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13. Die Gleitenden
Ausschnitt aus: 4 Temps Pani
15. AuG. 4
vom:
S
tres de la cour, ont paru an héritage de l’Em-(cial, en prose ou en vers (1). Le Perroquet jl'ar
pire assez lourd poue la petite Répüblique, Ce-#vert, le Jeune Médard, le Chemin solitaire,
FEUILLETON DU Temps
pendant ils jouaient dans sa vie non seulement! Comédie des paroles, le Professeur Bernhardi,pou
88
DU 15 AOUT 1932
morale mais matérielle, en sauvegardant sonmarquèrent autant de dates dans l’histoire!
influence artistique internationale, un röle dif-littéraire de l’Autriche. Lui-méme, horripilé dert
de rester pour le gros du publie l'auteur des ron
fieile à évaluer mais si incontestable qu'il a
suvoureux mais superliciels petits actes d’And¬ san
longtemps justifié les sacrifices imposés au
6pr
tole, et pour moi celui de Liebelei, m'a dit
centribuable antrichien, dans un ordre de gran¬
scuvent préférer son Weite Land (oe loin¬
TINNEE TAEATRALE EN AUTRICHE
deur tout autre qu’en France par exemple. Mgis
lain pays est l’au-delà) Je fus frappé, avned such
Auervar
la misère générale, le chömage, Tappauvrisse¬
eson testament dramatique, 1 dif
ses amis,
ment des masses paysannes provinciales ont
l’étrange et profond drame en vers, le Chomin #ce
pris depuis un an des proportions qui semblent
du Vivier (Gang zum Weiher), reprenant tous des
exclure tout grand mécénat de l’Etat. La crise
les thèmes de son cuvre, mais opposant aug jeuk
Le erise. — Les morts: Schnitzler et Wüdgana.
financière qui devait réduire l’Autriche à appe¬
probléme de la mort, qui la dominait, e
ler de nouveau à son secours la Société des na¬
Les succès de l'année dramalique et lyrique.
celui de la guerre, qui la renouvelait, la solu-Ime
tions a amené le Parlement, non seulement à
tion de la vie ardente des jeunes, Le Burgthea-Ttal
Une chronique de la vie théátrale en Autriche
□an
rogner largement le budget des ##théätres na¬
ter, en la monlant, la saison précédente, avec
pourralt s’intituler a la Crise des théatres. „, si
tionaux v, mais à édicter des mesures spéciales
une distribution inégale, préludait à la com¬
titre n'avait eu, cette année, une actualité
pour contraindre les acteurs engagés à accepter
mémoration préparée pour 1932 de son 70 an- ITn
dépassant fort les nouvelles frontières du pays
d’importantes réductions de cachets. Une loi
niversaire. Schnitzler n’a pas altendu ces hon- Pon
de Grillparzer et de Fannv Elssler. II étaitena¬
c6c
qu'on a surnommée la loi Piccaver, du nom du
neurs jubilaires, dont il se plaignait d’avance
turel que, comme Paris, Vienne, aufre capitale
plus famenx chanteur alleint par elle, a mème
— avec une ironie dont le sort a retourné la Ro#
d’une des plus vieilles traditions artistiques, füt
as
été votée tout spécialement pour casser les con¬
pointe, — comme, en haine de la fausse mon¬
particulièrement éprouvée par un temps ou les
tai
trats validement conclus avec les vedettes v.
naie des éloges académiques, il s’était assuré !
classes cultivées ont vu fondre leurs revenus, onf
the
On comprend que, dans cette almosphère très
des obseques sans pompe, sans cortège, sans
la fiscalitä frappe stupidement l’art sous pré¬
spéciale, les directeurs ne soient pas à leur alse.
discours.
texte de luxe et ou le cinéma et la # téhessef „
A l’'Opéra, M. Clément Krauss est assez jeune
Schnitzler s’était éteint le 21 octobre. Anton
procurent à meilleur compte des plaisirs démo¬
ei nouveau venu pour mettre encore au-dessus
Wildgans succomba le 3 mai, d’une crise car¬
cratisés.Pour ces raisons—et quelques autres—
des inconvénients de sa siluation l’agrément de
diaque, comme ses deux illustres devanciers,
on a vu disparaitre dans la décade qui s’achéve
son prestige traditionnel. Au Burgtheater, par
au lendemain de la clöture brusque d’un inter¬
après l’inflation qui avalt facticement multiplie
Re
contre, M. Anton Wildgans, auteur dramatique
méde bureaucratique de sa vie par instants
les scènes de spectacle, la plupart des théäires
apprécié, s’est décidé à démissionner, non sans
fort agitéc. Wildgans, né en 1884, — à Vienne,
viennois de l’avant — ou de l’après-guerre.
avoir, nous y reviendrons, usé ses dernières
comme Schnitzler et Hofmannsthal (seuls, les jeg
Les boiles de nuit à revues de genre montmar¬
forces dans cetle lutte ingrate. Par peur de la
Parisiens s’abstiennent de naitre à Paris 1).-
trois sombrèrent les premières, traquées par
& république des camarades y, comme on le
était venu à la notoriété comme poête lyrique lsail
a imaginé la
faisait pour la-Credit Anstall, cette grande ban¬
une municipalité socialisteg
avec ses Sonnets d Ead, Printemps d’auiomne, Id's
#taxe sur le plaisir v (Lustbarkeitssteuer), dont
que renflouée par l’Etat, c.f alla prendre un di¬
Midi, volumes de vers échelonnés de 1043½
un autre effei# a été de chasser la musique de la
recteur étranger. M. Rcbelling, ancien auteur
à 1917, qui révélaient en lui un maltre accom- les
plupart des cafés et restaurants. Les scènes
et régisseur, qui a dirigé divers théätres de pro¬
pli de la forme, nous dirions volontiers un
d’opérette ont, à leur tour, fermé une à une: le
vince dans le Reich voisin, et s’est surtout ré¬
parnassien autrichien si Wildgans ne devaft bau
Carltheater ou furent créés Réve de valse et
velé à Hambourg, passe peur avoir la main
pas l’impeccabilité de son style et sa vigueur
Ia Bayadère, — I’Apollo ou Lchar dirigen son
aussi heureuse comme homme d’affaires que
concentrée aux classiques latins plus qu'é des
Ideale Gallin, — le Bürgertheater que galva¬
pour le cheix du répertoire ou des interprétes.
inhuences françaises, par ailleurs si fortes gur
nisent par instants des divettes trouvant un
Elant donné les engagements antérieurs qu'il
la littérature autrichienne contemporaine. D
commanditaire. Le Raimundtheater, célebre au
trouvait à son arrivéc, il n'a pu encore donner
1914 à 1020, il faisait jouer de grandes-tragt= Br
temps de la Maison des trois filles (chanson
toute sa mesure, mais on a ern discerner l’effet
dies en vers, Armut (Pauereté), Liebe. (Amourl. n
d’amour) et ou Betty Fischer tourna une téte
de sa présence dans une sorle de ryihme in¬
Dies Ire, Cain. Cette dernière duvre, & poème #te
couronnée, a passé debuis quatre ou cing ans
térieur plus actif et mienx réglé. II s’est acquis
myätique en cing acles n, montée au Burg¬
à la prose, et, de préférence, anx lournées. Le
un titre particulier à la gratilude de la critique
theater, y consacrait l'alliance de l’écrivain#o
Johann-Strausstheater, après plusieurs failli¬
et nous l’en remercions au nom de la presse
avec l'administration, car le poête venait d’sc¬M
tes, capitulait l’année dernière, devenant un
étrangère — en rétablissant les répétitions gé¬
cepler, en pleine crise de l’inflation et de la
simple einéma. Le Stadtheater, l’une des deux
nérales.
débäcle de la couronne, un poste dont les pre¬
de la firme mondiale de Vienne
Si le malheur des temps a décimé le scé¬
scènes
miers déboires ne l’empéchèrent pas d’y reve¬ nd
Karczag-Marischka, qui, après une éclipse,
nes, la mort a sévi dans les rangs des auteurs,
nir en 1930, avec l’espoir d’insuffler à la Mai¬
avait repris la lutte, annonce qu’il ne rouvrira
frappani, comme à la guerre les meilleurs,
son de Molière autrichienne l’esprit qui l’ani¬
pas cet automne. Seul An der Wien, berceau de
les plus grands. Après Hugo d’Hofmannsthal,
mait. Ses adversaires — un directeur de théätre #en
ln Flüle enchantée et de la Veure Jogeuse (on
a deux ans, Arthur Schnitzler a
enlevé il y
subventionné en a toujours d’innombrables —
ignore en général cette rencontre de Mozart et
rejoint cet automne son camarade de combat
s’égayèrent d’une tentative visant à remédier à
de Lehar!), maintient dans lo tourmente le dra¬
et de gloire, — foudroyés tous deux par le
la crise mondiale des théätres par le retour aux
peau de l’opérette viennoise. Quant aux théä¬
suicide de leur enfant victime des germes
plus saines traditions de la littérature et de
tres de comédie, combien de directen môme
morbides de l’euvre paternelle. Le chef-d’ou¬
les plus chevronnés comme l’éminent acteur
vre qui fil d’un débutant inconnu, médecin déja
(1) Parmt ies nombreuz hommages rendus à Arihur
Jarno, mort depuis, ont abandonné la partie!
ägé de trente-trois ans, l’auteur dramatique le
plus apprécié de l’Autriche. Liebelei (Amou- Schnitzler, on me per## ##ra de renvoyer au numèro
Pour ne ciler qu'un cas frappant, le théätre de
spécial (du 15 mal) de la Revue d’Allemagne qul lul
est consacré ct od ]'al mol-mème évoqué mes souve¬
la Renaissance s’est mué lui aussi en temple
rette) a élé joué depuis 1805 sur toutes les
nirs personnels sur e Schnitzler et la France v. Schnitz¬
de quartler du septième art.
scènes allemandes et traduit dans toutes les
ter, qul almalt notre littérature et notre pays, s’est
La crise pouvait-elle épergner les théätres
langues. Freudien avant la notoriété de Freud,
Uréjoui de volr la plupart de ses derlls tradults les uns
subventionnés? Celte question n’est pas davan¬
Schnitzler s’est adonné avec une maitrise sou¬
tenue à tous les genres. roman, nouvelle, maisaprès les autres en françals, en particulier par ea'
tage spéciflquement autrichienne, mais raison
de plus, croyons-nous, pour ne pas la négliger
iel. L’Opéra et le Burgiheater, zi-devant théá- surtout théätre: historique, philosophique, so- pieuse admiratrice, Mme Suzanne Clauser.
13. Die Gleitenden
Ausschnitt aus: 4 Temps Pani
15. AuG. 4
vom:
S
tres de la cour, ont paru an héritage de l’Em-(cial, en prose ou en vers (1). Le Perroquet jl'ar
pire assez lourd poue la petite Répüblique, Ce-#vert, le Jeune Médard, le Chemin solitaire,
FEUILLETON DU Temps
pendant ils jouaient dans sa vie non seulement! Comédie des paroles, le Professeur Bernhardi,pou
88
DU 15 AOUT 1932
morale mais matérielle, en sauvegardant sonmarquèrent autant de dates dans l’histoire!
influence artistique internationale, un röle dif-littéraire de l’Autriche. Lui-méme, horripilé dert
de rester pour le gros du publie l'auteur des ron
fieile à évaluer mais si incontestable qu'il a
suvoureux mais superliciels petits actes d’And¬ san
longtemps justifié les sacrifices imposés au
6pr
tole, et pour moi celui de Liebelei, m'a dit
centribuable antrichien, dans un ordre de gran¬
scuvent préférer son Weite Land (oe loin¬
TINNEE TAEATRALE EN AUTRICHE
deur tout autre qu’en France par exemple. Mgis
lain pays est l’au-delà) Je fus frappé, avned such
Auervar
la misère générale, le chömage, Tappauvrisse¬
eson testament dramatique, 1 dif
ses amis,
ment des masses paysannes provinciales ont
l’étrange et profond drame en vers, le Chomin #ce
pris depuis un an des proportions qui semblent
du Vivier (Gang zum Weiher), reprenant tous des
exclure tout grand mécénat de l’Etat. La crise
les thèmes de son cuvre, mais opposant aug jeuk
Le erise. — Les morts: Schnitzler et Wüdgana.
financière qui devait réduire l’Autriche à appe¬
probléme de la mort, qui la dominait, e
ler de nouveau à son secours la Société des na¬
Les succès de l'année dramalique et lyrique.
celui de la guerre, qui la renouvelait, la solu-Ime
tions a amené le Parlement, non seulement à
tion de la vie ardente des jeunes, Le Burgthea-Ttal
Une chronique de la vie théátrale en Autriche
□an
rogner largement le budget des ##théätres na¬
ter, en la monlant, la saison précédente, avec
pourralt s’intituler a la Crise des théatres. „, si
tionaux v, mais à édicter des mesures spéciales
une distribution inégale, préludait à la com¬
titre n'avait eu, cette année, une actualité
pour contraindre les acteurs engagés à accepter
mémoration préparée pour 1932 de son 70 an- ITn
dépassant fort les nouvelles frontières du pays
d’importantes réductions de cachets. Une loi
niversaire. Schnitzler n’a pas altendu ces hon- Pon
de Grillparzer et de Fannv Elssler. II étaitena¬
c6c
qu'on a surnommée la loi Piccaver, du nom du
neurs jubilaires, dont il se plaignait d’avance
turel que, comme Paris, Vienne, aufre capitale
plus famenx chanteur alleint par elle, a mème
— avec une ironie dont le sort a retourné la Ro#
d’une des plus vieilles traditions artistiques, füt
as
été votée tout spécialement pour casser les con¬
pointe, — comme, en haine de la fausse mon¬
particulièrement éprouvée par un temps ou les
tai
trats validement conclus avec les vedettes v.
naie des éloges académiques, il s’était assuré !
classes cultivées ont vu fondre leurs revenus, onf
the
On comprend que, dans cette almosphère très
des obseques sans pompe, sans cortège, sans
la fiscalitä frappe stupidement l’art sous pré¬
spéciale, les directeurs ne soient pas à leur alse.
discours.
texte de luxe et ou le cinéma et la # téhessef „
A l’'Opéra, M. Clément Krauss est assez jeune
Schnitzler s’était éteint le 21 octobre. Anton
procurent à meilleur compte des plaisirs démo¬
ei nouveau venu pour mettre encore au-dessus
Wildgans succomba le 3 mai, d’une crise car¬
cratisés.Pour ces raisons—et quelques autres—
des inconvénients de sa siluation l’agrément de
diaque, comme ses deux illustres devanciers,
on a vu disparaitre dans la décade qui s’achéve
son prestige traditionnel. Au Burgtheater, par
au lendemain de la clöture brusque d’un inter¬
après l’inflation qui avalt facticement multiplie
Re
contre, M. Anton Wildgans, auteur dramatique
méde bureaucratique de sa vie par instants
les scènes de spectacle, la plupart des théäires
apprécié, s’est décidé à démissionner, non sans
fort agitéc. Wildgans, né en 1884, — à Vienne,
viennois de l’avant — ou de l’après-guerre.
avoir, nous y reviendrons, usé ses dernières
comme Schnitzler et Hofmannsthal (seuls, les jeg
Les boiles de nuit à revues de genre montmar¬
forces dans cetle lutte ingrate. Par peur de la
Parisiens s’abstiennent de naitre à Paris 1).-
trois sombrèrent les premières, traquées par
& république des camarades y, comme on le
était venu à la notoriété comme poête lyrique lsail
a imaginé la
faisait pour la-Credit Anstall, cette grande ban¬
une municipalité socialisteg
avec ses Sonnets d Ead, Printemps d’auiomne, Id's
#taxe sur le plaisir v (Lustbarkeitssteuer), dont
que renflouée par l’Etat, c.f alla prendre un di¬
Midi, volumes de vers échelonnés de 1043½
un autre effei# a été de chasser la musique de la
recteur étranger. M. Rcbelling, ancien auteur
à 1917, qui révélaient en lui un maltre accom- les
plupart des cafés et restaurants. Les scènes
et régisseur, qui a dirigé divers théätres de pro¬
pli de la forme, nous dirions volontiers un
d’opérette ont, à leur tour, fermé une à une: le
vince dans le Reich voisin, et s’est surtout ré¬
parnassien autrichien si Wildgans ne devaft bau
Carltheater ou furent créés Réve de valse et
velé à Hambourg, passe peur avoir la main
pas l’impeccabilité de son style et sa vigueur
Ia Bayadère, — I’Apollo ou Lchar dirigen son
aussi heureuse comme homme d’affaires que
concentrée aux classiques latins plus qu'é des
Ideale Gallin, — le Bürgertheater que galva¬
pour le cheix du répertoire ou des interprétes.
inhuences françaises, par ailleurs si fortes gur
nisent par instants des divettes trouvant un
Elant donné les engagements antérieurs qu'il
la littérature autrichienne contemporaine. D
commanditaire. Le Raimundtheater, célebre au
trouvait à son arrivéc, il n'a pu encore donner
1914 à 1020, il faisait jouer de grandes-tragt= Br
temps de la Maison des trois filles (chanson
toute sa mesure, mais on a ern discerner l’effet
dies en vers, Armut (Pauereté), Liebe. (Amourl. n
d’amour) et ou Betty Fischer tourna une téte
de sa présence dans une sorle de ryihme in¬
Dies Ire, Cain. Cette dernière duvre, & poème #te
couronnée, a passé debuis quatre ou cing ans
térieur plus actif et mienx réglé. II s’est acquis
myätique en cing acles n, montée au Burg¬
à la prose, et, de préférence, anx lournées. Le
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Johann-Strausstheater, après plusieurs failli¬
et nous l’en remercions au nom de la presse
avec l'administration, car le poête venait d’sc¬M
tes, capitulait l’année dernière, devenant un
étrangère — en rétablissant les répétitions gé¬
cepler, en pleine crise de l’inflation et de la
simple einéma. Le Stadtheater, l’une des deux
nérales.
débäcle de la couronne, un poste dont les pre¬
de la firme mondiale de Vienne
Si le malheur des temps a décimé le scé¬
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miers déboires ne l’empéchèrent pas d’y reve¬ nd
Karczag-Marischka, qui, après une éclipse,
nes, la mort a sévi dans les rangs des auteurs,
nir en 1930, avec l’espoir d’insuffler à la Mai¬
avait repris la lutte, annonce qu’il ne rouvrira
frappani, comme à la guerre les meilleurs,
son de Molière autrichienne l’esprit qui l’ani¬
pas cet automne. Seul An der Wien, berceau de
les plus grands. Après Hugo d’Hofmannsthal,
mait. Ses adversaires — un directeur de théätre #en
ln Flüle enchantée et de la Veure Jogeuse (on
a deux ans, Arthur Schnitzler a
enlevé il y
subventionné en a toujours d’innombrables —
ignore en général cette rencontre de Mozart et
rejoint cet automne son camarade de combat
s’égayèrent d’une tentative visant à remédier à
de Lehar!), maintient dans lo tourmente le dra¬
et de gloire, — foudroyés tous deux par le
la crise mondiale des théätres par le retour aux
peau de l’opérette viennoise. Quant aux théä¬
suicide de leur enfant victime des germes
plus saines traditions de la littérature et de
tres de comédie, combien de directen môme
morbides de l’euvre paternelle. Le chef-d’ou¬
les plus chevronnés comme l’éminent acteur
vre qui fil d’un débutant inconnu, médecin déja
(1) Parmt ies nombreuz hommages rendus à Arihur
Jarno, mort depuis, ont abandonné la partie!
ägé de trente-trois ans, l’auteur dramatique le
plus apprécié de l’Autriche. Liebelei (Amou- Schnitzler, on me per## ##ra de renvoyer au numèro
Pour ne ciler qu'un cas frappant, le théätre de
spécial (du 15 mal) de la Revue d’Allemagne qul lul
est consacré ct od ]'al mol-mème évoqué mes souve¬
la Renaissance s’est mué lui aussi en temple
rette) a élé joué depuis 1805 sur toutes les
nirs personnels sur e Schnitzler et la France v. Schnitz¬
de quartler du septième art.
scènes allemandes et traduit dans toutes les
ter, qul almalt notre littérature et notre pays, s’est
La crise pouvait-elle épergner les théätres
langues. Freudien avant la notoriété de Freud,
Uréjoui de volr la plupart de ses derlls tradults les uns
subventionnés? Celte question n’est pas davan¬
Schnitzler s’est adonné avec une maitrise sou¬
tenue à tous les genres. roman, nouvelle, maisaprès les autres en françals, en particulier par ea'
tage spéciflquement autrichienne, mais raison
de plus, croyons-nous, pour ne pas la négliger
iel. L’Opéra et le Burgiheater, zi-devant théá- surtout théätre: historique, philosophique, so- pieuse admiratrice, Mme Suzanne Clauser.