elle s’yplait surtout, alors que ie brouil¬
lard crépe les sapins de dentelles, que la
June baigne les clairières, et qu'à travers
les arbres pareils à des Dianes Fantemesn
il sembie que Rautendelem doive appa¬
raitre, gaie ou pensive, éveillant les
échos par'son rire aux grelots d’argent.
Car Mme Sorma esi Rautendelein elle¬
môme et, malgré ses grands yeux noir
Für 50 Zeitu d'ltalienne, ce sont les légendes et les
inclusire
„ 100
héroines du Nord que cette Polonaise in¬
200
carne à la perfection. Gest leur Charme,
Zahlbar
500
c’est leur aderable naiveté qu’elle vien-j im Voraus.
„ 1000
dra défendre et mettre en valeur, à Paris,
Im Gell’année prochaine. Et c’est pour cetté fhnitte ist
Abonnement fraison, à mon avis, qu'elle saura, à côté sch stehte#den
Abonnenten fie la Diise, à ôtc de Sarah Bernlierdt. ändern
nous donner une note d’art originale,
nous procurer un frisson nonveau. Gest
##rctemme-enfant v, sans afféterie, sans
coquetterie, jeune par la simplicité de sa
nature, par la vivacité de ses mouve¬
ments, par la limpidité de ses yeux, sur¬
tout par la frascheur exquise du senti¬
ment. Telle je Ivais vue dans Nora, télle
je l'ai retrouvée dans la Cloche enchan¬
tce. Telle, elle doit étre aussi, dans la
Gretchen de Faust. Ce naturel, d’on jail¬
lit la vie de ses röles, elle sait le conser¬
ver pour exprimer une profonde deuleur
et après nous avoir enchanté par le
charme de sa galté primesautière elle
nous serre, elle nous brise le cceur, en
nous la montrant s’étioler, s’éteindre,
mourir devant le malheur.
Sans doute cest dans des pièces fran¬
çaises qufelle a remporté quelques-uns
de ses beaux succès. C’est le röle de Su¬
zanne dans ie Monde ou V’on Fennuie qui
T’a mise cn évidence. Cyprienne et Dorz
ont compté parmi ses triomphes les ple
éclatants. Il eüt été infimtment intéres
sant pour des Français de la voir inter¬
préter le röle de Celimène. J’estime tou¬
tefois qu'elle a raison de venir à Parris
comme e femme du Nord ##et d’y livrer
cränement balaille à la fois pour-son
art si personnel et pour toute la jeune
école dramatique allemande, sous le pa¬
tronage du grand maltre Gethe.