Liebelei
5 „lennnenech
(346)
milieu,
Imusique
le röle
B souve¬
t d’évo¬
télicien.
un röe
kce, par
spearel)
combi¬
aspects
pagne-
ement?
bantag
mande
ui el
box 13/8
(347)
LE COMMENTAIRE MUSICAL
27
MR
contribuera à augmenter la quantité de musique, et méme de bonne
musique, déversée dans les oreilles du public. Dans quelle mesure l’éduca¬
tion musicale y gagnera-t-elle? Des pessimistes, qui croient qu’un homme
devient plus musicien en travaillant soigneusement au piano une étude
de Stephen Heller, qu’en entendant la Messe en si à la T. S. F. pendant
qu’il parle d’autre chose, se montreront sceptiques, mais il faut les laisser
dire et marcher avec le siécle. Or celui-ci, satisfait de la diffusion universelle
des sons, n’attache qu'une médiocre importance à la qualité et à l’effort
personnel; en dérision de la musique qu’on écoute Cavecla téte entre les
mains, o il a développé — selon le mot profond d’Eric Satie — la musique
a d’ameublement ), et l’art sonore, soigneusement échenillé de toutes
les fadaises romantiques de profondeur, de sublimité, etc., tend à consti¬
tuer un divertissement (au sens pascalien du mot) ou l'abondance et la
continuité des bruits supplée à la prise médiocre qu’ils exercent sur une
vie intérieure réduite au minimum,
LIONEL LANDRv.
2
K
5 „lennnenech
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milieu,
Imusique
le röle
B souve¬
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combi¬
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pagne-
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bantag
mande
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LE COMMENTAIRE MUSICAL
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MR
contribuera à augmenter la quantité de musique, et méme de bonne
musique, déversée dans les oreilles du public. Dans quelle mesure l’éduca¬
tion musicale y gagnera-t-elle? Des pessimistes, qui croient qu’un homme
devient plus musicien en travaillant soigneusement au piano une étude
de Stephen Heller, qu’en entendant la Messe en si à la T. S. F. pendant
qu’il parle d’autre chose, se montreront sceptiques, mais il faut les laisser
dire et marcher avec le siécle. Or celui-ci, satisfait de la diffusion universelle
des sons, n’attache qu'une médiocre importance à la qualité et à l’effort
personnel; en dérision de la musique qu’on écoute Cavecla téte entre les
mains, o il a développé — selon le mot profond d’Eric Satie — la musique
a d’ameublement ), et l’art sonore, soigneusement échenillé de toutes
les fadaises romantiques de profondeur, de sublimité, etc., tend à consti¬
tuer un divertissement (au sens pascalien du mot) ou l'abondance et la
continuité des bruits supplée à la prise médiocre qu’ils exercent sur une
vie intérieure réduite au minimum,
LIONEL LANDRv.
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