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13. Miscellaneous
„OBSERVER
1. österr. behördl. konzessioniertes
Unternehmen für Zeitungs-Ausschnitte
WIEN, I., WOLLZEILE 11
TELEPHON R-23-0-43
NDE DE
INTRANSIGEANT
trait de
RUE REAUMUR, 100, 11
se
23 0
Dal¬
Les Treize
Signature
du Séra¬
dat I doux : Chasseurs d'espions qui XX L'AMOUR AU PAYS DES SOVIETS.
Choses vues, par M. Louis-Charles magne, se
s'appe on ne sait pourquoi, dans le
au pays
texte à M. Berndorf, « le Capitaine La Royer. (Editions de France.)
C'est un étrange garçon que Louis nous
Doux en deux mots. De erreurs de
ce genre, des information comme celle Charles Royer, Dauphinois d'aventure. Il nis. Tou-
le Doc-est né par hasard à Pont-de-Beauvoisin, toujour¬
que nous avons citée su
teur », jettent malheuren, dent sur ce mais son père est d'origine lorraine, et ses déco¬
livre un petit parfum de suspici dont sa mère, Hedwige Hryniemiecka est la trop au
petite fille du grand poète national po¬
il se passerait bien. (c).
vant re¬
Quelques livres nouveaux
lonais Mickiewicz.
Conciliez donc le goût de tout voir et paraît,
L'ARGENT, par Charles Peguy (Galli¬
Un
mard, édit. — On rédite ce petit pro¬
time, nous dit-on, que le roman d'aventu-
le souci de voir clair, de n'être jamais
XX QUARTIER NOIR.
d'œuvres polémiques de Charles Peguy du
res pour s'élever à la hauteur du roman
o tyle aussi
gné, que toute poste ne lui est pas inter contiennent quelques-unes de ses pages les dupe, l'amour des aventures et la vo¬
a vu au
du nègre américain, par M. Louis qui¬
plus allègres, les plus émouvantes aussi
(2).
loux (Rieder, édit.).
dite... » Et encore : « Ce roman est diffi¬
L'argent, L'argent suite, L'anglais tel qu'on
Ce très beau livre du plus célèbre des cile à classer, Il fait penser à Edgar Poe¬
le parle, autant de titres éminemment sug
12
On y trouve naturellement, à chaque ins
gestifs pour tous les admirateurs de Péguy.
écrivains nègres de l'Amérique est une
Mme Jea
Trouvera-t-il des lecteurs nouveaux ? Il
suite de récits sur Harlem, « le paradis tant (page 17 par exemple des phrases qui
man bre
eussent ravi Georges Ohnet : « Ce nouveau
devrait, car dans L'argent on découvre,
Jeanne
des nègres ». Nous avions déjà lu, à
coup du sort s'était abattu sur Raoul Dar mieux qu'ailleurs, la robustesse, la clair¬
professe
dessus, un livre de Carl Van Vechten,
tol comme une massue. » Pour l'intrigue
voyance, le sérieux et la jeunesse de cet
-
où la vie du quartier noir de New-York cambriolages, vieux château, spiritisme et écrivain unique et admirable.
leman,
était peinte avec complaisance et un souterrain.
daire ».
XX LES ROMANCIERS ALLEMANDS.
pittoresque peut-être excessit par un
Comme
Anthologie, sous la direction de M. Fé
XX LES GRANDS ESPIONS.
blanc, Claude Mekay, nègre, simplifie
c'est le
Récits par M. H. R. Berndorff, Tra¬ i Bertaux, préface de M. Edmond a
rien de mélodramatique dans son livre :
secret qu
mais une description simple, au jour le duction originale de l'allemand par M. loux (Denoël et Steele, édit.).
se, à con
Cette anthologie est publiée par l'ex¬
J. J. Anstett (Editions Montaigne).
rine. Et
jour, sentimentale et facile, et en défi¬
Pas de préface, pas d'explications. On cellente collection que dirige M. Geor¬
temps.
nitive profondément émouvante de quan
ignore ce que faisait l'auteur, M. H.-R. ges Charensol et où ont déjà des
tité d'hommes et de femmes que domine
volumes consacrés aux anciers amé¬
XX
Berndorff.
le magnifique personnage de Jake.
GLETERE
C'est dommage, car l'ouvrage n'est ricains et italiens. El por auteur
Les amateurs de pittoresque se plie
M. Felix Bertaux, spécialiste éminent, et
Etude
sont aux dialogues enfantins et pathé¬ pas sans mérites.
tions.
Vous y trouverez l'histoire du colonel il se ble qu'elle fre, de la littérature
tiques, si habilement traduits par M.
Ce
ende d'aujourd'hui, une image plus
Redd, chef d'état-major à l'armée aus¬
Louis Guilloux, les discophiles y trou¬
om lete que celles que nous don¬
mancée
veront la fièvre du jazzband et de jo o hongroise, agent double — comme
ouvrage
lies chansons nègres ; et tous les lec Aze — qui s'était mis au service des et des littératures américaine et
té, l'éru
teurs y découvriront un écrivain simple Russes, les exploits de Mlle Docteur « la italienne, les deux autres anthologies.
lippe¬
Une introduction intéressante de
et clairvoyant, qu'on peut joindre aux plus grande espionne allemande », avec
le contr
ainsi Edmond Jaloux ouvre ce recueil, où on
Anderson, Sandburg, Heringwy, Faul- quelques invraisemblances. Ce
de nous
trouvera des pages de G. Hauptmann,
'
kner, des Passos, et aux autres Amérique page 121, l’auteur raconte
« le des
Schmitzler, Heinrich et Thomas
cains qui nous ont donné les images les tat major général belge, Mlle D teur
existen
Mann, J. Wassermann, A. Doblin, J.
plus significatives de la vie aux Etatait à un entretien de ces ffici¬
prodigie
Werfel, Stefan Zweig, Franz Kalka, J.
Unis. Mais Harlem, est-ce encore les avec le sous-chef de l'état-mer fra
sion de
çais »... Elle apprend, au cos de cet Roth et Hermann Kesten. On ne voit
M. Louis-Charles Royer
Etats-Unis 7 — (r).
détruire
entretien, que le chef d'éte major, le pas qu’il manque là des noms essen
(L'auteur de l'Amour au pays des
Le dest
LE PARFUM MYSTERIEUX, par MM. Ch. général de Ruckel, songe à onduire of ties ; et, à côté de l'Allemagne, les co¬
Soviets, vu par la photographie MM. G.
Si muy
fensivement la guerre à l'Allema¬ lonies littéraires comme l'Autriche et
Quinel et A. de Monteron (Plon, édit.)
L. Manuel frères, et d'après un dessin
vraisem
LES EUX DU MARQUE, par M. Edouard Le¬
la Bohème sont excellemment représen¬
Marthe Mo¬
gne ». Des récits encore
de M. Bib.)
tailleur (Gallemand, édit. — On s'aperço
jusqu'à
tées. Les notices de M. Bertaux sont pré¬
Zhute, su¬
reuil, « l'espionne au
bien en lisant ces livres que la mode est
quelque
dine français cieuses et donnent à ce recueil une uni¬ lonté de ne pas céder aux apparences.
décidément au roman policier. Un crime a Edith Cavel, sur le
Quel autre métier pouvait-il faire, hors
té profonde
été commis. Cela se passe en Irlande. Un d'Armont (tout cela merait bien des
celui de reporter ? C'est ainsi qu'il a toute¬
Les traductions ont pour auteurs
jeune Français — on ne sait pas très bien commentaires), surgent allemand
commencé et qu'il continue. Entre deux et de co¬
outre M. Félix Bertaux — MM. Marc
pourquoi — recherche le coupable — et un Karl Graves, sur le capitaine anglais
Trench, etc... Et bien entendu, Matakert, Hella, Bournac, Banquis, Lepoin- voyages, il écrit. De ses ascendances sia¬
coroner le laisse agir...
L'ent
M. Edouard Detailleur dans la « prière
te, Duren, Lhopiteau, Korner et Jules ves, il a hérité le magique don de conter
d'insérer » de son livre : LES YEUX DU MAS- Hari. Cette version allemande est à rap¬
Aussi l'auteur de la Maitresse noire et n'en éta¬
un révèle de grandes intentions : « Il est procher de l'ouvrage récent du comman¬ Superville. — (r).
13. Miscellaneous
„OBSERVER
1. österr. behördl. konzessioniertes
Unternehmen für Zeitungs-Ausschnitte
WIEN, I., WOLLZEILE 11
TELEPHON R-23-0-43
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INTRANSIGEANT
trait de
RUE REAUMUR, 100, 11
se
23 0
Dal¬
Les Treize
Signature
du Séra¬
dat I doux : Chasseurs d'espions qui XX L'AMOUR AU PAYS DES SOVIETS.
Choses vues, par M. Louis-Charles magne, se
s'appe on ne sait pourquoi, dans le
au pays
texte à M. Berndorf, « le Capitaine La Royer. (Editions de France.)
C'est un étrange garçon que Louis nous
Doux en deux mots. De erreurs de
ce genre, des information comme celle Charles Royer, Dauphinois d'aventure. Il nis. Tou-
le Doc-est né par hasard à Pont-de-Beauvoisin, toujour¬
que nous avons citée su
teur », jettent malheuren, dent sur ce mais son père est d'origine lorraine, et ses déco¬
livre un petit parfum de suspici dont sa mère, Hedwige Hryniemiecka est la trop au
petite fille du grand poète national po¬
il se passerait bien. (c).
vant re¬
Quelques livres nouveaux
lonais Mickiewicz.
Conciliez donc le goût de tout voir et paraît,
L'ARGENT, par Charles Peguy (Galli¬
Un
mard, édit. — On rédite ce petit pro¬
time, nous dit-on, que le roman d'aventu-
le souci de voir clair, de n'être jamais
XX QUARTIER NOIR.
d'œuvres polémiques de Charles Peguy du
res pour s'élever à la hauteur du roman
o tyle aussi
gné, que toute poste ne lui est pas inter contiennent quelques-unes de ses pages les dupe, l'amour des aventures et la vo¬
a vu au
du nègre américain, par M. Louis qui¬
plus allègres, les plus émouvantes aussi
(2).
loux (Rieder, édit.).
dite... » Et encore : « Ce roman est diffi¬
L'argent, L'argent suite, L'anglais tel qu'on
Ce très beau livre du plus célèbre des cile à classer, Il fait penser à Edgar Poe¬
le parle, autant de titres éminemment sug
12
On y trouve naturellement, à chaque ins
gestifs pour tous les admirateurs de Péguy.
écrivains nègres de l'Amérique est une
Mme Jea
Trouvera-t-il des lecteurs nouveaux ? Il
suite de récits sur Harlem, « le paradis tant (page 17 par exemple des phrases qui
man bre
eussent ravi Georges Ohnet : « Ce nouveau
devrait, car dans L'argent on découvre,
Jeanne
des nègres ». Nous avions déjà lu, à
coup du sort s'était abattu sur Raoul Dar mieux qu'ailleurs, la robustesse, la clair¬
professe
dessus, un livre de Carl Van Vechten,
tol comme une massue. » Pour l'intrigue
voyance, le sérieux et la jeunesse de cet
-
où la vie du quartier noir de New-York cambriolages, vieux château, spiritisme et écrivain unique et admirable.
leman,
était peinte avec complaisance et un souterrain.
daire ».
XX LES ROMANCIERS ALLEMANDS.
pittoresque peut-être excessit par un
Comme
Anthologie, sous la direction de M. Fé
XX LES GRANDS ESPIONS.
blanc, Claude Mekay, nègre, simplifie
c'est le
Récits par M. H. R. Berndorff, Tra¬ i Bertaux, préface de M. Edmond a
rien de mélodramatique dans son livre :
secret qu
mais une description simple, au jour le duction originale de l'allemand par M. loux (Denoël et Steele, édit.).
se, à con
Cette anthologie est publiée par l'ex¬
J. J. Anstett (Editions Montaigne).
rine. Et
jour, sentimentale et facile, et en défi¬
Pas de préface, pas d'explications. On cellente collection que dirige M. Geor¬
temps.
nitive profondément émouvante de quan
ignore ce que faisait l'auteur, M. H.-R. ges Charensol et où ont déjà des
tité d'hommes et de femmes que domine
volumes consacrés aux anciers amé¬
XX
Berndorff.
le magnifique personnage de Jake.
GLETERE
C'est dommage, car l'ouvrage n'est ricains et italiens. El por auteur
Les amateurs de pittoresque se plie
M. Felix Bertaux, spécialiste éminent, et
Etude
sont aux dialogues enfantins et pathé¬ pas sans mérites.
tions.
Vous y trouverez l'histoire du colonel il se ble qu'elle fre, de la littérature
tiques, si habilement traduits par M.
Ce
ende d'aujourd'hui, une image plus
Redd, chef d'état-major à l'armée aus¬
Louis Guilloux, les discophiles y trou¬
om lete que celles que nous don¬
mancée
veront la fièvre du jazzband et de jo o hongroise, agent double — comme
ouvrage
lies chansons nègres ; et tous les lec Aze — qui s'était mis au service des et des littératures américaine et
té, l'éru
teurs y découvriront un écrivain simple Russes, les exploits de Mlle Docteur « la italienne, les deux autres anthologies.
lippe¬
Une introduction intéressante de
et clairvoyant, qu'on peut joindre aux plus grande espionne allemande », avec
le contr
ainsi Edmond Jaloux ouvre ce recueil, où on
Anderson, Sandburg, Heringwy, Faul- quelques invraisemblances. Ce
de nous
trouvera des pages de G. Hauptmann,
'
kner, des Passos, et aux autres Amérique page 121, l’auteur raconte
« le des
Schmitzler, Heinrich et Thomas
cains qui nous ont donné les images les tat major général belge, Mlle D teur
existen
Mann, J. Wassermann, A. Doblin, J.
plus significatives de la vie aux Etatait à un entretien de ces ffici¬
prodigie
Werfel, Stefan Zweig, Franz Kalka, J.
Unis. Mais Harlem, est-ce encore les avec le sous-chef de l'état-mer fra
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çais »... Elle apprend, au cos de cet Roth et Hermann Kesten. On ne voit
M. Louis-Charles Royer
Etats-Unis 7 — (r).
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(L'auteur de l'Amour au pays des
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fensivement la guerre à l'Allema¬ lonies littéraires comme l'Autriche et
Quinel et A. de Monteron (Plon, édit.)
L. Manuel frères, et d'après un dessin
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LES EUX DU MARQUE, par M. Edouard Le¬
la Bohème sont excellemment représen¬
Marthe Mo¬
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de M. Bib.)
tailleur (Gallemand, édit. — On s'aperço
jusqu'à
tées. Les notices de M. Bertaux sont pré¬
Zhute, su¬
reuil, « l'espionne au
bien en lisant ces livres que la mode est
quelque
dine français cieuses et donnent à ce recueil une uni¬ lonté de ne pas céder aux apparences.
décidément au roman policier. Un crime a Edith Cavel, sur le
Quel autre métier pouvait-il faire, hors
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été commis. Cela se passe en Irlande. Un d'Armont (tout cela merait bien des
celui de reporter ? C'est ainsi qu'il a toute¬
Les traductions ont pour auteurs
jeune Français — on ne sait pas très bien commentaires), surgent allemand
commencé et qu'il continue. Entre deux et de co¬
outre M. Félix Bertaux — MM. Marc
pourquoi — recherche le coupable — et un Karl Graves, sur le capitaine anglais
Trench, etc... Et bien entendu, Matakert, Hella, Bournac, Banquis, Lepoin- voyages, il écrit. De ses ascendances sia¬
coroner le laisse agir...
L'ent
M. Edouard Detailleur dans la « prière
te, Duren, Lhopiteau, Korner et Jules ves, il a hérité le magique don de conter
d'insérer » de son livre : LES YEUX DU MAS- Hari. Cette version allemande est à rap¬
Aussi l'auteur de la Maitresse noire et n'en éta¬
un révèle de grandes intentions : « Il est procher de l'ouvrage récent du comman¬ Superville. — (r).