II, Theaterstücke 4, (Anatol, 5), Abschiedssouper, Seite 123

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4.5. Abschiedssou
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Alex. Weigl's Unternehmen für Zeitungs-Ausschnitte
Ausschnitt
De
„OBSEN VLN
Nr. 84
I. österr. behördl. conc. Bureau für Zeitungsberichte u. Personalnachrichten
Wien, IX/1, Türkenstrasse 17.
Filiale in Budapest: „Figyelö“-
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La Patrig, Paris
4H1—4605
vom:

GTE RANMR
La Vie Théatrale

PREMIERES
Nouvnau-Tußarne (Gerele des Escholiers). —
Lelläre, un acte, en vers, de M. Clande Roland.
— La Frousse, comédie en un acte de M.
Schnitzler, adaptée par M. Vaucaire. — La
Duchesse Puliphar, fantaisie en deux actos,
en vers, de M. Louis Artus.
Für 50 Zeitml Après de multiples atermoiements, 1
inclusive
100
Cercle des Escholiers nous a enfin donné
Porto.
200
hier soir son nouveau spéctacle, — moins
Zahlbar
500
cependant la piéce de M. Sorel. Ce spectacle
im Voraus.
1000
se compose de deux pièces en vers et d’uno
Im Geg pièce en prese.
mitte ist das
Abonnement di
Lapiéce en proseestune spirituelle comé-1 stcht es den
Abonnenten fre die qui contient uneidée amusante, mais insuf- ändern.
lisamment développée. Un Monsieur, sur les
Der „Ol conseils d’un ami, endort sa maitresse pour mthaltend die
Inhaltsangabel la questionner et lui demander si elle lui gr Morgen¬
blätter (Ta été ou non fidele; or, la jeune femme ung mer Zeitung“)
wodurch eine fois endormie, il a la frousse, mais ung irthschaftliche
Leben des Int frousse terrible, de lui voir dire la vérité. d. Diese Mit¬
theilungen wen Cette pièce a été jouén avec beaucoup de
charme par Mlle Viviane Lavergne“ et avec
une savoureuse et fineironie par M. Berthez.
M. A. Royer Fest aussi parfatt.
Passons aux poétes.
L’une des pièces, la première, est unc dé¬
licieuse fantaisic de M. Claude Roland: Le#
Rére. Je n’ensai malheurensement entendu
que la lin et il ne m’est pas ainsi permis de la
juger, mais ce que je puis dire, c’est que les
quelques vers que j’en ai applaudis, — qui
etaient dits, gentiment, par Mlle Sandra For¬
tier, et lus, remarquablement, par M. Heuri
Monteux, sont d’un élégant et délicat podte.
Le morceau de résistance de la soirée était
La Duchesse Putiphar, farce romanlique, en
deux actes et en vers, de M. Louis Artus.
Cette piéce, qui avait été déja jonée au
Théätre d’Application en 1892, est un petit
bijon d’esprit et de rimes étincelantes.
Passez à l’auteur ses tocades!
C’est au beau temps des estocades
Qulil a fait monvoir ses pantins!
Gest sur la terre des alcades,
Des toreros, des cavaleades
Et des longs oremuslatins!
On voit la manière banvillesque du poête,
qui n’avait pas besoin de s’exeuser (nous y
avons heureusement gagné un délicieux pro¬
logue): car sa pièce, fört bien menée, malgré
sa fantaisie, est intéressante d’un bout à
T’autre. La reprise d’hier ne nous a fait re¬
gretter qu'une chose, c’est que M. Louis
Artus n'ait pas récidivé en nous donnant le
pendant de cette amusante et truculente
farce.
Mmes Marguerite Ugalde, Cécile Caron,
Sandra-Fortier, et MM. Carpentier et Ponte¬
carvo n’ont peut-étre pas aussi bien joué que
l’auraient fait des artistes de la Comédie¬
Française l’cuvre légère et si joliment folle
de M. Artus, mais ils méritent cependank
d’étre loués, parce qu'ils jouèrent par amout
de l’Art!
HENRY DE GORSSE.