III, Einakter 13, Die Gleitenden, Seite 3

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13. Die Gleitenden
S
paru un héritage de l’Em-#cial, en prose ou en vers (1). Le Perroquet (l’art. En réalité, le choix des pièces à créer ou fsemble d’une discipline
à reprendre s’était montré assez judicieux
là autant de mérites à
ur la petite République, Ce-1vert, le Jeune Médard, le Chemin solitaire,
pour’se traduire par de bonnes recettes. Wild¬
reste du monde. IIs ne su
tdans sa vie non seulement ]Comédie des paroles, le Professeur Bernhardi,
sauver des pièces inégale
gans n’en fut pas moins sacrifié à des consi¬
rielle, en sauvegardant son marquèrent autant de dates daus l’histoire
dérations politico-commerciales, qui entouré¬
loin d’apporter le brelan
internationale, un röle dif-littéraire de l’Autriche. Lui-méme, horripilé
rent sa démission de ranccurs dont s’aggrava
la précédente: le Sere
de rester pour le gros du publie l'auteur dos.
ais si incontestable qu'il a
sans reméde son état de santé déjà tres
I’Homme de jote, de Ger
savoureux mais superficiels petits acles d’Ana¬
les sacrifices imposés au
éprouvé.
de Francis de Croisset.
tole, et pour moi celui de Liebelei, m’a dit
hien, dans un ordre de gran¬
Les grandes réformes qu'on attendait de son
J’ose dire, était représen
souvent préférer son Weite Land (oe loin¬
n France par exemple. Mais
successeur, M. Robelling, seront peut-étre plus
tragi-comédie de Jacques
tain pays est l’au-dela). Je fus frappé, avne¬
le chömage, T’appauvrisse¬
difficiles à décrêter et surtout à réaliser que
dont Thérofne fut inoul#
ses amis, de son testament dramatique,
paysannes provinciales ont
ce don de joyeux avènement; le rétablissement
par Hélène Thimig.
l’étrange et profond drame en vers, le Chomin
es proportions qui semblent
des répétitions générales. En attendant, le ra¬
une Pièce hongroise d0
du Vivier (Gang zum Weiher), reprenant tous
mécénat de l’Etat. La crise
jeunissement de la troupe n’a été entrepris
de Torozko, dont Paala
Ies thèmes de son cuvre, mais opposant au
t réduire l’Autriche à appe¬
qu'avec une extréme prudence, et les engage¬
tion très remarquée.
problème de la mort, qui la dominait, et à
n secours la Société des na¬
ments sensationnels dont les journaux colpor¬
Le Volkstheater, 1°Odéo
celui de la guerre, qui la renouvelait, la solu¬
Parlement, non seulement à
taient les bruits sont restés à l’état de projets.
mundtheater, devenu son
tion de la vie ardente des jeunes, Le Burgthea¬
ebudget des e théätres na¬
En dehors du répertoire, élément traditionnelmoderniste, ont fait une
ter, en la montant, la saison précédente, avec
dicter des mesures spéciales
de sa réputation, le Burgtheater et sa filiale du
personne de M. Rudolf B#
une distribution inégale, préludait à la com¬
sacteurs engagés à äccepter
Théätre du Conservatoire (Akademie Theater)
dicat des directeurs de th
mémoration préparée pour 1932 de son 70“ an¬
ctions de cächets. Une loi
ont surtout vécu des succès de la saison pré¬
niversaire. Schnitzler n'a pas altendu ces hon¬
puis sept et onze ans, et
la loi Piccaver, du nom du
cédente: pour l'un, le Metternich et la Maison
neurs jubilaires, dont il se plaignait d’avance
remplacer Max Reinhard
ur atteint par elle, a mème
Rotschild, de M. Sassmann, aveo la farce
Theater, Par voie d’échan
— avec une ironie dont le sort a retourné la
lement pour casser les con¬
assez amusante de Karl Zuckmayer; de Capi-chaisi vour son successeu
pointe, — comme, en haine de la fausse mon¬
nelus avec les e vedettes 9.
taine de Kepenick; pour l’autre, la Petite Ca-fort, M. Rolf Jahn, qui
naie des éloges académiques, il s’était assuré
dans cette atmosphere très
therine, de Savoir, dans la spirituelle et par-tissage viennois en renflo
des obseques sans pompe, sans cortége, sans
i#rs ne soient pas à leur alse.
faile traduction de Mme Berthe Zuckerkandl, la Comédie. La saison du
discours.
ent Krauss est assez jeune
notamment. Cependant, la saison avait été
calé dans le répertoire um
Schnitzler s’était éteint le 21 octobre. Anton
ur mettre encore au-dessus
inaugurée par une expérience risquée et victo¬
tions ou de reprises. Sign
Wildgans succomba le 3 mai, d’une crise car¬
e sa sitnalion T’agrément de
rieuse, la mise à la scène de l’étonnant Thédtre
nières deux pièces de
diaque, comme ses deux illustres devanciers,
nnel. Au Burgtheater, par
du Monde, d’Hofmannsthel, créé par
Max semme de Barbe-Bleue et
au lendemain de la clöture brusque d’un inter¬
Vildgans, auteur dramatique
Reinhardt à l’ün des festivals de Salzbourg,
comprit mal parmi les
méde bureaucratique de sa vie par inslants
6 à démissionner, non sans
pour lequel il avait été écrit, dans une vieille de Léopold Marchand. L'i
fort agitée. Wildguns, né en 1881, — à Vienne,
Endrons, usé ses dernières
église ou le mélange d’art et de religion, base ressante fut sans contred
comme Schnitzler et Hofmannsthal (seuls, les
tte ingrate. Par peur de la
de l’inspiration du poète, avait trouvé la plusquatre ou cing petits actd
Parisiens s’abstiennent de naitre à Paris!
Samarades n, comme on ie
saisissante réalisation. Ayant eu le priviloge
de Schnitzler dans le cac
était venu à la notoriété comme poête lyrique
t Anstalt, cette grande ban¬
d’assister à la création, je m’inquiétais de re¬
crées à sa mémoire, mais d
avec ses Sonnets d Ead, Printemps d’automne,
tat, oa alla prendre un di¬
voir sur des planches viennoises ce drame ou
ter beaucoup à sa gloirer
Midt volumes de vers échelonnés de 1913
. Roebelling, ancien auteur
les anges, les prophétes, les ämes encore non
on a monté, notamment,
à 1917, qui révélaient en lui un maitre accom¬
irigé divers théätres de pro¬
incarnées et la Mort elle-méme dialoguent
Verneull, dont la premie
pli de Ia forme, nous dirions volontiers un
voisin, et s’est surtout ré¬
avec les acteurs de lhumaine tragi-comédie d’une quinzaine de jour#
parnassien autrichien si Wildgans ne devait
passe pour avoir la main
pas l’impeccabilité de son style et sa vigueurmondiale. Raoul Aslan, interprête d’élite, était teur comique bien connu¬
ime homme d'affaires que
concentrée aux classiques latins plus qu'à descette fois le régisseur qui réussit le miracle de tailla un succès d’autant
pertoire ou des interprétes.
l’adaptation. Je n'ai pas vu, cet hiver, Timon, sujet était d’une brülante
influences françaises, par ailleurs si fortes sur.
gagements antérieurs qu'il
la tragédie misanthropique de Ferdinand
et qu'on en goüta doublei
la littérature autrichienne contemporaine. De
ée, il n'a pu encore donner
Bruckner, le peintre du v mal de la jeu¬
rende autochione Tirrdver
1914 à 1920, il faisait jouer de grandes tragé¬
is on a cru discerner Deffet
sants de la politique et de
dies en vers, Armut (Paurreté), Liebe (Amour), 1 nesse n: & Consolez-vous, m’a-t-on dit, l’au¬
s une sorte de rvihme in¬
du Capitaliste de Jules
teur l'avait manquée avant vous. " La meil¬
Dies Tre, Cain. Cette dernière cuvre, & poème
mienx réglé. II s’st acquis
moins grand dans T’adap
mystique en cing acles „, montée au Burg- leure nouveauté de la saison fut sans doute la
la gratilude de la critique
une aufre vedette u en rei
theater, y consacrait l’alliance de l’écrivain comédie en cing tableaux de Louise-Marie
Ercions au nom de la presse
gene Klopfer.
avec l’administration, car le poête venait d’ac-Mayer et Arthur Rundt: Disraeli. Le person¬
blissant les répétitions gé¬
L'Opéra de Vienne s’est
nage, jadis illustre, doit à André Maurois un
center, en pleine crise de l’inflation et de la
Dlie fränçals dansune to
regain de célébrité mondiale. La pièce en bé¬
débäcle de la couronne, un poste dont les pre¬
s temps a décimé les scé¬
néficie dans la mesure ou le public connait oubliée.(Son principal ani
miers déboires ne l’empéchèrent pas d’y reve¬
Hlans les rangs des aufeurs,
directeur et chef d’orche
assez d’avance le héros pour le suivre sans
nir en 1930, avec l’espoir d’insuffler à la Mai¬
la guerre, les meilleurs,
méme de la saison 1931-1#
difficulté à travers une intrigue qui commence
son de Molière autrichienne l’esprit qui l'ani¬
bres Hugo d’Hofmannsthal,
un de ces vides que la no
en 1830 et finit en 1878. La formule théatrale de
mait. Ses adversaires — un directeur de théätre
ans, Arthur Schnitzler a
peut combler encore.) Aus
cette & biographie romancée , est intéressante,
subventionné en a toujours d’innombrables —
son camarade de combat
ficultés budgélaires et la
et le public à fait à l'interprête de Disraeli,
s’égayèrent d’une tentative visant à remédier à
droyés tous deux par le
sait, l’Opéra maintient, les
Ernst Deutsch, excellent à travers tous les
la crise mondiale des théätres par le retour aux
fant victime des germes
meilleure tradition, défen
äges, le succès que méritait la souplesse de son
plus saines traditions de la littérature et de
paternelle. Le chef-d’ou¬
Théritage de son ancien
talent.
tant inconnu, médecin déjà
Strauss, dent le Chevalier
Au Théätre de la Josefstadt, la troupe vien¬
4) Parmt ies vonbreur Hommages rendus à Arihur
ns, l’auteur dramatique le
piece de résistance. II
noise de Max Reinhardt s’est évertuée cette
Schnitzler, on me permettra de renvoyer au numéro
Autriche, Liebelei (Amou¬
Wagner, affronte les mauf
spécial (du 15 mal) de la Revue d’allemagne qul Jul
année encore à lutter contre les conjonctures
epuis 1895 sur toutes les
est consacré ct od j'al mol-mème évoqué mes souve¬
et la Traviata, ne renonc
difficiles dont son mécène, M. Castiglioni, fut
et traduit dans toutes les
nirs personnels sur & Schnitzler et la France v. Schnitz¬
une victime en vue. Elle se distingue par une Gounod (Faust rebaptisé
vant la notoriété de Freud,
ler, qul almalt notre littérature et notre pays, s’est
homogénéité remarquable, par le # flni n de L’Offenbach des Contes d'
réjoul de volr la plupart de ses éerlls traduits les uns
né avec une maitrise sou¬
res, roman, nouvelle, mais apres les autres en frangals, en particuller par sa l’exécution ct l’alliance savanie do la mise ensuivre su joyeuse sar
valeur de qualités individuelles dans un en¬Schwanda le cornemuster
torique, philosophique, so- pleuse admiratrice, Mmne Suzanne Clauser.