II, Theaterstücke 5, Liebelei. Schauspiel in drei Akten, Seite 2056

5.
Liebelei
ennenenetetenetenene Aurene
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LA REVUE MUSICALE
(340)
CITEIEHHZHEHHEHZRHHEHREEHHTREHTRHHHEEZHEHHHERHEHEEHHEHHHHEIHZHRHAENEEZIRIT
en fonction de ces seuls moyens (1). L’esthéticien des fins note au contraire
que l'homme auquel s’adresse l’art naissant demeure le méme, que sa
sensibilité ne se modifie que lentement et selon une évolution générale
qui ressortit à des motifs sociologiques plus qu’à des raisons de technique
artistique. Les ceuvres à surgir s’adresseront donc, hon gré mal gré, à
des sources d’émotions préexistantes.
C’est pour avoir méconnu cette permanence des fins, pour avoir voulu
faire du & cinéma pur) que nombre d’artistes, surtout en France, ont
travaillé dans le vide, dépensé leurs efforts et leur intelligence à produire
des ceuvres qui, si intéressantes qu’elles fussent, ne portaient pas. Jusqu’à
quel point cette hantise du e sujet à éviter n n’a-t-elle point nui, par
exemple, à un réalisateur aussi doué que M. René Clair!
Les ceuvres qui ont marqué au cinéma partaient d’une forme ancienne
et connue dont elles transposaient à l’écran l’esthétique particulière.
Les metteurs en scène suédois ont projeté des sagas, les américains des
récits d’aventures analogues à ceux dont fourmillaient leurs magazines,
les français des piéces de théätre (Le chapeau de paille d’Italie); les alle¬
mands se sont inspirés de leur littérature romantique (Caligari) et le
plus original de tous, Charlie Chaplin, est tout simplement parti de la
pantomime anglaise ou il avait débuté. Les procédés particuliers au cinéma
(fondus, surimpressions, angles de vue, etc.) auraient pu se montrer plus
efficaces comme mogens pour exprimer certaines données si les cinéastes
#ne les avaient pas galvaudés en les recherchant, jusqu’à satiété, comme
des /ins en soi.
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Tous les arts, par des voies différentes, s’adressent à une sensibilité
générale dont le fond — quelle qu’en soit la réceptivité plus ou moins
grande à certains ordres de manifestations esthétiques — demeure le
méme. Ce fond s’est constitué à l’origine dans la pratique d’une activité
complexe, à la naissance de laquelle ont présidé tout à la fois des considéra¬
tions de magie utilitaire et des tendances, celles-ci purement esthétiques,
(1) On nous a, tout de mème, annoncé un art radiophonique pur qui ne devrait
rien au discours ni à la musique! Un état d’esprit analogue provoque périodiquement
des tentatives de couleurs et formes pures (orgues lumineuses, etc.) qu’on voit,
depuis bientôt deux siècles, renaftre tous les vingt ou trente ans, susciter quelque
curiosité et tomber dans l’oubli.