II, Theaterstücke 4, (Anatol, 5), Abschiedssouper, Seite 125

Abschiedssour
4.5. Abechen##aper box 8/2
Thronique Theatrale


Mlle Charlotte Wiehe: La Main, souper Tackten,
Colombise. — Abdions vomp#s, revuelte.
Mile Charlotte Wiehe est partie du Daue¬
mark, sa patrie, pour faire la conquête de
Paris; et l’on deit recomn ie qu’elle y est
presque parvenue, car dele g’ess asses vite
taille ua place dans le #r#sale. Ausei, son
ambition a grandi et maintenant, olle entre¬
prend destournées. Malbe#rtusoment, elle est
vonus à Genévo dans un menvais moment;
elle n’a pu traiter avso # Shtätre, ou g’exéou¬
tent d’importantes nodtl##tichn, ni avecle
Korssal, dont le dirscheug ast en voyage.
Force lui a donc ste de se contenter du
Cisino de l’Espérsace, dent le salle est un
peu exigus poun ien grandes visées de labien amusant dans le Souper d’adien, et vrai¬
ment dramatique dans Colombine: M. Tauf¬
charmante artiste
Les pièces qus Alie Churlotte Wiehe nous fenberger a joué avec esprit un röle de confi¬
a fait connbitre s##t t##tes en un acte, ce quil dent, et avec entrain celui du baron Arle¬
quin, nouveau Mondor.
ne constituc pas sc Asectacle fatigant, mais
Quent à Mile Charlotte Wiehe, nous
qui aursit peut-öire vemblé un peu mince
avons dit toutes ses qualités de mimique,
pour le Grand-Thtbire.
mais ce ne sont pas précisément celles qui
Voici d’ebird ia Moin, pantomime intéres¬
conviennent à la comédie; en tant qu’actrice,
sante dont le livret st la musiqus sont de M.
cette artiste accenlud trop son jeu, ce qui est
Bérény. On se tronve chea Mile Vivette, une
artiate de granie merque, qu’an cambrioleur! moins nécessaire lorsqu’on ala parole pour
est enfrain de dévaliser. Mais Vivette rentrejexprimer sa pensée. II en résulte quelque
et le voleur se bache. Elle est accompaguée
chose d’un peu mit presque enfantin dans
son interprétation. Nous trouvons bien que
d’un baron qui est venu la reconduire dans
T’espor qu’elie le garderait auprès d’elle; Milo Charlotte Wiehe est charmante dans ces
mais Vivette l’éconduit impitoyablement. Ideux acter, mais elle n’est pas vraie. Oasent
a beaa lui offrir des bijoux de prix, elle les Itrop que ces ouvrages ont été écritd pour eile,
refase en loi montrant qu'elle en a de p’unlafin de meitre son talent original en valeur.
beaux. Le baron, désolé, pert en oubliant Quant à son accent étranger, nous #immis de
cenx qui y trouvent du charme.
volontairement von pardesaus #fin d’avoir un
A bdtons rompus est uns revue de cifs.
prétexte pour rovenir.
Restée seule, Vivette commence à se dé-Tconcert, dans laquelle deux personnages, tont
vöur; elle retire sce nombreux bijonx et lesien causant, chantent Jés couplets sur les zu¬
placo daus unc vide poche; puis elle endosse jets se présentant an cours dela conversation.
un costume oriental et esqnissc un pas qu’elle: Dins la revuette qui nous occhpe il y a de
accompagne de petites cymbiles. Er le cam-Ibent conplets, des médiocres et des pires.
hrglann
## perau #n g##te de cstte] Ges derniers, chintös le premier soir, furent
scène ét il se promét bien de s’emparer des
ensuite aupprimés devant l’hostilité du pu¬
colliers, bagues et bracelets de la belle. Qui,
blic. Or y parlait de la auppression des con¬
mais comment faire? s’il se présente tont à
glégations, meis surtout des scburs de chari¬
coup, elle peut fzire de ia résistance, crier, jte. IIy éteit dit que si T'on eupprimait les crá¬
amenter les voisins. II faut la terrori#er abn
ches, ien pelites filles deviendraient tontes
d’abattre za volonté. Et notre cambrioleur,
Jes g grucss et les gargons den assaseins.
queique peu paychologue, passe une main
On ne discute pas de pareilles intanités.
qu'il agite entre les rideaux. Vivette aper¬
Des coupiets qui ont piu beaucoupet qui fu¬
goit cette main dans uns glace; mais, lors¬
frent bissés. parient de la viaite du président
qu’elle se retourne la main a disparu.
Loubet au bay de Tunis; ga se chonte sur
Ce jeu se répête plusieurs fois, et Vivet,
l’air des a Dindons , de la Mascotte: les
affolée, tombs la face contre torre quand pa
dindoas font lonon, louon, louon! et les
Feit le malandrin, un poiguard à la main.
moutons: bey. by, bey. et en résumé lou¬
Iautile de dire qu'il profite do cette syncope
bey. C’est asttz amosant. ## #n joué et chanté
par Mlle Mary-Aubert et M. Tauffenberg.
pour faire passer ies bijonx dans ses poches.
Chaque soir, le spestacle a commencé par
Mais on entend un appel dens la rue, c’est le
baron qui annonce sa présence; alors Vivetle
une p.éce da répertoire du Ceeino de l’Espé
sort de zu torpeur, elle se relève et va ouvrir france, bien enievée par K. Volgrand. Mmes
la porte, qu’elle avait fermée à clef. Le biron
Vierdet et Jentet.
C. P.
entre, il volt la scène et, sortant son revol¬

ver, il fait rendre gorge au cambrioleur, au¬
agel it fest signe de decsmper, ce qu’il ne s#e
fait pes dire deux fois. Vivette zerait bien
angrate de ne pas bsuter au cou du biron, ce
qu'elle fsit à la grande joie de celui-ci, qui,
intérieurement, benit ie csmbrioleur. 186
indirecte des tendresses de la jeune lmme.
Cette jolie pantomime, accompsguée au
piano par Tauteur, a été fort bien jonés par
les trois artistes. Mlle Charlotte Wiche a un
jen primé santier, très en debors, trés tx
bresaif, et une physionomie des plus mobiles.