II, Theaterstücke 4, (Anatol, 8), Anatol, Seite 589

Zyklu-
4.9. Anato
.........
N DE DEBIT
Extrait de
CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE
2. R. de la COUR des NOUE
Adresse
Dule
27 AOUT 1932
Signature
Position
XXXXXXXXXXXXXXXXXX
Idées sans suite ?
Deux avants droit se rencontrent : — Vous
avez vu le film présenté hier matin? — Oui.
un peu lourd. — Il est public. Et du comique !
Pas mon avis. Vieux trucs! — Je me suis
amusé ; cet acteur, quelle verve! — Peuh, les
deux rôles sont aussi importants l’un que l'au¬
tre, mais les interprètes se forcent, le metteur
en scène aussi. — Pas remarqué... Ah ! le dub¬
bing, par exemple, n'est pas au point. — Quel
dubbing? C'est un film français. — Vous cro¬
vez?... Oh ! mais vous parlez de la présentation
à Edouard-VII? Sur! — Oh! moi, j'étais à
l'Empire.
Et supposez que le malentendu ait persiste !
Les mots sont souvent mal employés. Ainsi,
un journaliste part pour l'étranger, il étudie
des mœurs, des caractères, tire des déductions,
il fait ouvre de sociologue, parfois de philo¬
sophe, et on l'appelle reporter un autre
journaliste va voir des films, il en analyse le
sujet; dit comment sont les décors, il énu¬
mère les interprètes en ajoutant des épithètes
à leur noms; il fait ouvre de reporter et on
l'appelle critique !
Quand un critique écrit : « Ce film aurait
pu être excellent », il croit le plus souvent
adoucir un blâme, alors qu'il le renforce.
Il nous arrive d'aller voir en séance publi¬
que des films dont les titres nous sont incon¬
nus et de nous trouver devant des bandes qui
lors de leur présentation étaient intitulées au¬
trement. Il faut éviter ça ou nous prévenir
du changement.
Un critique dramatique qui exerce à la «té¬
hesseff » (comme écrit M. Georges Duhamel)
dit, en parlant d'Anatole, que l'auteur de cet
ouvrage «Monsieur Arthur Schnitzler, est un
écrivain qui, paraît-il, est fort connu à
l’étrangers. Ainsi, voilà un orateur spécialisé
dans le commentaire théâtral et qui ne sait
pas la célébrité acquise en France par celui
qui fit la Ronde; Schnitzler, qui fut joué plu¬
sieurs fois par M. Antoine et dont le roman
Thérèse a été traduit en français; Schnitzler,
médecin, ami de Freud, etc. Ne daubons pas
trop les critiques de cinéma ou plutôt ne
crions pas à l’immense supériorité de ceux qui
étudient la scène.
Voici que paraît le Vent, de Boris Lavre¬
nieff, roman plein de vie et d'émotion; je le
signale à ceux qui voudraient connaître le ro¬
man qui a inspiré le film le Démon des Step¬
pes. Ils y reverront l'extrordinaire aventure
du matelot, chef de révolutionnaires, et de la
jeune femme qui commande des pillards, ils
y trouveront un dénouement vigoureux. La¬
vrenieff est aussi l'auteur de Quarante et
unième qui inspira un film vu à Paris et qui
fut traduit dans deux recueils.
Lucien Wahl.
mant 1910 de anfante donde
box 9/4
„OBSERVER
I. österr. behördl. konzessioniertes
Unternehmen für Zeitungs-Ausschnitte
WIEN, I., WOLLZEILE 11
TELEPHON R-23-0-43
Ausschnitt aus:


E DE FRANCE,
von
26. Rud de Condé.
PARIS 6.
1-XI-1932
ins tous les bons romans
lères moyennes, on a l'im¬
à lu ça.
JOHN CHAREMIER.
THÉATRE
a donde, pues en i den in dem er die
l'Avenue.
Anatole, d'Arthur Schnitzler, me fut mis entre les mains en
1913 par P.-V. Stock, mon premier éditeur. C'était, je ne dis
pas cela parce qu'il m'éditait à l'époque, un homme qui ne
manquait point de goût littéraire. Il publiait les œuvres de
Huysmans, insi que les traductions de Tolstoi, et il avait
constitué cette bibliothèque cosmopolite, où parut Anatole, qui
répondait à une idée fort ingénieuse et ne manqua point d'uti¬
lité. Je dis tout cela pour expliquer que je faisais cas d'une
recommandation de cet éditeur. Je lus donc Anatole avec
application et déférence, et je dois dire que cette lecture ne
me donna pas l'envie de lire la Ronde, dont la traduction
venait d'être publiée un an plus tôt par le même éditeur. Voilà
comment j'ai manqué de connaître cet ouvrage vingt ans avant
sa représentation à Paris.
En 1912, la mode durait encore de présenter les livres sous
des couvertures illustrées. Celle de la Ronde avait été compo¬
sée par Maxime Dethomas. Les dix interlocuteurs des dialo¬
gues de Schnitzler y formaient une foule véhémente plutôt
qu'une ron de autour d'un socle sur lequel se dressait une
statue de l'Amour inspirée de Bouchardon: un amour de
Fête galante :
Le vent de l'autre nuit a jeté bas l'Amour
Qui dans le coin le plus mystérieux du Parc
Souriait.
On ne saurait imaginer combien M. Pitoeff a tiré à la Fête
galante en mettant la Ronde en scène, et il a eu raison. Il a
sorti de ce divertissement un peu démodé un spectacle qui
ne manque point d'actualité. L'observation que faisait Racine
dans la préface de Bajazet est toujours exacte et tellement
exacte qu'elle l'est même en sens contraire. Il voulait dire que
l'éloignement dans l'espace nous fait perdre la notion du