VI, Allgemeine Besprechungen 1, 7, Muret un Parisien de Vienne, Seite 7

1. Panphlets Offorints
REVUE
tre sur l'amour allemand
un pen plus précises, mais
sont empruntées à un livre
riche, et dont Tauteur P’est
gapothicaire de Napoléon I“.
hourtel que le pratiquent les
4 Rien u’est plus complai¬
ichienne, chez elle Tamour
pointe de cyulisme: cllya
Artout, mais, en général, les
ement coqueltes; quund je
hant de leur choix, car les
Reste-t-il assez Parisien,
iche et des Autrichiennes!
somme avisé et instruit. Et
I. Schnitzler confirmer son
er en parcille matière, dis¬
on livre De TAmour, quaire
sion, l’amour goül, Tamour
our passion serait spécili¬
anité serait essentiellement
er l’amour viennois,6-
svement défini par Cadel¬
et nouvelles de T’auteur qui
Neme peut sembler Trivole,
er, c’est parler Gamour,
bue, et, tout comple fail, je
e ou il remplit les écrits de
parate. Chez les femmes de
e de lamour passion, alors
amour goüt, mélangé d’une
lemment, la situation des
stpas, dans Teuvre de
emmes. Les hommes, chez
semmes aussi; mais, parlois
est généralement chez la
ssé que chez Thomme. La
se reprend moins vite. La
stelle, en somme, que l'avait
mpereur français: tendre,
tous les sacrilices, elie fen¬

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UN PARISTEN DE VIENNE
drait des points anx Pénélope et anx Griselidis des littératures.
Passion et lidélité, cesont bien la, vraiment, les caractères
dominants chez la plupart des petites et grandes amoureuses
dessinées par M. Arthur Schnilzler d’un crayon si léger et si
doux. Passons-en quelques-unes en revue: voici Bertha Gar¬
lan, Théroine du récit (grande nouvelle ou petit roman), inti¬
tulé: Mudame Bertha Gorlon. Mariée par raison à un homme
qu'elle n'aimait pas, mère de famille, puis veuve après peu
Gannées de mariage, Berlha Garlan est loujours restée fidele en
pensée à c lamant de son choix v, soit au violoniste Emile Lind¬
bach, un ami d’enfance qui a fait rapidement une brillante car¬
rière et qu'elle a, depuis lors, perdu de vuc. Obsédée dans son
précoce veuvage par le souvenir de l'amouretle ancienne avec
Emile Lindbach, Bertha qui habite la province, se décide à lui
écrire et lui demande un rendez-vous. Emile, arliste tres recher¬
ché et tres aimé des lemmes, n’en répond pas moins aux hvances
de Bertha et Tinvite à le venir voir à Vienne. Bertha accourt, tres
Emue, delicieusement jolieet fraiche, etsi provincialementsincère!
Tel un beau fruit mür, elle tombe an premier choc. C’était la, dans
son idée, un début, mais c’est la, pour Emile, un commencement
et une lin. Aux billets ardents par on Bertha implore un autre
rendez-vous, il répond par des lignes fort seches. Elle insiste, i1
résiste. Tant et si bien que la naive Bertha linit par comprendre.
Tout d’abord, elle s’indigne, elle s’irrite; mais sa colère fait place
peu à pen à une tristesse humilice et décue. Les pelites femmes.
d’Arthur Schnitzler ne s’emportent jamais jusqu'aux limites extré¬
mes. Après tout, songe Bertha, n’a-belle pas provoqué le traite¬
ment dont elle souffre?& Nétait-elle pas venue iei pour devenir sa
maitresse, et pour cela seulement, sans nul égard pour le passé,
sans nulle garantie pour Tavenir? Elle rentrera dans son pelit
trou de province, le cchur brisé, mais résignée. C’est en vain
que Gautres s’offrirent desormais à égayer son venvage: elle
restera lidele an sonvenir de cette nuit d’amour sans lendemain:
(Et, si elle veut étre loyale vis-à-vis d’elle-meme, elle doit con¬
venir encore que, de tonte sa vie, ces heures d’amours n’en res¬
tent pas moins cequ'elle a éprouvé de meilleur. )
Plus touchantes encore, la lidelité et l’esprit de sacrilice chez
Théroine du récit intitulé Mourir. Marie est la mahtresse, la
apetite amie9, comme dit pudiquement M. Brieux, d’un pauvre
phtisique condamné à une morl prochaine. Apres avoir nourri
longlemps doptimistes illusions, Félix apprend d’un médecin
moins secret que les autres la eruelle verite. Marie, mise an
nnntenge