II, Theaterstücke 4, (Anatol, 8), Anatol, Seite 570

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No DE DEBIT.
FIGARO
Extrait de
P. CHAMPS ÉLYSÉES 14, VII.
Adresse:
22 JANVIER 1932
Date
Signature

PROPOS
ECHOS ET
DEUX SILHOUETTES DE JEAN III AU THEATRE MICHEL

M. PIERRE FRESNAY
ALERME

LES GENERALES DE CE SOIR LORENZACCIO
Mlle Falconetti a obtenu, hier après¬
Nous donnons plus loin l'interprétation
midi, le plus vif succès dans sa composition
complète des deux pièces qui seront présen¬
tées ce soir à la presse. Des obligations pri¬ du rôle de Lorenzo ; le public ne ménagea
ses de part et d'autre n'ont pas permis aux pas ses applaudissements et sut également
deux directions de se mettre d'accord pour fort bien marquer le plaisir qu'il prenait au
que l'une d’elles, au moins, change la date de jeu de la jeune troupe de l'Odéon, qui en¬
tourait avec beaucoup de compréhension et
sa répétition générale,
A la Porte-Saint-Martin, on assistera donc de feu la brillante interprète.
M. Abram poursuit un effort qui lui vau-
à cet événement important qu'est la rentrée
au théâtre de M. René Benjamin. Nous faire certainement d'attirer dans son Odéon
sons volontiers confiance à cet écrivain, qui une clientèle de plus en plus nombreuse et
constante. Sa mise en scène était hier par
ne saurait concevoir rien de médiocre et dont
l'intelligente érudition est contrôlée par un faitement réussie et il a su ordonner, en va¬
riant le coloris des fonds, lors des différents
sens critique particulièrement développé.
— Vous serez étonné, disait-il dans une épisodes, des effets qui ont grandement servi
récente interview, que Paris n'ait quelque la présentation du chef-d'œuvre de Musset.
chose d'une satire politique ou sociale. J'y
MISE EN SCENE
montre deux classes s'affrontant : la classe
populaire et la classe bourgeoise, et je vou¬
Puisque nous en sommes à louer les efforts
drais avoir tiré de ce sujet connu.. et éternel
de certains directeurs pour un renouvelle¬
des situations originales
ment dans l'art de mettre en scène, empres¬
sons-nous de signaler l'agréable surprise qu'é¬
prouva, hier aussi, le public convié à la ré¬
A l'Avenue, c'est une adaptation qu'on pétition générale de l'Athénée.
Le décor du troisième acte, que manœu¬
nous offre, d'une pièce qui, alors que vivait
encore son auteur, fut très appréciée à vre une machinerie spéciale, représente un
coin de Côte d'Azur dont il semble, tant il
Vienne.
est exactement rendu, qu'on en respire le
On prend le soin d'ailleurs de nous rappe¬
ler que Anatole doit être considéré comme souffle et le parfum, Le procédé n’est pas
l'œuvre maîtresse de M. Schnitzer. « C'est une révélation, et nous avons déjà vu ail¬
— ajoute-t-on — une suite de petites scènes leurs des décors pivotants ; c'est surtout le
traitées avec une rare délicatesse et une goût parfait avec lequel ce procédé a été
douce ironie, dans lesquelles on voit un hom¬ utilisé par M. Rozenberg que nous enten¬
dons reconnaître. Robert Destez.
me courir vainement après l'amour... »