VI, Allgemeine Besprechungen 2, Ausschnitte 1933, undatiert, Seite 18

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2. Cuttings
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„OBSERVER
I. österr. behördl. konzessioniertes
Unternehmen für Zeitungs-Ausschnitte
WIEN, I., WOLLZEILE 11
TELEPHON R-23-0-43
Ausschnitt aus:
Sonn- u. Montagszeitung vse
vom:
9
20. NOV.
(„Die Welt im Wort“,) eine in Prag und Wien er¬
scheinended neue Literatur=Wochenzeitung, bringt als Nr. 6 eine
Sondernummer: „Oesterreichs Geist und Gestalt“ her¬
aus. Neben einem großen Aussatz Felix Brauns über Hofmanns¬
A
thal, Schnitzler, Wildgans und Otto Stoeßls „Die österreichische
Landschaft,einer amüsanten Plauderei über die Wiener
Literatencafés u. v. a. verweisen wir auf den Psychologie und
Metaphysik des Oesterreichertums behandelnden tiefen Essat des
Herausgebers Willy Haas. Die Zeitschrift bringt regelmäßig
sehr reichhaltige und interessante Nachrichten literarischer und
kultureller Art aus der ganzen Welt und wird sich in Hinkunft
besonders eingehend mit österreichischer Literatur und Art be¬
schäftigen.
Vournal: Gazette de Lausanne
Achresse: Lausanne
0.
Dat,

Débuts de saison

(Gourrier de Vienne)
Dahs les théitres de Wienne, la salson
d’automne a commencé et l’on remarque les
eiforte des directeurs pour s'assurer la fa- oupure 8
veur du public.
Le Burotheater ouvrit avec une nouvelle r. 17.50 S
30.—
mise en scène de la - Pucelle d’Orléans- de
Schiller. Ce ne fut ni un début d’une belle 67.50
30.—
envolée ni une résurrection intéressante de 250.—
l'chuvre. L’intérêt principal résidalt dans
T’inauguration d’une installation de lumi- INNtE
naire entièrement nouvelle, grandiose.
Le nouveau système selon lequel le chef
d’installation a ea place dans le trou du
souffleur, fut essayé d’abord an Thédtre mu¬
nicipal de Berno; ayant répondu, pleine¬
ment :. Tattente, il fut également introdult¬
au Burgtheater de Vienne.
Lons de la nouvelle mise en scène du dra¬
me de Schiller, le théätre, resplendissant
d’une lumière nouvelle, était baigné dans
des merveilles d’éclalrage. Espérons que ce
symbole est de bon augure pour la saison
commencée !
Dans lo dépendunce de Burgtheater an
thédtre de l'Académie, le directeur Röbpe¬
ling a inauguré la saison par la comédie
e Les Viennoises; de Hermann Bahr. Bahr
est auen-Asthunr Schnitzler le représentant le#
école viennoise,
plises
qui sera plus tard une des meilleures sour¬
ces pour Ihistoire de la civilisation vien¬
noise au déclin du XIXme et au début du
XXme sièole. La pièce de Bahr est une étu¬
de pleine de verve. II s’agit de savoir jus- I
qu'à quel point deux personnes — unies par
les liens du mariage — s’accordent malgré
la contradiction de leurs idées.
La pièce, dont le etyle et la forme ne lais¬
sent rien à désirer, comporte un nombrei
considérable de personnages pris sur le
vif.
Volkstheater et Raimundtheater. — Soust
la nouvelle direction de Rodolphe Jahn, ces##
deux théätres ont également rouvert leurst
portes. Au Volkstheater la nouvelle piecel
dé Rose Mellar: * Les femmes de Zoins-
dorf: fut jouée pour la première fols. Cet
auteur viennois a obtenu un grand succès)
avec ea première piecè - Le lieutenant Kom¬
ma qu’elle publia sous le pseudonyme der
Frank Mahr et qui fut jouée per beaucoup
de théätres, ainsi que par son roman -Fem##
Hie en fulte
Dans les Femmes de Zoinsdorf: elle
traite une ample matière: la lutte entre les
sexes au village, ou les femmes sont les est#
claves de leurs maris, le déplacement des##
responsabilités et par la du rang social de
la femme pendant la grande guerre, la mit
sère psychique des femmes, dont les mariei
sont des mois, des années durant sur les##
champs de bataille.
Ces conflits dramatiques ne sont point##
dénoués de façon convaincante; des passa“
ges faibles ainsi que des tirades grandilo¬
quentes atténuent l’effet de la pièce quil¬
malgré tout, fait la preuve diun grand ta¬
lent dramatique.
La pièce de début du Roimundtheaten
n’est pas une nouveauté: M. Jean Müller“
a transformé en un vaudeville la pièce bien“
connue de Bernard Buchbinder, - Luj et sa
sceurs. II l’intitule: - Demain nous serone
à l’aise. C’est une aventure fort divertis¬
sante par moments, mais qui ne dépasse pas
les limites de la comédie moyenne; eon mé¬
rite est de nous épargner la sentimentalité
douteuse du e hon vieux temps“. Le cinquie¬
me tableau, ou les acteurs agissent sur la
schne en mème temps que dans le public et
occasionnent ainsi un vrai scandale de théa¬
tre, est très dröle.
Marthe FRANK.)