III, Einakter 13, Die Gleitenden, Seite 4

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13. Die Gleitenden
semble d’une diseipline rigoureuse. Ce sont (grandes reprises la Dame de pique et le Baron
t. En réalité, le choix des pièces à créer ou
des tsiganes. A cölé d’une adaptation par le
là autant de mérites à peu près disparus du
eprendre s’était montré assez judicienx
pocte Franz Werfel du Don Carlos de Verdi,
reste du monde. Ils ne suffisent pas toujours à
r’se traduire par de bonnes recettes. Wild¬
une seule nouveauté intéressante a marqué
sauver des pièces inégales, oü cette saison était¬
s n’en fut pus moins sacrilié à des consi¬
Tannée, te Ceur de Hans Pfitzner. Le c dernien
loin d’apporter le brelan de succès français de
lions politico-commerciales, qui entouré¬
des romantiques 9 avait trouvé en de meilleurs
la précédente: le Sere faible, de Bourdet,
sa démission de rancours dont s’aggrava
livrets, la Rose du Jjardin d’amour, Palestrina,
PHomme de joie, de Géraldy, Pierre ou Juck,
reméde son état de santé deje tres
des inspirations plus hautes et plus soutenues.
de Francis de Croisset. Notre importation, si
uvé.
Lhistoire de ce ccaur qu'un demon exige du
j’ose dire, était représentée cette fois par la
es grandes réformes qu’on attendait de son
magicien Alhanase pour la guérison du fills du
tragi-comédie de Jacques Deval, Mademoiselle,
Eesseur, M. Robelling, seront peut-étre plus
prince mourant et qu’on décöuvre au bout d’un
dont lhéroine fut inoubliablement incarnée
Iciles à décrêter et surtout à réaliser que
charmante Helge von Lau¬
an celui de la
par Hélène Thimig. Le clou de la saison fut
Kon de joyeux aveneinent: le rétablissement
denheim qu'Athanase a épousée après la gué¬
une pièce hongroise d’Otto Indig; la Flancée
répétitions géneralez. En attendant, le ra¬
rison miraculause, semble déjà fatigante quand
de Torozko, dont Paula Wessely fit une créa¬
missement de la troupe n'a été entrepris
elle a, d’incidents en ineidents, conduit en pri¬
tion très remarquée.
vec une extréme prudence, et les engage¬
son ce veuf désolé, mais elle prend des déve¬
Le Volkstheater, 1°Odéon viennois, et le Rai¬
ts sensationnels dont les journaux colpor¬
corps
loppements inattendus quand
mundtheater, devenu son succédané mais plus
nt les bruits sont restés à l’état de prolets.
astral de la jeune femme vient délivrer dans
dehors du répertoire élément traditionnel
moderniste, ont fait une perte sensible en la
une apothéose d’amour conjugal l’imprudent
ba réputation, le Burgiheater et sa filiale du
personne de M. Rudolf Beer, président du syn¬
docteur! Ce livret, malgré ses possibilités d in¬
dicat des directeurs de théätre, à leur téte de¬
ätre du Conservatoire (Akademie Theater)
fernales n, n’a pas liberé le compositeur d’une
puis sept et onze ans, et que Berlin appelait à
surtout vécn des succès de la saison pré¬
sécheresse voulue qui éloigne fort de Wagner
remplacer Max Reinhardt à celle du Deutsche
ente: pour l’un, le Metternich et la Maison
ce wagnérien.
Theater. Par voie d’échange avec le Reich, on a
child, de M. Sassmann, aveo la farce
L’ & événement o d’une saison théatrale vien¬
choisi pour son successeur un acteus de Franc¬
z amusante de Karl Zuckmayer; le Capi¬
noise est encore et toujours une première de
fort, M. Rolf Jahn, qui avait fait son appren¬
#s de Kopenick; pour l’autre la Pelite Ca¬
Franz Lehar. L’auteur de la Veuve Joyeuse, du
ine, de Savoir, dans la spirituelle et par¬
tissage viennois en renflouant une petite scène,
Comte de Lumembourg, sans renier l’opérette
la Comédie. La saison du Volkstheater a inter¬
traduction de Mme Berthe Zuckerkandl,
populaire qui a fait sa gloire universelle,
calé dans le répertoire une vingtaine de créa¬
Amment. Cependant, la saison avait été
donne de plus en plus libre cours à l’inspira¬
tions ou de reprises. Signalons parmi ces der¬
gurée par une expérience risquée et victo¬
tion dont il avait rävé des l’origine mais
nières deux pièces de Savoir, la Huitième
se, la mise à la scene de l’étonnant Thédire
qu'avait contrecarrée sa carrière méme des
Temme de Barbe-Bleue ei cet étrange Lui, qu'on
Monde, d’Hofmannsthal, créé par Max
compositeur applaudi par les foules. Avec le
comprit mal; parmi les premières, Balthazar
hardt à l’ün des festivals de Salzbourg,
Monde est beau, il est nettement arrivé ##
de Léopold Marchand. L’initiative la plus inté¬
r lequel il avait été écrit, dans une vieille
l’opéra-comique, dont plusieurs passages ot touf
se ou le mélange d’art et de religion, base ressante fut sans contredit la présentation de
un acte méme sont de l’opéra pur. II lui faut*
’inspiration du poète, avait trouvé la plus quatre ou cing petits actes inédits ou oubliés
d’ailleurs des interprêtes d’opéra. A Vienne,
de Schnitzler dans le cadre de soirées consa¬
issante réalisation. Ayant eu le privilège
c’est Adele Kern et Hans Heinz Bollmann qui
crées à sa mémoire,mais qui ne pouvaient ajou¬
sister à la création, je m’inquiétais de re¬
ont prété leur organe entrainé, leur technique
ter beaucoup à sa gloire. Au Raimundtheater,
sur des planches viennoises ce drame du
distinguée, leur nom connu, aux deux premiers
on a monté, notamment, la Banque Nemo, de
anges, les prophétes, les ámes encore non
röles, celui du prince héritier et de la princesse
Verneuil, dont la première à Vienne précéda
arnées et la Mort elle-méme dialoguent
Elisabeth. Dirons-nous que des considérations
oles acteurs de l’humaine tragi-comédie d’une quinzaine de jours celle de Paris. L’ac¬
politiques et financières imposaient leur ma¬
teur comique bien connu Max Pallenberg s’y
diale. Raoul Aslan, interprête d’élite, était
riage, mais qu’ils se sont fuis l’un l’autre dans
e fois le régisseur qui reussit le miracle de tailla un succès d’autant plus facile que le
la montagne, en Suisse, avant de se connaftre K
aptation. Je n'ai pas vu, cet hiver, Timon, sujet était d’une brülante actualité autrichienne
et pour éviter cette union, ce qui leur vaut de
et qu'on en goüta doubiement par cette appa¬
tragédie misanthropique de Ferdinand
passer une nuit des plus poétiques sur und
rence autochtone T’irrévérence envers les puis¬
ckner, le peintre du & mal de la jeu¬
cime alpestre, dans un téte-à-téte protégé par
sants de la politique et de la finance, Le succès
: Consolez-vous, m'a-t-on dit, l’au¬
les avalanches,— tout un second acte de duo.—
du Capitaliste de Jules Romains ne fut pas
T’avait manquée avant vons. " La meil¬
ovant le marlage final voulu par leur entourage
moins grand dans l’adaptation présentée par
enouveauté de la saison fut sans doute la
couronné et pür la tradition du genre. Hubert
une autre vedette d en représentations o, Eu¬
hédie en cing tableaux de Louise-Marie
Marischka, le directeur d’An der Wien, qui
gene Klopfer.
ver et Arthur Rundt: Disraeli. Le person¬
avait mis en scène avec autant de faste que de
L’Opéra de Vienne s’est fait connaitre du pu¬
e, jadis illustre, doit à André Maurois un
goüt Schen ist die Weit a personnellement
blic fränçais dans üne tournée qu'on n’a plus
in de célébrité mondiale. La pièce en bé¬
créé depuis, à ce méme théätre, une opérette
oubliée. (Son principal animateur, Franz Schalk,
cie dans la mesure ou le public connait
hislorique inspirée à l’émule hongrois de Lehar,
directeur et chef d’orchestre, mort au seuil
z d’avance le héros pour ie suivre sans
Kalmann, par le comte Sandor, gendre de Met¬
méme de la saison 1931-1932, a laissé lui aussi
#culté à travers une intrigue qui commence
ternich et père de la princesse Pauline, la spi¬
un de ces vides que la nouvelle génération ne
1830 et finit en 1878. La formule théätrale de
rituelle ambassadrice d’Autriche à Paris. On
peut combler encore.) Aux prises avec les dif¬
& biographie romancée , est intéressante,
ficultés budgétaires et ja crise générale que l’on) volt effectivement ie Cavalier du diable mon¬
public a fait à l'interprête de Disraeli,
ter, à cheval, par amour, l’escalier d’une rési¬
sait, l’Opéra maintient, les soirs de Fidelio, sa
Deutsch, excellent à travers tous les
dence impériale, l’un des cent tours qui avaient
meilleure tradition, défend moins bien déjä
le succès que méritait la souplesse de son
fait sa réputalion d’éouyer sans rival. On com¬
Théritage de son ancien directeur Richard
prend qulil s’éprenne de la blonde Anny Coty,
Strauss, dont le Chevalier d la rose demeure la
u Théätre de la Josefstadt, la troupe vien¬
comme sur son autre scène du Stadttheater il
piece de résistance. II est inégal dans le
de Max Reinhardt s’est évertuée cette
le fit, des mois durant, de l’accorte patronne du
Wagner, affronte les mauvais jours avec Aida
ée encore à lutter contre les conjonctures
Cheval blane, Paula Brosig. Vienne ne serait
et la Traviata, ne renonce ni à Puccini ni à
ciles dont son mécène, M. Castiglioni, fut
plus Vienne si l’opérette, à travers les pires dif¬
Gounod (Faust rebaptisé Marquerite), ni à
victime en vue. Elle se distingue par une
ficultés matérielles, n’y sauvegardait son pres¬
1’Offenbach des Contes d’Hloffmann, fait pour¬
nogénéité remarquable, par le### fini , de
lige de a produit national „.
su joyeuse sarabande tchéque à
suivre
écution et l’alliance savante de la mise en
Manont Duxan.
pur de qualités individuelles dans un en¬Schwanda le cornemuster, et a monlé comme