pour les nourrissons débiles. Iiedan a été
Pasteur, i1 y a rame, ily a Renan et Il
complétement aménagé en höpital. Seuls,
y a moi. Est-ce que ga ne sufht pas?
deux portraits, celui du romancier et celui
Le souvenir de Montaigne
de sa femme, et la devise nulla dies sine
Et dire qu'on s était plaint un moment
linea, restée peinte sur le mur de T'ancien
que le quatrième centenaire de Montaigne
cabinet de travail (que l'on ne visite pas).
soit insufhsamment celébré! Une nouvelle
rappellent que Zola et sa famille ont
cérémonie est venue s ajouter mercredi à#
vécn lä.
Quant au buste, signé José de Charmoy, toutes celles que le printemps et l’été nous
ont valu. Ce fut une manifestation très lit¬
qui a été érigé dans le parc, la hlle du ro¬
téraire, au cours de laquelle on entendit
mancier n'a pas hésité à le qualiher de
gigantesque caricature : u Je n'ai jamaisdes discours du président de la Société des
Gens de Lettres, M. Gaston Rageot, de
pu, écrit-elle, le regarder sans trembler de
M. Georges Barranx, de M. de Monzie,
colère... 9 C’est dans le monument d’Emile
qui montra les rapports de Montaigne avec
Derré, mauguré à Suresnes en 1908.
la terre ou il naquit: g Nous sommes tenus
quselle a déclaré retrouver le mieux son
par notre sol, par notre ascendance. N’est¬
pere.
ce pas le père admirable de Montaigne qui
Nana à Médan
Dans une lettre de Cézanne à Zola, da-ja rassemblé les conditions favorables à l’é¬
closion du génie de son hls? Ne retrouve¬
tée du 11 juillet 1885, on peut lire:
t-on pas, dans toutes les constrüctions de
g Je veux te demander si tu pourrais
notre région, avec une éloquente unité dans
Ime prêter Nana pour peindre. je la rentre¬
la diversité, les dispositions de la demeure
rai au bercail après l'étude. v ##
du moraliste? „
Ne cherchez pas. II s agissait, non pas
d’un modéle, mais d’un bateau, acheté par
Rien de nouveau
Maupassant, pour Zola, des les premiers
Les théätres parisiens rouvrent leurs por¬
jours de l’installation à Médan, et que
tes et déjä plusieurs auteurs connus ont
le maitre, qui travaillait alors au plan de
donné des piécès nouvelles: M. Tristan
Nana, avait baptisé du nom de son hé¬
Bernard, M. Jäcques Deval, M. Alfred
roine.
Savoir.
Hommage
La saison d’été n'a point été particulié-
Les ennemis de Zola lui ont souvent re¬
Trement favorable à nos scènes, puisque plu¬
proché de ne point savoir écrire, ni surtout
sieurs d’entre elles, qui jouaient d’ordinaire
Composer.
toute l'année, ont dü fermer leurs porter
Tel n'était pas l'avis, pourtant, d’un pu-durant la canicule: I’Opéra-Comique et la
riste de la qualité de José-Maria de Here-Comédie Française en particulier. La réou¬
dia, qui lui écrivait, au sujet de la Béte
verture du Théätre Français s est faite d'ail¬
humaine: aliny a pas un trou, pas
leurs sans aucun bruit. Naguère pourtant il
une faiblesse, pas une négligence, dans tout
était d’usage que cette première représenta¬
ce livre énorme. Et c’est tout naturel. Cest
tion de la saison eüt un éclat particu¬
grand comme un poëme, et fait, parfait
lier, les critiques y assistaient et ne man¬
comme un sonnet. 9
quaient pas de déplorer à cette occasion la
décadence de notre scène nationale.
Le retour de Copeau?
Notre éminent collaborateur vient de re¬
( Orelles causes ont amené la décadence
noncer au cours qui lui avait été confie-per-—
le Conservatoire de Bruxelles, et il a déclaré
à un de nos confrères que les multiples pro¬
jets qui l’occupent actuellement étaient à
Torigine de cette détermination. Jacques
Copeau, en effet, va mettre en scène, à
1’Opéra, les spectacles d'lda Rubinstein,
mais il se pourrait qulil nous réserve d'au¬
tres surprises, puisqu'il avouait récemment
qu'il avait en lecture de nombreux manus¬
crits. Mais si Jacques Copeau reprend la di¬
rection d’un théätre, ce ne sera pas le
GRAIIS
Vieux-Colombier, que Georges Pitoeff
„DBSERNER‘
vient de rouvrir avec Liebelei, la vieille
pièce d'Arthur Schnitzler, que le cinéma a
. 1
remise en vedetfe.
30. SEP A
Lafcadio Hearn
A Leucade, une des iles loniennes, une
stèle en l’honneur de Lafcadio Hearn vient
Sahe PieleFiesst, Wien
d’etre inaugurée sous la présidence du gou¬
verneur de l’Epire; c’est à Leucade, en ef¬
fet, qu'il naquit en 1850: pourtant il n’é¬
Aus Paris wird uns berichtet: Gestern abend hat Arthur
Schnitzlers „Liebelei“ im Theater Vieux Colombier einen
tait pas de nationalité grecque, s’il écrivit
durchschragenden Erfolg erzielt. In der meisterhaften französischen
tous ses livres en anglais, ce n’était point
Fassung Suzanne Claufers mit Frau Pitoeff als Christine
par un choix delibéré comme celui de Jo¬
fand das tiefaufwühlende Drama ein begeistertes Auditorium.
seph Conrad: son père était Irlandais et il
fui élevé en Angleterre. Puis Lafcadio
Hearn vint en France, mais le Japon I'atti¬
rait et il fnit par s’y fixer; c’est d’ailleurs
au Japon que sont consacrés tous ses livres.
Une source de Gobineau
Le père de Lafcadio, Charles Hearn,
faisait partie des troupes d’occupation que
Ia marine anglaise avait envoyées dans les
iles loniennes. IIy ht la connaissance d’une
jeune hlle et l'épousa.
Pasteur, i1 y a rame, ily a Renan et Il
complétement aménagé en höpital. Seuls,
y a moi. Est-ce que ga ne sufht pas?
deux portraits, celui du romancier et celui
Le souvenir de Montaigne
de sa femme, et la devise nulla dies sine
Et dire qu'on s était plaint un moment
linea, restée peinte sur le mur de T'ancien
que le quatrième centenaire de Montaigne
cabinet de travail (que l'on ne visite pas).
soit insufhsamment celébré! Une nouvelle
rappellent que Zola et sa famille ont
cérémonie est venue s ajouter mercredi à#
vécn lä.
Quant au buste, signé José de Charmoy, toutes celles que le printemps et l’été nous
ont valu. Ce fut une manifestation très lit¬
qui a été érigé dans le parc, la hlle du ro¬
téraire, au cours de laquelle on entendit
mancier n'a pas hésité à le qualiher de
gigantesque caricature : u Je n'ai jamaisdes discours du président de la Société des
Gens de Lettres, M. Gaston Rageot, de
pu, écrit-elle, le regarder sans trembler de
M. Georges Barranx, de M. de Monzie,
colère... 9 C’est dans le monument d’Emile
qui montra les rapports de Montaigne avec
Derré, mauguré à Suresnes en 1908.
la terre ou il naquit: g Nous sommes tenus
quselle a déclaré retrouver le mieux son
par notre sol, par notre ascendance. N’est¬
pere.
ce pas le père admirable de Montaigne qui
Nana à Médan
Dans une lettre de Cézanne à Zola, da-ja rassemblé les conditions favorables à l’é¬
closion du génie de son hls? Ne retrouve¬
tée du 11 juillet 1885, on peut lire:
t-on pas, dans toutes les constrüctions de
g Je veux te demander si tu pourrais
notre région, avec une éloquente unité dans
Ime prêter Nana pour peindre. je la rentre¬
la diversité, les dispositions de la demeure
rai au bercail après l'étude. v ##
du moraliste? „
Ne cherchez pas. II s agissait, non pas
d’un modéle, mais d’un bateau, acheté par
Rien de nouveau
Maupassant, pour Zola, des les premiers
Les théätres parisiens rouvrent leurs por¬
jours de l’installation à Médan, et que
tes et déjä plusieurs auteurs connus ont
le maitre, qui travaillait alors au plan de
donné des piécès nouvelles: M. Tristan
Nana, avait baptisé du nom de son hé¬
Bernard, M. Jäcques Deval, M. Alfred
roine.
Savoir.
Hommage
La saison d’été n'a point été particulié-
Les ennemis de Zola lui ont souvent re¬
Trement favorable à nos scènes, puisque plu¬
proché de ne point savoir écrire, ni surtout
sieurs d’entre elles, qui jouaient d’ordinaire
Composer.
toute l'année, ont dü fermer leurs porter
Tel n'était pas l'avis, pourtant, d’un pu-durant la canicule: I’Opéra-Comique et la
riste de la qualité de José-Maria de Here-Comédie Française en particulier. La réou¬
dia, qui lui écrivait, au sujet de la Béte
verture du Théätre Français s est faite d'ail¬
humaine: aliny a pas un trou, pas
leurs sans aucun bruit. Naguère pourtant il
une faiblesse, pas une négligence, dans tout
était d’usage que cette première représenta¬
ce livre énorme. Et c’est tout naturel. Cest
tion de la saison eüt un éclat particu¬
grand comme un poëme, et fait, parfait
lier, les critiques y assistaient et ne man¬
comme un sonnet. 9
quaient pas de déplorer à cette occasion la
décadence de notre scène nationale.
Le retour de Copeau?
Notre éminent collaborateur vient de re¬
( Orelles causes ont amené la décadence
noncer au cours qui lui avait été confie-per-—
le Conservatoire de Bruxelles, et il a déclaré
à un de nos confrères que les multiples pro¬
jets qui l’occupent actuellement étaient à
Torigine de cette détermination. Jacques
Copeau, en effet, va mettre en scène, à
1’Opéra, les spectacles d'lda Rubinstein,
mais il se pourrait qulil nous réserve d'au¬
tres surprises, puisqu'il avouait récemment
qu'il avait en lecture de nombreux manus¬
crits. Mais si Jacques Copeau reprend la di¬
rection d’un théätre, ce ne sera pas le
GRAIIS
Vieux-Colombier, que Georges Pitoeff
„DBSERNER‘
vient de rouvrir avec Liebelei, la vieille
pièce d'Arthur Schnitzler, que le cinéma a
. 1
remise en vedetfe.
30. SEP A
Lafcadio Hearn
A Leucade, une des iles loniennes, une
stèle en l’honneur de Lafcadio Hearn vient
Sahe PieleFiesst, Wien
d’etre inaugurée sous la présidence du gou¬
verneur de l’Epire; c’est à Leucade, en ef¬
fet, qu'il naquit en 1850: pourtant il n’é¬
Aus Paris wird uns berichtet: Gestern abend hat Arthur
Schnitzlers „Liebelei“ im Theater Vieux Colombier einen
tait pas de nationalité grecque, s’il écrivit
durchschragenden Erfolg erzielt. In der meisterhaften französischen
tous ses livres en anglais, ce n’était point
Fassung Suzanne Claufers mit Frau Pitoeff als Christine
par un choix delibéré comme celui de Jo¬
fand das tiefaufwühlende Drama ein begeistertes Auditorium.
seph Conrad: son père était Irlandais et il
fui élevé en Angleterre. Puis Lafcadio
Hearn vint en France, mais le Japon I'atti¬
rait et il fnit par s’y fixer; c’est d’ailleurs
au Japon que sont consacrés tous ses livres.
Une source de Gobineau
Le père de Lafcadio, Charles Hearn,
faisait partie des troupes d’occupation que
Ia marine anglaise avait envoyées dans les
iles loniennes. IIy ht la connaissance d’une
jeune hlle et l'épousa.