II, Theaterstücke 5, Liebelei. Schauspiel in drei Akten, Seite 1829

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Kaulialiaaulaulualuu LEs HommEs De Jock Kiluuuumuuuuauuaaaum.
T003
LES SPECTACLES
mrenrnen
images, qu'un dialogue; et il a plus
velle carrière) en offrant à Marie
tôt fait de créer une atmosphére. II
Dubas la vedette délaissée par Jo¬
a T’avantage du mouvement, de l’air
Nu Chéätre
séphine. Une heure de tour de chant
qui semble circuler, qui circule au¬
permet à la trépidante artiste de
tour de ses personnages.
cueillir des lauriers que d’aucuns lui
Mais ceci ne détournera pas les
refusent. Peut-étre risque-t-elle de
spectateurs d’apporter le légitime
A L’ATHENEE
ternir sa popularité lorsqu'elle se
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tribut de leur présence au spectacle
lance dans le genre dramatique. Son
u Vieux-Colombier.
tempérament, bien plutôt que celui
(Prière pour les vivants 9
d’une tragédienne lyrique, est d’une
La surabondance des générales en
fantaisiste. Alors, pourquoi préten¬
GRANn-Gurcnor
ces premiers jours d’octobre — et
dre rivaliser avec Damia, Germaine
aussi l'abondance des matières
Lix, ou avec le souvenir vivace de la
nous contraint à passer en revue,
poignante Yvonne Georges #. I
( Quinze couples „
avec un pénible laconisme, les pié¬
nous parait que Marie Dubas n’est,
ces nouvelles.
dans son répertoire nouveau, nulle
Fini le genre Grand-Guignol. Du
En premier lieu, une piéce de M.
part plus à l’aise, nulle part meil¬
moins, fini sur la scène ou il prit son
essor.
Jacques Deval, qui confirme une
leure que dans le Caboulot, ou elle
fois de plus sa réputation d’homme
sait exprimer la poésie des vers de
Le spectacle de la salle de la rue
Francis Carco.
de théätre et d’observateur. & Amer
Chaptal est d’unc formule neuve :
savoir celui que tire du voyage.. 5
Aux Deux-Anes, à la Lune-Rousse,
quinze dialogues demandés à des
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Pauteur de Marie-Galante. Qu'im¬
des revues retapées ou nouvelles
auteurs différents. Au fond, une
porte qu'il ait adopté, pour cons¬
tiennent l’affiche, mais le tour de
manière de revue dont les sketches
truire sa Prière pour les vivants le
chant des chansonniers y est d’une
ne visent pas qu’à provoquer le rire,
découpage d’une image d’Epinal:
qualité supérieure au talent des re¬
mais tendent à nous donner une
elle vaut pour les grandes person¬
vuistes. Et, à l’Européen, Gilles et
vision de g l'ample comédie aux
nes, cette image au dessin äpre et
Julien achévent de continuer leur
cent actes divers ) que se jouent
à la substance, hélas! si vraie.
ascension méritée vers la grande
depuis toujours les hommes., et les
Le sujet? C’est toute la vie d'un
notoriété: ce n’est pas en vain qu’on
femmes.
bourgeois moyen. 1873-1933. Avec
apporte à distraire le public l’expé¬
A détacher: la scène due à Paul
tout ce qui peut constituer & l’idéels
rience et l. Julture d’authentiques
Achard, les trouvailles de Jean Bas¬
d’un bourgeois: argent, considéra¬
comédiens.
tia, la scène pathétique due à Mme
tion, en surface; au fond: cupi¬
GUY DORNAND.
Henriette Charasson, qu’inspire un
dité, sensualité.
couple de modernes Philémon et
Allons! Ily adu bon: les e jeu¬
Baucis.
nes . semblent renoncer à la con¬
Parmi les artistes, une mention
fiserie style de Flers et Caillavet..
particulière s’impose en faveur de
Notons le succès de qualité obtenu
Mlle Betty Spell.
par cette ceuvre qui fait honneur à
la scène ou elle se joue, à notre

théätre contemporain. Et applaudis¬
DEJAZET
sons les interprêtes, si nombreux,
qu'il nous faut nous borner à citer
( Tauras pas la reine 9
M. Jacques Baumer, au réalisme
exact et intelligent, Mme Yolande
Télégraphions:
Vaudeville pas
Laffon, Mme Germaine Auger, M.
mort. René Pujol suit.., la tradition..
Palau et la belle Junie Astor.
„„La tradition qui assura la for¬
tune des anciennes Variétés, du
Palais-Royal et de Déjazet méme,
VIEUX-COLOMBTER
ce berceau de Tire au flanc. Remar¬
quons, à propos de cette fantaisie
joyeuse, ce que gagna son auteur au
( Liebelei )
contact du cinéma: la science du
Mme Suzanne Clauser vient
d’adapter les trois actes du grand
Quant à vous dire pourquoi une
écrivain autrichien Arthur Schnitz¬
jolie fille a été élue miss Paris aux
ler, cette Liebelei, cetté & amöu¬
lieu et place de sa sceur et ce qui en
rette) qu'un film a rendue notoire.
découle.., Non. Allez donc rire vous¬
mème à Déjazet. Vous y laisserez le
Et l’on assiste à ce fait curieux:
souvenir de la crise au vestiaire.
c’est que la version théätrale de
Ainsi soit-il.
l’ceuvre originale nous déçoit pres¬
Ala semaine prochaine le plaisir
que, après qu’on a vu la version ci¬
d’analyser comme il sied deux spec¬
nématographique.
tacles qui seront sans doute parmi
Serait-ce un point nettement
les meilleurs de la saison: Maria,
marqué par l’écran?
de M. Alfred Savoir, aux Ambassa¬
Ceci soit dit sans désobliger
deurs, et Dröle d’Epoque, la revue de
l’adaptatrice qui a réalisé une tra¬
MM. Dorin et Colline, aux Capu¬
duction fidele et heureuse, et sans
eines.
sous-estimer la troupe qui incarne
les personnages de Schnitzler. Car
c’esß, autour de Mmne Ludmilla Pi¬

toeff, interpréte sensible, artiste
consommée, un groupe d’acteurs
excellents: MM. Marcel Herrand,

Balpêtré, Mlle Agnés Capri, si pé¬
tillante d’esprit, si vivante, et MM.
Par ailleurs, le Casino de Paris
Salon et Dagand.
s’efforce à faire patienter ses habi¬
Mais qu’y peuvent les acteurs ?
tués (en attendant la revue ou Céli¬
Un film bien congu, bien réalisé,
mene tentera la gageure d’une nou¬
exprime davantage, en quelques
Kalntihliaullultaaltuauauualat 1s Kliallaule