II, Theaterstücke 5, Liebelei. Schauspiel in drei Akten, Seite 1828

Liebelei
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en enene enene enenen
N· Di DT T
HONTNTF• DII JOUR
"Errtreit de:
17. Rue Grange-Batelière, 17
Adresse
5 OCTOBRE 1933
Date:
Sihnaturr
Eapesition
Kauldaliaiauiluuu LEs HoMMEs De Jouf Auuuimuuuauuaaaun
T00
LES SPECTACLES
Seenenenenen
Snenne enestenen
images, qu'un dialogue; et il a plus
velle carrière) en offrant à Marie
tôt fait de créer une atmosphère. II
Dubas la vedette délaissée par Jo¬
a l’avantage du mouvement, de T’air
séphine. Une heure de tour de chant
Nu Chéätre
qut semble circuler, qui circule au¬
permet à la trépidante artiste de
tour de ses personnages.
cueillir des lauriers que d’aucuns lui
Mais ceci ne détournera pas les
refusent. Peut-étre risque-t-elle de
spectateurs d’apporter le légitime
A LATRENEE
ternir sa popularité lorsqu'elle se

tribut de leur présence au spectache
O
lance dans le genre dramatique. Son
du Vieux-Colombier.
tempérament, bien plutôt que celui
(Prière pour les vivants )
d’une tragédienne lyrique, est d’une
La surabondance des générales en
fantaisiste. Alors, pourquoi préten¬
GRANn-Gurcnor
ces premiers jours d’octobre — et
dre rivaliser avec Damia, Germaine
aussi l’abondance des matières —
Lix, ou avec le souvenir vivace de la
nous contraint à passer en revue,
poignante Yvonne Georges 2. I
( Quinze couples „
nous parait que Marie Dubas n’est,
avec un penible laconisme, les pié¬
ces nouvelles.
Fini le genre Grand-Guignol. Du
dans son répertoire nouveau, nulle
En premier lieu, une piéce de M.
part plus à l’aise, nulle part meil¬
moins, fini sur la scène ou il prit son
essor.
leure que dans le Caboulot, ou elle
Jacques Deval, qui confirme une
sait exprimer la poésie des vers de
fois de plus sa réputation dhomme
Le spectacle de la salle de la rue
Francis Carco.
de théätre et d’observateur. & Amer
Chaptal est d’une formule neuve :
Aux Deux-Anes, à la Lune-Rousse,
savoir celui que tire du voyage.. .
quinze dialogues demandés à des
des revues retapées ou nouvelles
Pauteur de Marie-Galante. Qu'im¬
###teurs différents. Au fond, une
porte qu'il ait adopté, pour cons¬
tiennent l’affiche, mais le tour de
anière de revue dont les sketches
truire sa Prière pour les vivants le
chant des chansonniers y est d’une
visent pas qu'à provoquer le rire,
qualité supérieure au talent des re¬
découpage d’une image d’Epinal:
ais tendent à nous donner une
vuistes. Et, à l’zuropéen, Gilles et
elle vaut pour les grandes person¬
sion de g l’ample comédie aux
Julien achévent de continuer leur
nes, cette image au dessin äpre et
nt actes divers ) que se jouent
ascension méritée vers la grande
à la substance, hélas! si vraie.
puis toujours les hommes. et les
notoriété: ce n’est pas en vain qu’on
Le sujet? C’est toute la vie d’un
mmes.
apporte à distraire le public l’expé¬
bourgeois moyen. 1873-1933. Avec
A détacher: la scène due à Paul
tout cequi peut constituer 4 l’idéal-s-
rience et la culture d’authentiques
hard, les trouvailles de Jean Bas¬
comédiens.
d’un bourgeois: argent, considéra¬
a, la scène pathétique due à Mme
GUY DORNAND.
tion, en surface; au fond: cupi¬
lenriette Charasson, qu'inspire un
dité, sensualité.
ouple de modernes Philémon et
Allons! Ilyadu bon: les e jeu¬
Baucis.
nes 2 semblent renoncer à la con¬
Parmi les artistes, une mention
fiserie style de Flers et Caillavet.
particulière s’impose en faveur de
Notons le succès de qualité obtenu
Mlle Betty Spell.
par cette ceuvre qui fait honneur à

la scène ou elle se joue, à notre
1180
théätre contemporain. Et applaudis¬
DEJAZET
S
sons les interprétes, si nombreux.
qu'il nous faut nous borner à citer
M. Jacques Baumer, au réalisme
( T’auras pas la reine 9
exact et intelligent, Mme Yolande
Télégraphions: Vaudeville pas
Laffon, Mme Germaine Auger, M.
mort. René Pujol suit.., la tradition.)
Palau et la belle Junie Astor.
„La tradition qui assura la for¬
tune des anciennes Variétés, du
Palais-Royal et de Déjazet méme,
VIEUX-COLOMBIER
ce berceau de Tire au flanc. Remar¬
quons, à propos de cette fantaisie
joyeuse, ce que gagna son auteur au
(Liebelei 9
contact du cinema: la science du
mouvement.
Mme Suzanne Clauser vient
Quant à vous dire pourquoi une
d’adapter les trois actes du grand
jolie fille a été élue miss Paris aux
écrivain autrichien Arthur Schnitz¬
lieu et place de sa sceur et ce qui en
ler, cette Liebelei, cetté amou¬
découle.., Non. Allez donc rire vous¬
rette 2 qu'un film a rendue notoire.
mème à Déjazet. Vous y laisserez le
Et T’on assiste à ce fait curleux:
souvenir de la crise au vestiaire.
c’est que la version théätrale de
Ainsi soit-il.
l’ceuvre originale nous décoit pres¬
Ala semaine prochaine le plaisir
que, après qu’on a vu la version ci¬
d’analyser comme il sied deux spec¬
nématographique.