M
box 41/5
1. Jiscellaneeus
Husschnitt auswianen Canicarbuer
vom: 2. FEDROsR 1915
„Jettchen Gebert“ ist bereits 50mal
in der Josefstadt gespielt worden. Das
Stück verdient diesen Erfolg, der zu einem
gien Teil im Roman gleichen Namens
wurzelt, der ein literarisches Ereignis war.
Es ist der Liebesroman des wohl¬
habenden, gebildeten Judentums,
sowie bei uns Artur Schnitzler fer.
Dramatiker und Novellist dieses Kreises
vist. Herr Jarno war in dem Jubelstück
wieder hinreißend, Frl. Steckelberg von
überraschender Wärme und Innigkeit.—
cnelienangabe„ohne Gewäk-F.
mit ans: Seleineit de Seiche.
7 7
1
1 Sme
Tresté aussi brovincial et qui soit aussi or- nous ne pouvons pas le suivre, c’est quandb
e rièré!
il prétend nous imposer cette liberté alle-K
C’est entendu, seuls les Allemands nel munde.
Les denx Cloches
sont pas bornés.
II veut nous imposer aussi la langue alle-
J'ai la, devant moi, la collection deslmande. Je ne plaisante pas! C’est imprimé:
Alonistische Sonnlagsbredigten du célebre La langue allemande est la seule vraimentk“
chimiste Ostwald. Iis’est rendu un pen ri-Ivivante 1 Toutes les autres sont coupées det¬
T'ai lu avec inhiniment d’intèrêt, comme dicule par son exposé plutôt folätre de l’oy-[la vie, von Leben abgeschnillenl., elles sontt
tous vos lecteurs sans doute, le dernierar ganisalion que I'Allemagne préparait àl construites avec des racines étrangères, donch
tiele de M. Romain Rolland (f). Je pense, I’Europe. Quelques corps savants et acadé-avec de la malière morte; ce sont des land
gues artificielles, ce ne sont pas des languesf
comme votre illustre“göffahhrafeur, qu'il miques ont mème cru devoir se désolidari¬
naturelles.
est bon, qu’il est indispensahle fie signaler ser de lui. Ses Sermons du dimanchen’en
les tentatives, fussent elles ifoléés, des pen- çontinuent pas moins d’être lus et deré¬
Je m’en vondrais de ne pas reproduiren
seurs et des écrivains d’Allemagne qui pandre incessamment les sophismes connus,
ici un exemple de la ocumentation linguis¬
Cherchent á se dégeger de l’étreinte des mais autrement présentés, sur quoi se fonde
tique d’on M. Chamberlain, philologueb
idées dominantes. Mais qui n’entend qu'u- la prétention de l’Allemagne à l'hégémonie
peut-étre insuffisant, tire ses conclusions:
ne cloche n’enterd qu'un son. II ne fau; mondiale. L’une des dernières méditations
II oppose ie mot allemand Ey/olg à son cor-bi
drait pas demeurer sous l’impression que de M. Ostwald est consacrée à l’idée du
respondant français succès. Erfolg, nous dit¬
ces manifestations indiquent cu annoncent Dyot. Comment nalt le droit? se demande
il, suggère immédiatement l’idée d’un effort
one orientation nouvelle de la pensée alle- Tillustre chimiste. C’est bien simple: deux
vers un but, effort couronné par le
mande. Elles restent malheureusement de forces ennemies sont en présence; un con-jpréfixe er qui indique que le but a été
vaines démonstrations d’unc petite élitequi flit se produit à l’issue duquel l’une desjatteint. Le mot succès, lui, se compose
se débat, courageuse mais impoissante, au deux l’emporte. Alors seulement, écrit M.[deux syllabes sic et ces dont aucune
milien de l’océan des réves et des sophis- „ Ostwald, le droif fait son apparition, com-1H'a un sens pour les Français d’aujour¬
mes agressi’s de la majorite. Loin de dé me l’expression du rapport entre ces for-] Chul. Ces deux syllabes ne représentent
Pfoltre, l’orgueilleux aveuglement de
eces respectives e. Ce rapport désormais #rien à leur esprit, à leur imagination. tandis
masse s'affirme de plus en plus intransi: déterminera leur attitude. La lutte a laissé lqu'aves Er et Folg, les Allemands flairent
geant: veild l’autre cloche! II faut aussi l’un des combittants par terre et l’autre-Itont de suite la victoite! Aussi M. Cham¬
Sehtendig ie son qutelle fend.
debout. Le droit consiste en ceci vquelberlain ne tient-il pas le français en grande
Sans parler des harargucs royales quc e lhomme A terre consentira à mettre auestime!
l'on a commentées ici mième, ni des dis- service de son vainqueur une part de son
Dans une langue aussi artificielle, eles
cours prononcés tout récemment à la tri- énergie sans y avoir été contraint chaque
e mots ne sont plus que des abstractions
bune du Reichstag et de la Chambre des fois par des coups!
monétaires, abstrakte Rechenpfennige, in¬
députés de Prusse, ni des articles de la Ou'on ne vienne pas nous dire que cette
ecapables d’une modulation, d’une progres¬
presse officieuse de Berlin et de ses succé application inintelligente des lois de la
esion, d’une liaison entre eux. Le peuple
danés chargés d’entretenir l’ardeur belli- chimie à l’ordre social, que ce réalisme
aqui parle une telle langue ne peut connai¬
queuse partout, chaque jour se renouvel¬
violent opposé à l’idee que la plupart desjutre les degrés de la compréhension; le gé¬
Jent et se moltiplient, mème dans les mi: peuples se font du droit comme d’une cho-“ nie meme ne trouve pas en elle un organe
lienx indépendante, les manifestations in- se auldrieure et subérieure à la force, quest lui permettant de créer du nouveau: la
tellectuelles qui relévent de la mentalité du cette philosophie scientißquement brutale)e mediocrité est de rigueur!s Ces derniers
trop fameux manifeste des quatre vingt- fait hausser les épaules, que les esprits in-mots sont en français dans le texte, pour
treize
dépendants et élevés se refusent à l’accep-Iplus de clarté sans doute, au beau milieu de
J'ai là sur ma fable tout un las de publi; ter, qu'ils la combattent meme! Ces abo-Tces mots allemands qul font tant penser
cations, livres et brochures, plus effarantes minalles sophismes sont si dangereux etti M. Chamberlain!
0 Molière! Ame du rire, source inépuisa¬
les unes que les autres. Pour quatre ou eind çaptieux sous la forme pseudo scientißque
jeunes écrivains qui désappronvent les théo: dont on les revét, que mémie hor: d’Alle-Ubie de gaité, refuge du clair bon sens fran¬
ries die T’impérialisme ou qul exhalent la magne ils ont contaminé certains espritsçais, aurais-tu imaginé que la folie des Va¬
dius et des Trissotin püt aller jusque-la!
plainte de l'humapité blessée et sonffrante, faibles et obscurei, jusque dans T’enseigne¬
Mais voici le comble! Partant de ces mi¬
vingt. il pena trente autres chez meut universitaire, Ia claire notion antique
qui le délire guerrier s’exalle en des récits du droit!
rihques prémisses, M. Chamberlain conclut
on n’entre aucnn sentiment humain. Sou¬
es de sont rien aupféslequ'iln’y a pas de devoir plus important,
Mais ces soph
cenite de Iaramnaune rüdinen
M# #e 60
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1. Jiscellaneeus
Husschnitt auswianen Canicarbuer
vom: 2. FEDROsR 1915
„Jettchen Gebert“ ist bereits 50mal
in der Josefstadt gespielt worden. Das
Stück verdient diesen Erfolg, der zu einem
gien Teil im Roman gleichen Namens
wurzelt, der ein literarisches Ereignis war.
Es ist der Liebesroman des wohl¬
habenden, gebildeten Judentums,
sowie bei uns Artur Schnitzler fer.
Dramatiker und Novellist dieses Kreises
vist. Herr Jarno war in dem Jubelstück
wieder hinreißend, Frl. Steckelberg von
überraschender Wärme und Innigkeit.—
cnelienangabe„ohne Gewäk-F.
mit ans: Seleineit de Seiche.
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Tresté aussi brovincial et qui soit aussi or- nous ne pouvons pas le suivre, c’est quandb
e rièré!
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C’est entendu, seuls les Allemands nel munde.
Les denx Cloches
sont pas bornés.
II veut nous imposer aussi la langue alle-
J'ai la, devant moi, la collection deslmande. Je ne plaisante pas! C’est imprimé:
Alonistische Sonnlagsbredigten du célebre La langue allemande est la seule vraimentk“
chimiste Ostwald. Iis’est rendu un pen ri-Ivivante 1 Toutes les autres sont coupées det¬
T'ai lu avec inhiniment d’intèrêt, comme dicule par son exposé plutôt folätre de l’oy-[la vie, von Leben abgeschnillenl., elles sontt
tous vos lecteurs sans doute, le dernierar ganisalion que I'Allemagne préparait àl construites avec des racines étrangères, donch
tiele de M. Romain Rolland (f). Je pense, I’Europe. Quelques corps savants et acadé-avec de la malière morte; ce sont des land
gues artificielles, ce ne sont pas des languesf
comme votre illustre“göffahhrafeur, qu'il miques ont mème cru devoir se désolidari¬
naturelles.
est bon, qu’il est indispensahle fie signaler ser de lui. Ses Sermons du dimanchen’en
les tentatives, fussent elles ifoléés, des pen- çontinuent pas moins d’être lus et deré¬
Je m’en vondrais de ne pas reproduiren
seurs et des écrivains d’Allemagne qui pandre incessamment les sophismes connus,
ici un exemple de la ocumentation linguis¬
Cherchent á se dégeger de l’étreinte des mais autrement présentés, sur quoi se fonde
tique d’on M. Chamberlain, philologueb
idées dominantes. Mais qui n’entend qu'u- la prétention de l’Allemagne à l'hégémonie
peut-étre insuffisant, tire ses conclusions:
ne cloche n’enterd qu'un son. II ne fau; mondiale. L’une des dernières méditations
II oppose ie mot allemand Ey/olg à son cor-bi
drait pas demeurer sous l’impression que de M. Ostwald est consacrée à l’idée du
respondant français succès. Erfolg, nous dit¬
ces manifestations indiquent cu annoncent Dyot. Comment nalt le droit? se demande
il, suggère immédiatement l’idée d’un effort
one orientation nouvelle de la pensée alle- Tillustre chimiste. C’est bien simple: deux
vers un but, effort couronné par le
mande. Elles restent malheureusement de forces ennemies sont en présence; un con-jpréfixe er qui indique que le but a été
vaines démonstrations d’unc petite élitequi flit se produit à l’issue duquel l’une desjatteint. Le mot succès, lui, se compose
se débat, courageuse mais impoissante, au deux l’emporte. Alors seulement, écrit M.[deux syllabes sic et ces dont aucune
milien de l’océan des réves et des sophis- „ Ostwald, le droif fait son apparition, com-1H'a un sens pour les Français d’aujour¬
mes agressi’s de la majorite. Loin de dé me l’expression du rapport entre ces for-] Chul. Ces deux syllabes ne représentent
Pfoltre, l’orgueilleux aveuglement de
eces respectives e. Ce rapport désormais #rien à leur esprit, à leur imagination. tandis
masse s'affirme de plus en plus intransi: déterminera leur attitude. La lutte a laissé lqu'aves Er et Folg, les Allemands flairent
geant: veild l’autre cloche! II faut aussi l’un des combittants par terre et l’autre-Itont de suite la victoite! Aussi M. Cham¬
Sehtendig ie son qutelle fend.
debout. Le droit consiste en ceci vquelberlain ne tient-il pas le français en grande
Sans parler des harargucs royales quc e lhomme A terre consentira à mettre auestime!
l'on a commentées ici mième, ni des dis- service de son vainqueur une part de son
Dans une langue aussi artificielle, eles
cours prononcés tout récemment à la tri- énergie sans y avoir été contraint chaque
e mots ne sont plus que des abstractions
bune du Reichstag et de la Chambre des fois par des coups!
monétaires, abstrakte Rechenpfennige, in¬
députés de Prusse, ni des articles de la Ou'on ne vienne pas nous dire que cette
ecapables d’une modulation, d’une progres¬
presse officieuse de Berlin et de ses succé application inintelligente des lois de la
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queuse partout, chaque jour se renouvel¬
violent opposé à l’idee que la plupart desjutre les degrés de la compréhension; le gé¬
Jent et se moltiplient, mème dans les mi: peuples se font du droit comme d’une cho-“ nie meme ne trouve pas en elle un organe
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trop fameux manifeste des quatre vingt- fait hausser les épaules, que les esprits in-mots sont en français dans le texte, pour
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dius et des Trissotin püt aller jusque-la!
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Mais voici le comble! Partant de ces mi¬
vingt. il pena trente autres chez meut universitaire, Ia claire notion antique
qui le délire guerrier s’exalle en des récits du droit!
rihques prémisses, M. Chamberlain conclut
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es de sont rien aupféslequ'iln’y a pas de devoir plus important,
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