Liebelei
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Cette jolie pièce a oblenu ici, précisément à cause de ses qua¬
lités humaines, beaucoup de succés. Beaucoup plus que le
& Prenez garde à la peinture, de Fauchois, qui, avec sa descrip¬
tion d’un mälieu petit bourgeois, est trop loin du public berli¬
nois. Les dessous du commerce des tableaux ne passionnent pas
spécialement les Allemands. Ils ne s’intéressent pas autant que
les Français aux arts plastiques comme tels.
Mais quand le Berlinois veut se g distraire), il préfère encore
aller voir une opérette. Parmi celles que l’on représente en ce
moment-ci, c’est g Ball im Savoy, qui a le plus de succès. C’est
la dernière pièce qu’aient mise en scène les frères Rotter avant
de prendre leur vol vers le discret petit pays qu’est Lichtenstein.
La musique de g Ball im Savoy; est de Paul Abraham; elle a
de l’adresse et de ia verve, hien qu’elle ne soit pas tres fertile
en inventions. Gitta Alpar, qui est notre plus grande divette
Topérette, enthousiasme le public par la perfection de son art;
et l’on applaudit peut-être plus encore la danseuse grotesque
Rosy Barsony, qui hondit avec beaucoup de drölerie et de tem¬
pérament.
On a également repris avec succès l’opérette de Léo Fall:
x Die geschiedene Frand; Grete Mosheim tient le röle prin¬
cipal. Cette excellente actrice est toujours aussi bien à sa place
dans le drame que dans la comédie léglère. Avec sa collabora¬
tion, les directeurs peuvent se risquer mäme à reprendre de
vieilles piéces.
ERNA CRAUTOFF.
(Traduit par F. Longand).
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AMOURETTE FARTHUR SCHNITZLER
Vienne n'a pas toujours su reconnaitre et apprécier ses grande
poétes, mais elle leur voue après la mort un culte dont le carac¬
tère posthume a quelque chose de touchant et de déconcertant
à la fois En trois ans, l’Autriche a perdu trois maitres, Hoff¬
mannsthal et Schnitzler d’abord dont la renommée mondiale es:
des maintenant établie, Wildduns ensuite, un véritable enfant
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