VI, Allgemeine Besprechungen 2, Ausschnitte 1928–1931, Seite 54

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LETTRE DE VIENNE
Petit panorama de la vie littéraire
et artistique
al
le vienx Lord, Beaconfsfield et Jui
Vienne, mai.
envoie des roses à son hôtel berli¬!
(De notre correspondant)
nois au Congrès de 1878 ou le vieil-d
lard se mesure avec Bismarck: Ce
Un grand poête autrichien vient
résumé indique toute l'ampleur de r
de disparattre prématurément en
Mme Louise-Marie
pleine activité littéraire et au len¬
Teuvre de
Mayer, dont la formule théatrale est st##
demain de la clôture brusque d’un
réellement intéressante, et l’on com¬
änterméde bureaucratique de si vie
prend aussi que le public ait fait à
par instants fort agitée. Anton Wild¬
linterprête de Disraeli, parfail àsg
gans, né à Vienne en 1881, était venn
travers tous les äges, le succès que f
à la notoriété comme poèle lyrique
méritait la souplesse de son talent.
avec ses Sonnets à Ead, Printemps
T’automne, Midi, volumes de rs
échelonnés de 1913 à 1917, qui é-
vélaient en lui un maitre accompli!
de la forme, nous dirions volontiers
un parnassien autrichien, si Wild¬s
gans ne devait pas l’impeccabilité de
son style et sa vigueur concentrée
aux classiques latins plus qu'a des
influences françaises, par ailleurs si
fortes sur la littérature autrichienne
contemporaine.
Poète-philosophe, il aurait quel¬
ques traits communs avec notre
Sully Prudhomme, mais avec une
sensibilité vibrante qui l’apparente¬
rait dans une tout autre direction
avec un Albert Samain. De la poésie
lyrique à la poésie dramatique, i!
n’y a qu'un pas, vite sauté à une
epoque ou tout versificateur pouvait
encore réver de l’éclalant exemple
de succes donné par Edmond Ros¬
tand. Wildgans fit jouer lour à lour,
de 1914 à 1920, de grandes tragé¬
dies en vers, Armut (Pauvreté),
Liebe (Amour), Dies ira, Cain. Cette
dernière cuvre, e poème mythique
en eing actes s, jouée au Burglhea¬
ter, y consacrait l'alliance de Péeri¬
vain avec ladministration. Wild¬
gans, en pleine erise de T’inflation
et de la débacle de la couronne,
avait accepté le poste tentant, mais
terrible, de directeur de la grande
scène non lyrique subventionnée que
la République avait héritée de I’Em¬
pire sans pouvoir Jui assurer des
ressources budgélaires aussi stables.
Cette première période d’activité di¬
rectoriale fut traversée de tant d’in¬
irigues que Wildgans évita toujours
par la suite d’en parler ou d’en
#terire. L’ameriume des rares allu¬
sions qu’il y a faites ne T’empécha
cependant pas d’accepter une se¬
conde fois, en 1930, le poste rede¬