II, Theaterstücke 4, (Anatol, 8), Anatol, Seite 307

4.9. Anatol
Zyklus
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Telephon 12.494.
VER
I. österr. behördl. konz. Unternehmen für
Zeitungsausschnitte
Wien, I., Konkordiaplatz 4.
Vertretungen
in Berlin, Basel, Budapest, Chicago, Cleveland, Christiania,
Genf, Kopenhagen, London, Madrid, Mailand, Minneapolis,
New-York, Paris, Rom, San Francisco, Stockholm, St. Peters¬
burg, Toronto.
(Quellenangabe ohne Gewähr).
Ausschnitt aus:
Est
Budapest

un
very
meget regnani samuna, logy
Schnitzler Artur bepörölte a Modern
Könyytär cimi fizetes vallalatot
as Anatole-cikunak jogosulaan
kiadasa matt. Erre a hradásunkra
ma cafolatot kapunk a Modern
Könytär szerkesztójetl, a kie
nilatkoataban elimeri, og Schnitt¬
ler tudia es beleegyerése nélkul adtak
ki analolt, de est azzal menti,
hogy a kiadas az Austria es Ma¬
gyarország köötti szerzajogi, sze-
zódés szerint teljesen jogos, s hogy
Schnitzler igy hába próbálná biri
forum clôt keresni a maga igazat.
Erre a nyilatkozatra csak az a me-
jeesink, hogy z Est ugy a
Karin Michaelis, mint a Schnitzler¬
afferral kapesolaban cupan annak
a ténynek registrálására szoritko-
zott, hoy külföldi rok prlik a
Modern Köytär meine ele¬
zetes beleegyezes nekul valo meg¬
jelentetée és konvalaban valo
kiadas mitt. Hogy czeknek a po-
röknek kimenetele mi les, és og
a brosag a maukat jogos érdekeik-
ben serve erzo róknak ade gazat,
vagy pedig a vállalatot igazolia:
errol most korai volna beszelni.
Maganogi per ez, a mely a nyily-
nossagot mar nem igen erdekli.
A Vigszinház szinszeket keres.

Jelentettük mar a minor
box 8/7
nen
in Berlin, Budapest, Chicago, Christiania, Genf, Kopen¬
hagen, London, Madrid, Mailand, Minneapolis, New-York,
Paris, Rom, San Francisco, Stockholm, St. Petersburg.
langabe ohne Gewinn
Ausschnitt aus:
vom 1.5 Art. 1911 Revue de Hongrie
Budapest
On pessimisme non moins âpre, mais rehaussé par les couleurs
vives et alertes de l’esprit satirique, inspire aussi la comédie
Le génie que le Vigszinház nous a donnée. L'auteur, M. André Nagy,
déploie beaucoup de verve pour démontrer, une fois de plus, une
vérité que les moralistes ne nous ont révélée que trop souvent, qui
est celle-ci : dans ce monde mesquin, le mérite ne sert à autre
chose à ceux qui en ont, que pour être exploités par d’autres qui
en manquent, et les récompenses vont à ceux qui n'en sont pas dignes.
C’est vieux comme le monde et il vaudrait peut-être la peine que
l’inconvenance dont il s’agit fût traitée enfin par une philosophie
plus dégagée que celle dont on l'envisage ordinairement. Il faudrait
y voir, par conséquent, non seulement le sentiment de révolte que
réveille en nous l'injustice, mais aussi, par rapport à la logique des
infirmités humaines, cette loi fatale qui établit l'harmonie au
milieu du jeu des passions et des intérêts. Mais M. André Nagy
a préféré rester dans le conventionnel et il se contente d’un
persiflage léger et superficiel. Son héros est un jeune musicien de
grand talent qui a composé des symphonies remarquables, mais son
génie ne profite qu’à un sien cousin, qui s'est fait son protecteur,
son cornace et qui, au milieu des acclamations de la foule, joue
n personnage, lui prend sa fiancée, tandis que le véritable
maître reste méconnu et doit se résigner à n'être compris que par
une pauvre gouvernante. Il serait aisé de remarquer que le malheur
du compositeur ne consiste pas dans le fait d’avoir du talent, mais
plutôt de n'être pas assez sur ses gardes. Encore, ne faut-il pas regarder
de trop près comment les fils de la pièce sont noués ensemble. Mais
il y a une vérité qui l’emporté sur toutes les objections qu’on peut
formuler : c’est que l’auteur est très spirituel et qu’il a su faire une
pièce bien divertissante. En cela c’est lui qui a raison.
L'accueil favorable que trouva auprès du public la pièce du
Vigszinház, n’a pas fait défaut non plus à celle que le Magyar Szinház
a donnée comme nouveauté. C'est une série de scènes réunies par
l'écrivain viennois Arthur
tzler, sous le titre Anatole. Ces
scènes eurent d’abord un grand succès comme livre. Quand, l’année
passée, elles furent transportées sur les planchers d’un théâtre de
Vienne, elles ont été accueillies favorablement là aussi par le public.
Chez nous, on les a jugés aussi pleines de vie et de charmes. Anatole
est un jeune oisif, comme il y en a partout, et la pièce est composée
de scènes déliées qui racontent — telle une sorte d’Education sen¬
timentale — l’histoire de sa jeunesse amoureuse, trempée de couleurs
viennoises, mais au fond d'une vérité universelle. Il y a partout des
Anatole et dans leurs aventures se révèlent partout les mêmes en¬
antements passagers et les mêmes déceptions sans grande impor¬
cance. En traçant ces tableaux, M. Schnitzler unit une étude psycho¬
logique pénétrante avec une grâce parfaite de l'expression et beau¬
coup de gaîté avec un peu d'amertume propre aux esprits désillusionnés
et légèrement teints de mélancolie. C'est un mélange exquis où,
sous la surface riante, on retrouve un grain de tristesse et dans lequel
la couleur sombre du fond est le plus heureusement contre-balance
par la gaîté des détails. En tout cas, la pièce est plus forte qu’elle
n’en a l’air et plus aimable qu’elle ne le promet.