II, Theaterstücke 5, Liebelei. Schauspiel in drei Akten, Seite 1824

Liebelei
N• DE DEBIT —
box 13/5
3. MSSELE
Ertraft de
NOUVELLES‘ LITTERAIREE
146, Hue Monimartre, 11
Adresse
Date:
30 SEPTEMBRE 1933
Siqnalure
LITTERAIREs
STNTNNATAAEATAWNNENNANAATANAEANATAATTNNAAENANN du Théätre Français? Comment hnit-il d’é¬
puisement et d’indigence? 9 Ces questions,
cernlest pas un critique de 1933 qui les
pose, mais le feuilletoniste des Débats
A PARIS ET AILLEURS.
en 18331
Courteline et la manille
AAAAAA
Nous rapportions, en aoüt demier, la se¬
IIy acent ans.
Quelques années plus tard, le comte de
monce infligée par l'intransigeant Courteiltie
— M.de-Lamartinerctour du vovage en Gobineau, séjóurnant à son tour dans les
à Anatole France, coupable d’avoir écrit
Orient, rentre à Mäcon, ou il ärrive quel-iles, entendit conter cette idylie romantique
dans le Mannequin d’osier que deux vieux
ques jours après la mort de sastante, Mile de |et elle lui inspira une de ses plus émouvan¬
camarades faisaient une partie de manilie.
Lamartine.
tes nouvelles: Akhrivie Phrangopoulo
La manille, comme le whist, ne se joue pas
La Porte-Saint-Martin représente Marie
pourtant I’écrivain transporta le lien de ac¬
à deux ! avait sévérement fait observer l au¬
Tudor, drame en trois journées, de M. Vic¬
tion de Leucade à Naxos et à Santorin. Le
teur de Boubouroche.
tor Hugo, et la Gaité, Indiana, tiré du ro
volume ou Gobineau hit paraitre cette nou¬
Eh bien! c’est lui qui se trompait. Re¬
man de Mme George Sand.
velle — Souvenirs de Vogage — en con¬
tour de Pologne, notre excellent confrère,
Mlle Mars fait sa rentrée au Théätre
tient une autre; Le Mouchoir rouge, qui est
le romancier Abel Moreau, nous rappelle
Frangais dans Le Misanthrope et dans Les
située à Céphalomie, T’ile la plus proche de
qu'il existe une manille qui se joue parfai¬
Leucade.
Enfanis d'Edouard, de Casimir Delavigne.
tement à deux. C’est la manille dite 6 re¬
La Taglioni triomphe à I’Opéra dans La
Fidele à la tradition paternelle, Lafcadio
toumée 9.
Sylphide, et Giulietta Grist au Theätre
épousa lui-mème une Japonaise et adopta
& Courteline n'a pas été assez longtemps
Italien dans Anna Bolena, de Donizetti.
sà religion et sa nationalité.
soldat. sinon il n'aurait pas gourmandé à
Une statue de Racine est maugurée à la
tort M. Bergeret p, conclut M. Abel Mo¬
Le bibliobus
00
Ferté-Milon. Les sculpteurs Rude et Etex
reau.
Depuis longtemps des bibliotheques auto¬
reçoivent la commande de bas-reliefs desti¬
Le poker à deux
mobiles sont en service en Amérique, et M.
nés à I'Arc de Triomphe. L’Etat achéte
Une aventure presque identique vient
Georges Monnet, T'actif député de Sois¬
pour le musée de Versailles la Bataille
précisément d’arriver à M. t’Sterstevens
sons, nous disalt, au moment de notre en¬
d’Aboukir du baron Gros.
L’excellent romancier avait donné à un de
quête sur les bibliothéques publiques, qu'il
Médan
nos confrères une nouvelle dans laquelle
espérait pouvoir mettre en service dans son
Cefuten 1878, apres le zuccès de I43-departement un bibliobus. Cest chose faite
était décrit un poker joué, comme la partie
sommoir, que Zola, dans le but d’assurer à
et dorénavant les bibliothéques organisées
de manille d'Anatole France, par deux
sa mère, fatiguée, une retraite calme, et
partenaires seulement. Le correcteur du
dans I'Aisne gräce aux Américains seront
ausst pour y achever Jui-mème, dans la
journal s indigna contre une telle hérésie et
régulièrement ravitaillées, et le bibliobus
paix, les Rougon-Macquart, acheta, à Mé¬
remplaça le poker par une partie d’écarté,
portera mäme les volumes au domicile des
dan, la propriété ou se réuniront, diman¬
lecteurs trop éloignés des centres. Après
jeu qui peut être joué à deux, très régulière¬
che, sous la pr“ dence de M. lean Vi¬
ment. Mais t’Sterstevens n'est pas content
cette bibliothéque ambulante, souhaitons,
ghaud assisté de MM. Louis-Ferdinand
du tout, li sontient mordicus que ie poker
avec quelques confrères, qu'un éditeur au¬
Céline et Jo##h Hild, les admirateurs et
dacieux crée bientôt la librairie ambulante. 1à deux est pratiqué par Jui et il offre auf
les partisans du grand écrivain et du citoyen
correcteur de lui en faire la démonstration.
courageux.
Un mot de Hugo
Proposons que M. Abel Moreau soit
Le pavilion primitif fut, plus tard, con¬
A l’exception d’un ou deux, tous les
choist pour arbitrer la rencontre.
siderablement agrandi. Voici, au reste,
noms quson prononce pour le fauteuil Bre¬
CENTRAL 32=65
comment Zola annonçait à Flaubert son ac¬
mond, à I'Académie, ne sont pas très bril¬
—A
e
quisition, dans une lettre adressée à celul¬
lants et des écrivains comme jéröme Tha¬
cile 9 avril 1878:
raud, Georges Duhamel, André Maurois,
6 J'ai acheté une maison, une cabane à
Edmond Jaloux, qui, il y a un mois, sem¬
lapins, entre Poissy et Triel, dans un trou
blaient avoir leur chance, devront sans
charmant, au bord de la Seine: neuf mille
doute attendre encore. Comme on s étch¬
francs; je vous dis le prix pour que vous
nait du fait, devant un de ces romanciers,
nayez pas trop de respect. La littérature a
le candidat in partibus cita simplement ce
payé ce modeste asile champétre qui a le
mot de Victor Hugo qui, parlant de I'Aca¬
mérite dêtre loin de toute station et de ne#
démie, disait un jour: u Son défaut, c’est
pas compter un seul bourgeois dans son en¬
I’élection par les membres qui en font par¬
tourage 5
tie: iI y a dans l'homme une tendance à
La fondation Zola
choisir son inférieur. „
La maison de Zola, à Médan, a été of¬
Modestie
ferte à IAssistance publique par la veuve
Ce mot nous en rappelle un autre de Du¬
de T'illustre écrivam. La Fondation fut
mas his.
inaugurée, en octobre 1907, par Gustave
Un ami lui demandait pour qui il vole¬
Mesureur, à qui revient d’avolr eu l’idée de
rait à la prochaine élection.
transformer la demeure de l'auteur de Fé¬
condité en une maison de convalescence
— Pourquoi voter? répondit-I. II y a
pour les nourrissons débiles. Médan a été
Pasteur, il y a Taine, il y a Renan et il
complétement aménagé en höpital. Seuls,
Y a moi. Est-ce que ça ne sufht pas?
deux portraits, celul du romancier et celui
Le souvenir de Montaigne
de sa femme, et la devise nulla dies sine
Et dire qu’on s’était plaint un moment
linea, restée peinte sur le mur de l'’ancien
dn

2008