II, Theaterstücke 4, (Anatol, 8), Anatol, Seite 581

19. Anatol - Zyklus
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ARGUS de la PRESSE
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LES PLUS ACTS SURANT ETATS DE PARIS
37. Rue Bergère, PARIS (9e)
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DE DENT
AUX COUTES
Grunde
RUE NOINE.
dra¬
30 JANVIER 1932
Das
Signature
de
Au Théâtre de l'Avenue
M. Maurice Rémon, M. Vaucaire et Mme
Suzanne Clauseront mis beaucoup d'appli¬
cation à nous restituer ce « cycle » en cinq
tableaux que constitue l'œuvre du Viennois
Arthur Schnitzler : Anatole. L'ingéniosité
de la presentation ne compense malheureu¬
sement pas l'ironie appuyée et la décla¬
mation « littéraire » du texte. Cet Anatole
est un type de noceur viennois d'avant
guerre. Dans La Frousse, il hypnotise sa
petite amie afin de lui faire avouer une
infidélité probable. Achats de Noël le con¬
fronte avec une femme, symbolique et
bavarde, qu'il aurait pu aimer Episode
est, dans un déballage de souvenirs d'amour,
l'évocation idéalisée d'une jeune personne
qui survient pour jeter bas ces illusions
Souper d'adieu montre Anatole devancé, à
sa confusion, par sa maîtresse dans le plai¬
sir de rompre. Le matin du mariage nous
offre une dernière mufferie du hallat
renoue une liaison au moment où il va se
marier.
M. Raymond a le tort d'ajouter encore à
l'odieux du personnage. M. Penay est meil¬
leur. Les femmes, Mmes Scherbane, Hupka,
Andreyer et Dagmar-Gérard, tiennent cou¬
rageusement leurs tristes rôles. On attend
le retour de M. Pitoëff:
Les Even¬
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den
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LES PLUS ANCIERS BUREAUX DE TRAITS DE PRESSE
37. Rue Bergere, PARIS (9e)
N. DE DES 222
CRIDU JOUR
Extrait de
Rue Bergère, 29, IX.
Adresse:
30 JANVIER 1932
Date
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Namen
théâtres et cinémas
PREMIÈRES & REPRISES
Théâtre de l'Avenue Anatole, d'Arthur Schnitzler.
Le grand écrivain autrichien, Arthur Schnitzler, venant de
mourir, il était juste qu'un théâtre parisien lui rendit l'hommage
de jouer une de ses pièces, mais encore aurait-il fallu jouer une
de ses œuvres les plus caractéristiques, et non pas Anatole, qui
est une œuvre de jeunesse, assez piquante, mais qui est loin de
donner toute la mesure de son talent. Je sais bien que les der¬
nières ne sont sans doute pas traduites en français, mais on au¬
rait pu reprendre la Ronde, que le Théâtre de la Licorne avait
donné naguère et qui est une pièce susceptible d'avoir un succès
dans le genre de celui de Maya.
Anatole est une suite de cinq petits sketchs qui ont trait aux
femmes et à l'amour et ont tous Anatole pour béros, mais sans
aucun lien entre eux. Anatole a des aventures amoureuses, par¬
fois il croit être passionnément aimé et il ne l'est pas, il croit avoir
laissé un souvenir éternel dans l'esprit d'une femme et elle ne le
reconnaît même pas, ou bien, au contraire, une maîtresse pas¬
sionnée veut faire un scandale le jour de son mariage. Toutes ces
scènes, pleines de mots drôles, de réflexions satiriques et spiri¬
tuelles, manquent cependant d'une armature solide qui tienne le
spectateur en haleine. C'est du délicieux marivaudage, aigu et
cruel.
Une jeune troupe pleine d'entrain a fait de son mieux. Louis
Raymond a été charmant en Anatole; Alfred Penay a été un
confident compréhensif et les diverses amoureuses d'Anatole ont
trouvé dans Mmes Yvette Andrévor, Irène Rupka et Magmar¬
Gérard des interprètes fort séduisantes.
I. RONDELLE.
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